-28%
Le deal à ne pas rater :
Précommande : Smartphone Google Pixel 8a 5G Double Sim 128Go ...
389 € 539 €
Voir le deal

Snowboarding on my stalker's back. (avec Hjalmar)
Adam S. Webber
Idéal : Sans idéal
Messages : 31
Date d'inscription : 23/01/2021
Age : 24
Groupe : Classe C
Adam S. Webber



Snowboarding on my stalker's back. (avec Hjalmar) ♦
Lun 1 Fév - 13:39
Snowboarding on my stalker's back.
Adam s’arrêta un instant. Il releva sa manche et examina la montre numérique à son poignet. Les options défilaient à un rythme régulier. L’une des données l’interpella principalement : Température du corps : 37.9°C. Cinq minutes plus tôt, il était à trois dixièmes plus haut. Il refroidissait. Un mauvais signe, que beaucoup ne comprenait pas très bien, en réalité. Lui, au contraire, en avait parfaitement conscience. Puisqu’il était le principal concerné.

Paisiblement, Adam releva la tête vers l’horizon. Il savait qu’il était fou de sortir à cette heure-là, pendant ce temps de décembre. Il allait contre toutes ses préparations, et semblait en oublier les avertissements de sa défunte tante. Évidemment, il n’avait pas oublié les conséquences de l’exposition au froid.

Alors pourquoi ? La question était folle : quelqu’un avait perdu son chat.

Un simple chat enfui. Et sans dire un mot, il avait quitté l’académie. Il avait quitté la chaleur de sa chambre, le confort de ses draps et il avait simplement et purement voulu retrouver l’ami d’une âme perdue.

Les cours étaient terminés depuis maintenant une quarantaine de minutes. Il était 17h42. Adam avait la possibilité de voir quelques uniformes d’élèves, aux diverses couleurs (celles des différentes classes). Les rires et les murmures de ces derniers, discutant durant leur marche enthousiaste, avaient le don de le faire sourire. C’était une perception assez simple dont il appréciait le regard.

Adam continua son chemin dans l’une des grandes rues principales de la zone commerciale - en vérité, son égarement l’avait laissé complètement dépourvu, et perdu. Il se sépara ensuite de la foule de jeunes pour trouver un environnement plus solitaire. La route qu’il prit le fit entrer dans une étroite voie. Des cartons abandonnés et empilés les uns sur les autres étaient déposés contre les murs, il était même facile, avec empressement, de se les prendre et de tomber. Il faisait attention et enjamba les obstacles cartonnés.

Oui, il était perdu. Cela ne l’inquiéta pas beaucoup. Peut-être même au détour de son naufrage, il trouvera la raison de son départ ?

Avant de poursuivre sa route - car il voyait à quelques pas de là la fin de ce chemin, Adam redressa la tête en haut. Le ciel s’était obscurci à vue d'œil, et il se souvenait que dix minutes avant, il faisait grand jour, malgré l’apparition de nombreux nuages. Maintenant, tout n’était que luminosité amenuisée. L’envie de retrouver le chat était bien présente, mais la situation ne l’aiderait pas à poursuivre cette volonté.

Il remonta son col en fourrure et réajusta sa grosse veste polaire. Cela faisait bien trop longtemps qu’il était confronté à son pire ennemi. Il décida ainsi de chercher encore quelques minutes. S’il ne trouvait pas, il rebrousserait chemin jusqu’à l’académie. Il continuerait sans aucun doute sa recherche demain même.

Comme il l’avait remarqué, après quelques mètres, il regagna une autre allée. Bien qu’abandonnée, celle-ci était nettement plus large. En plus d’être large, elle donnait sur un espace ouvert, protégé par un grand toit. Et en regardant de plus près, Adam pouvait apercevoir six silhouettes. Trois d’entre elles se tenaient en retrait, observatrices. Il avait la nette impression qu’elles faisaient le guet. Deux autres encerclaient devant et derrière la plus petite.

Adam n’avait aucun mal à décrire chacun des visages qu’il voyait, même à plus d’une trentaine de mètres. Il avait toujours eu une bonne vue, et c’était l’un de ses atouts quand il avait été agent de sécurité dans un service de protection contre les intrusions. C’est comme ça qu’il pouvait apercevoir l’atmosphère qui régnait autour de la situation au loin, et qu’il remarqua le visage anxieux et oppressé de la fille encerclée.

Et cette dernière le remarqua lui aussi.

Ses cheveux verts s’agitèrent sous l’air absent, tandis que ses jambes la guidaient vers Adam. Elle s’était défait de ses sans doute agresseurs, et avait couru de toutes ses forces vers lui. Elle ne savait pas qui il était ni s’il était capable de l’aider, mais il pouvait comprendre cet espoir, l’espoir d’être sauvé face à une situation qui la dépassait. Il l’avait vu de nombreuses fois.

« Aidez-moi, ils veulent me prendre avec eux ! S’il vous plaît ! Aidez-moi ! »

Voilà plus de quarante minutes qu’il résistait au froid. Encore une vingtaine de minutes, tout au moins, et il était sûr qu’il ne serait plus en capacité de faire grand-chose. Était-il donc en état de l'aider ?

Ce n'était pas une question qu'il se posa. Capable ou non, dans le présent, elle en avait désespérément besoin.

« Sauve-toi. »

Il lui sourit, posa une main sur sa tête et se mit en avant. Une situation critique, il fallait le dire. Et même s’il était encore en capacité de combattre, pendant une vingtaine de minutes (sûrement moins en réalité), il avait juste à les garder occupés. Le combat pouvait être évité.

« Je m’en occupe. Cours. »

Même s’il ne regardait pas sa montre, il savait exactement à combien il était.

Température extérieure : 15°C.
Température corporelle : 36.3°C.


La petite silhouette verte disparut dans le couloir d’où il venait. Tandis que les cinq truands s’avançaient vers lui, il percevait une certaine colère dans l’un d’entre eux.

« T’es quoi toi, à jouer les héros ? Va retourner aider les grands-mères à traverser la route ! »

Le causeur fit un pas en avant, alors que les quatre autres restèrent en retrait, visiblement irrités. Adam n’avait pas de mal à reconnaître qu’il était à la tête de leur bande.

« Je ne peux pas vous laisser passer. »

Il s'était exprimé d'une voix ni ferme ni douce. Et de la manière dont il l'avait dit, cela sonnait plus comme une demande non négociable.

Elle lui avait demandé son aide. Il se devait de l’aider. Mais il leur laissait aussi le choix. Il savait pourtant que ça ne se passerait pas aussi facilement.
Hjalmar31 Décembre Zone Commerciale


Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité



Snowboarding on my stalker's back. (avec Hjalmar) ♦
Lun 1 Fév - 21:37
Snowbording on
my stalker's back
C'était en classe de physique-chimie qu'il avait entendu parler de lui pour la première fois. Le cours touchait à sa fin, et deux camarades s'étaient mis à discuter autour de la paillasse qui les séparait de cet élève de classe D qui aurait le pouvoir de permettre à un individu d'accéder à la totalité de ses capacités. Les premiers mots avaient suffi à lui faire tendre l'oreille, et il eut tôt fait de s'immiscer dans la conversation pour en connaître davantage sur le bonhomme. C'était un profil fascinant, excitant, il n'était donc pas surprenant qu'il ait attiré l'attention d'amateurs scientifiques en quête d'excellence. Ceci étant dit, il n'apprit son nom que plus tard, après avoir diligemment investigué auprès des élèves de sa classe. Plusieurs fois, leurs chemins se croisèrent, mais manquèrent de s’entremêler. Il l'apercevait de loin, mais comme s'il n'était qu'une illusion, chaque fois qu'il pensait s'en être approché, il n'était plus qu'un élément du passé – et c'est en ça que ce jour-là était différent.


La neige s'écrasait sous son poids, laissant des empreintes de son passage vers le centre-ville. Une fiche couche seulement recouvrait le sol, vestige de la tempête de la veille, et à plusieurs endroits, l'on décelait du verglas, signe que la température ambiante s'était réchauffée depuis. Il devait faire une quinzaine de degrés, et s'il faisait toujours froid pour la majeure partie de la population de l'île, Hjalmar, comme ses confrères nordiques, aurait jugé le temps bon et frais. Resté en uniforme par pragmatisme (sans la cravate ou le brassard toutefois), il jonchait les rues blanchies sans plus sur le dos, donnant froid aux passants qui réajustaient leurs manteaux et écharpes à son approche. Il questionnait tout le monde à sa portée, une feuille de papier à la main, visiblement à la recherche de quelqu'un, ...ou quelque chose. Pas facile à dire, lorsque l'illusion se dissipait, et que l'on découvrait le portrait qu'il avait véritablement dessiné.

Bonjour ma bonne dame, est-ce que vous auriez vu ce bel apollon dans le coin ? Lança-t-il en tendant le dessin embelli par son pouvoir.

Intriguée, la vieille dame qui promenait son chien se rapprocha pour y donner un bon coup d’œil.

Ohh my !  Vous n'avez pas menti ! Quel beau jeune homme !
N'est-ce-pas ! Répondit-il avec le même enthousiasme, souriant en sentant qu'il avait affaire à une petite curieuse. Et autant vous dire que plus les curieuses étaient âgées, plus il les préférait. Le charme du langage et mouvements de plusieurs générations en arrière, sans doute. Il aimait le contraste entre les phrases bien construites et le manque de subtilité cuisant dans les intentions. Aussi, il estimait beaucoup les personnes qui avaient su rester curieux en dépit des années d'expériences.
Que lui est-il arrivé à cet enfant ? Pas quelque chose de grave j'espère ! Avec tout ce qu'on entend en ce moment... Oh Lord ! Ne me dites pas que c'est le jeune homme qui a perdu le contrôle de son pouvoir qui s'est enfui ?
Oh noon, lança-t-il le ton grave, comme s'il était inconcevable d'imaginer qu'il puisse faire quelque chose d'aussi terrible. Rien de tout ça madame !
Aah vous me rassurez ! Apportant de toute évidence beaucoup d'importance à cette affaire qui ne la concernait pourtant ni d'eve ni d'adam, elle porta sa main libre à sa poitrine, laissant échapper un petit rire saccadé par le genre d'expiration que l'on fait lorsque l'on est soulagé. Je  me disais aussi ! Un si beau visage ne peut être coupable que de briser des coeurs ! Que lui est-il donc arrivé ?

Il prit une grande inspiration à son tour, mais une emplie de déception. Puis, après l'avoir plongé dans le suspens, il lui dit :

Il aurait... avec un...

Il y eut un moment de silence, le temps qu'elle remplisse le texte à trous avec son imagination. En soi, il n'avait rien dit. … Mais son ton l'avait peut-être induit sur une piste licencieuse, et il aurait été naif de croire qu'il n'avait pas très consciemment terminer sa réponse en glissant son regard sur l'ami à quatre pattes qui jappait au bout de sa laisse.
Effarée, la bonne dame se trouva d'abord muette face à l'interdit, et avec des yeux exorbités, s'empressa de soulever son animal du sol et de rentrer chez elle.  

Amusé, il ne put se retenir plus longtemps d'étirer un sourire en voyant la dame lui tourner le dos et murmurer un « oh mon dieu ».

Il n'avait absolument rien de fait de constructif. Même, il n'aurait pas été faux de dire qu'il avait fait tout le contraire ; mais il avait néanmoins cette sensation de satisfaction en lui, de travail bien fait. Bien souvent, les illusions ne demandaient aucun prérequis extraordinaires.

Il se mit à marcher le long du trottoir pour reprendre ses recherches plus près du centre quand une jeune femme l'alpagua à la sortie d'une ruelle, lui fonçant dans le flanc tête la première comme s'il avait été incapable de freiner à temps. Toute de suite, elle s'accrocha au grand homme qu'elle avait aperçu en train de sourire, pinçant sa veste pour le retenir. Sa peau rougie, bien qu'à moitié cachée par des mèches vertes en pagaille, et sa respiration haletante, trahissaient l'effort physique qu'elle venait d'accomplir. Elle mit un temps avant de relever son visage, et de prendre la parole. En attendant, lui jeta un regard par-dessus ses épaules frêles en se demandant quel danger elle avait ainsi fui puisqu'à première vue, elle semblait s'être fait poursuivre par un ours.

Dans.. la ruelle.. ...S'il vous plait. Des gars... Il a besoin d'aide.
Il ? Répéta-t-il, Hmm... est-ce qu'il ressemblerait à ça, ton bonhomme qui a besoin d'aide par tout hasard ?

Il se pencha sur le côté pour placer le dessin en face de ses yeux, l'air d'ignorer complètement sa demande à l'aide et d'occulter son état.

Oh, s'exclama-t-il à mi-voix en se rendant compte qu'il ne l'avait pas encore fait hôte de son illusion. My bad pour ce que tu viens de voir.

Il l'activa aussitôt, éloignant l'horrifiante réalité de ses talents.

Il avait l'expression encore brillante, et le ton mutin, et la jeune femme qui n'avait pas encore repris tous ses sens se retrouva troublée et fâchée en face de sa nonchalance. Quelques passants qui l'avaient vu débouler lancèrent des regards dans leur direction, tendant l'oreille pour saisir un bout de l'interaction, et nourrir leur curiosité sans toutefois risquer de se mêler à quelque chose qu'ils ne souhaiteraient pas.
Naturellement, elle répéta sa requête les sourcils froncés, balayant la feuille de papier qui lui tendait d'un geste de la main. Elle articulait mieux, et utilisait beaucoup de mots, agitée, pour décrire la situation, visiblement frustrée de ne pas être comprise dans l'urgence. Puis soudainement, elle s'arrêta de parler. Cinq secondes après avoir commencé. Malgré elle, son cerveau avait traité le dessin, et elle lui arracha des mains pour le scruter de plus près.

...C'EST LUI ! S'écria-t-elle, n'y croyant pas ses yeux.

Il comptait l'aider, bien sûr.
Depuis le départ, il comptait l'aider, et il s'apprêtait toujours à le faire même après avoir cru qu'elle lui mentait. Il avait seulement attendu qu'elle reprenne son souffle et lui en dise plus sur le danger qui le menaçait elle et son ami - et lui bientôt -, car contrairement aux apparences, il savait garder la tête froide et l'esprit vif dans ces circonstances.

...Bien essayé, lui répondit-il amusé, avant de poser une main sur le haut de son crâne. Je vais aller jeter un œil. Ils sont six tu dis, hm ?
Non vraiment ! C'est lui ! J'en suis sûr, c'est lui !

Il la regarda en se grattant l'oreille de son auriculaire. Elle tenait le papier si fort qu'il se froissait sous ses doigts. Il n'arrivait pas à dire si elle était secouée au point de voir ce qu'elle voulait voir, ou si elle était une excellente comédienne. Jusqu'à ce qu'elle énonce un détail révélé nul part.

Il-Il a même un uniforme comme le votre !  Mais avec une cravate ! Verte !

Ahuri, il lui reprit son dessin des mains pour vérifier, et en réalisant qu'elle parlait bien du même homme, l'ironie et excitation de la situation le poussa à un éclat de rire :

No waaay !


FLASH

Quelques secondes avant que Hjalmar apparaisse, Adam avait pu être perturbé par une impression étrange. Les bruits de la ville que l'on entendait en fond sonore dans cette partie reculée du centre avaient semblé se taire une seconde, ou plus exactement, il semblait y avoir eu un décalage de sons inhabituel. Le même, subtil, que l'on perçoit quand on avance un enregistrement audio d'une seconde. Hjalmar s'était aventuré dans la ruelle en se rendant invisible et inaudible à la silhouette qu'il avait discerné sur le bas côté, sans savoir encore qu'il s'agissait de celui qu'il recherchait. Un étudiant pour les uns, un sauveur de chat et victimes d'abus pour les autres. Il venait d'ailleurs tout juste de tourner son visage dans la même direction que le reste de son corps, quand Hjarmal fit irruption dans son champ de vision.

Caché entre une pile de cartons et des bennes à ordures, Adam le vit apparaître brusquement devant lui avec ses grands yeux bleus luisants dans la pénombre. Lui-même accroupi, ils s'échangèrent leur premier regard à même hauteur d'yeux, et en partageant une proximité très intime. Sous le choc de cette rencontre pour le moins inopinée, le brun eut un mouvement de recul et se cogna durement l'arrière du crâne contre la poubelle en métal qui lui faisait office de poste d'observation un peu plus tôt.

HOY ! Lança le grand blanc en le saluant d'une main, un sourire content et charmant aux lèvres. J'arrive pas à croire que c'est bien toi ma demoiselle en détresse. Tu sais depuis combien de temps je te cherche ?

Puis, il posa ses mains sur ses genoux, et prit appuie pour se lever de tout son long.

Je sais qu'on est censé sauver la veuve et l'orphelin sans rien espérer en retour, mais si ça nous permet de sortir de là, j'peux l'utiliser ? Ton pouvoir.
:copyright:️2981 12289 0
Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 1