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you've got a warm heart ○ Artesia
Selji M. Strand
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Selji M. Strand



you've got a warm heart ○ Artesia ♦
Dim 7 Fév - 15:46


You could still be what you want to
What you said you were when I met you
When you met me and when I met you
Medicine



les talons qui claquent dans les flaques d'eau, Selji elle traîne des pieds elle tourne en rond dans l'école l'ennui qui lui colle aux épaules, ça fait une heure qu'elle fait ça parce qu'il n'y a rien à faire aujourd'hui
c'est dimanche et les gens dorment tous, ils font la grasse matinée mais Selji elle y arrive pas
ce matin là elle s'est réveillée en sursaut, en sueur, à l'agonie
  seule dans son lit dans une chambre en désordre et maintenant elle s'en souvient
de ce qu'il s'est passé cette nuit

mais l'extérieur l'appelait alors elle est sortie par la fenêtre encore dans son pyjama, les cheveux en bataille mal attachés
la fatigue qui éreinte son visage et les jambes qui ballottent
  Selji finit par s'arrêter dans une vaste marre d'eau et elle sent la fraicheur s'infiltrer dans ses chaussons mais elle reste là sans un mot
 il a plu cette nuit et Selji, elle adore la pluie si elle pouvait elle vivrait dans l'eau
comme les poissons ! ce que ce serait bien, être un poisson dans une vague étendue d'eau
juste un vaste infini dans lequel elle pourrait être
 puis ses doigts qui viennent cogner son oreille gauche -elle n'a pas prit son appareil et c'est pour ça que le monde semble si silencieux, Selji elle a peur de finir sourde un jour

  de ne plus être capable d'entendre quoi que ce soit que ses propres vices

après quelques secondes l'étudiante s'extirpe de la flache sous ses pieds et elle s'approche de la fontaine
  mais c'est quand elle lève la tête qu'elle reconnaît l'immense perche là-bas
Selji ne l'a jamais vraiment sentie, ni même parlé alors qu'elles sont colocataires
Selji quand elle ne sent pas quelqu'un c'est viscérale
   mais les gens changent
ou du moins font comme ci, alors la fille s'approche et les bras croisés réfléchit tout en la fixant
la tête penchée en arrière -qu'est-ce qu'elle a consommé pour être aussi immense sérieusement ?
et soudain une idée qui lui traverse l'esprit, Selji elle n'a pas beaucoup de gens vraiment grands à photographier, des gens élancés et gracieux -et ça lui fait mal de l'admettre qu'Artesia l'est

Salut Arte', tu fais quoi de bon matin ?

Selji tape des pieds par terre -et ça fait des bruits vraiment désagréables, alors elle arrête et appuie simplement la plante de ses pieds contre la masse toute douce pour en extraire l'eau le plus possible
Artesia de ce qu'elle se souvient Selji, elle aime les trucs médicaux, les trucs qui touchent à la science elles devraient trouver un terrain d'entente

Si je t'entend mal c'est parce que j'ai oublié mon appareil.

tenir ses distances c'est ce qu'elle a surtout retenue d'Artesia -même si à force Selji a su s'adapter à la douleur, les chocs électriques doivent toujours être aussi peu appréciables
alors elle tient la longueur, elle reste face à elle à attendre une réponse


Selji elle a passé une mauvaise nuit dans sa chambre -du coup le matin elle est sortit prendre l'air et oh !!! elle croise sa coloc formiaoudable on fait photo ?

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Artesia N. Krömer
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Artesia N. Krömer



you've got a warm heart ○ Artesia ♦
Lun 22 Mar - 20:13


You've got a warm heart

Les années passaient, les choses changeaient et sans attendre que tu trouves un moyen de contrer leurs avancées, les grains du sablier du temps chutaient les uns après les autres.

Saisons après saisons, années après années, tes nomades habitudes suivaient la régularité de ce flot et cette fois encore, tu avais sollicité un changement de logement. Nombreuses étaient les solutions que tu avais élaborées afin de rester isolée, de créer une distance entre toi et les autres. Tu ne voulais te mêler à ceux qui pensaient, souvent à tort, être tes camardes.

Errance et insomnies, tu aimais pouvoir prendre la fuite, te réfugiant aisément dans des endroits esseulés afin de ne pas avoir à subir les émotions bien trop débordantes de ces jeunes cloitrés.

Cigarette entre les lèvres, tu avais sagement attendu que la matinée s’annonce et que la pluie passe avant d’enfin mettre le bout du nez dehors.  En ce dominical début de journée, tu savourais le silence et la paisibilité des jardins peu fréquentés.

Au sein de cette atmosphère, presque nostalgique, ton attention usuellement dispersée fut rapidement happée, hypnotisée par les apaisants clapotis de l’eau. Tu étais installée sur l’inconfortable rebord de pierre, plongée dans un presque silence sacré.

Des bruissements au loin, des pas qui s’enfonçaient dans la terre spongieuse, cette présence qui se rapprochait ne réussit à extirper ton attention de la tempête de pensées dans laquelle tu étais plongée.

«Salut Arte', tu fais quoi de bon matin ? »

Familière interpellation, il fallut quelques infimes secondes pour qu’un froncement s’installe sans perdurer sur ton front. D’une lenteur certaine, ton regard anthracite se posa sur la petite créature qui se tenait, bras croisés, non loin de toi. Selji. Ce nom traversa instantanément ton esprit alors que tu balayais minutieusement d’un apathique regard cette apparition sortie des buissons.

«Si je t'entends mal c'est parce que j'ai oublié mon appareil.»

Esquisse d’une moue presque amusée par son accoutrement, un battement de cils fut ta seule réponse, laissant un fin filet vaporeux s’échapper d’entre tes lèvres, tu ne jugeais bon de t’épuiser à communiquer davantage avec ta robuste colocataire.

« Je vois que tu cherches à passer les prochains jours à l’infirmerie. Passionnant. »

Ces mots à peine prononcés, tu te redressais, tournant les talons, tu cherchais à distancer vos deux corps, à fuir cette présence que tu savais énergique et agitée. Soudainement, tu te stoppas net et c’est les iris brillants d’intérêt que tu refis face à ta colocataire. Ton doigt se tendit vers le rebord du monument et tu ordonnas à Selji d’y prendre place, calmement.

« Assieds-toi. »

Posant ton fessier sur l'endroit que tu avais quitté, une jambe par-dessus de l’autre, tu pivotais légèrement ton corps en la direction de la jeune fille qui avait su piquer ta curiosité, suscitant, momentanément, l’intérêt qu’il te manquait pour entamer un semblant de dialogue avec elle.  Une distance de sécurité instaurée entre vous, tu laissas quelques secondes s’écouler avant de l’interroger, de but en blanc.

« Donc, tu es sourde ? »

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Selji M. Strand
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Selji M. Strand



you've got a warm heart ○ Artesia ♦
Sam 27 Mar - 12:24


You could still be what you want to
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Medicine



les yeux qui se promènent autour d'elle, Selji masse doucement ses doigts qui sont enroulés contre le creux de ses reins -Artesia elle est grande, elle est jolie, elle est majestueuse
c'est ce que Selji elle aurait aimé être
mais Selji elle est petite, menue à l'apparence frêle -bien que ce soit loin d'être le cas, ça reste quand même irritant alors elle a fini par jalouser les jolies filles
celles qui sont sûrs d'elles, celles qui s'élancent sans peur dans le vide
lorsque sa colocataire évoque un passage à l'infirmerie Selji abaisse ses prunelles vives sur ses pieds, elle tombe rarement maintenant qu'elle y pense, peut-être les siestes dans le froid glacial lui a donné plus de résistance même si elle n'en est pas vraiment sûr
alors elle souffle du nez, un fin sourire sur les lèvres, Selji relève la tête en gloussant tout bas

C'est pas un peu d'eau dans mes pantoufles qui vont me tuer. Crois-moi.

la poitrine qui se bombe par réflexe, Selji arque un sourcil lorsque Artesia lui ordonne de s'asseoir, du moins pour le petit être froid, l'intonation lui soufflé que c'était un ordre et non un conseil
alors ses sourcils se froncent légèrement et ses poings se resserrent contre son dos avec lesquelles elle tirent nerveusement son haut
Selji t'aimes pas les gens malpolis, ceux qui ne disent pas les politesses et qui s'adressent à toi sans employer les formes
et pourtant t'es de ce genre là, à jamais dire s'il-te-plaît comme si tout te revenait de droit


néanmoins elle ne dit rien, garde le même sourire qui s'agrandit encore un peu et elle s'installe sur le rebord glacé en ciment sans dire un mot, elle fixe les lèvres d'Artesia puis plonge ses prunelles dans les siennes -parfois quand Selji n'a pas envie d'écouter la voix pénible de ses camarades, elle se contente de lire sur les lèvres ou parfois, elle n'écoute simplement pas
comme si ça ne l'intéressait pas, comme si elle avait mieux à faire

Faut croire. Je sais plus trop quand c'est arrivé, mais à force des chocs avec mon pouvoir boum, no more son !

Selji rigole et se penche vers l'avant, les mains qui viennent se nicher entre ses cuisses qu'elle resserrent l'une contre l'autre pour les réchauffer un peu -ça remonte à quelques années maintenant, et parfois Selji n'entend rien pendant des jours lorsque les coups sont trop violents
si violent qu'elle a l'impression que c'est son corps entier qui va se briser sous la fougue et la violence
elle redresse l'échine en inspirant longuement l'air humide du matin puis regarde la fumée s'échapper des lèvres de sa copine, les paupières qui se plissent puis qui se ferment totalement

Tu veux savoir quoi exactement ? Ce que ça fait d'être malentendante ? Comment j'enfile mon appareil mmh ?

les sourcils qui se haussent et s'abaissent comme si sa proposition avait une connotation plus que louche, Selji se met à rire bêtement, dépose ses mains derrière elle pour s'agripper fermement au rebord et agiter ses pieds, manquant de frôler les genoux d'Artesia -elle veut jouer avec le feu

Selji elle a en travers l'ordre qu'Artesia lui donne (oui c'est juste assied toi mais Selji et l'autorité ça fait quinze on le sait) néanmoins elle s'exécute et répond à sa question avant de lui demander en retour si elle en a des plus précises ((et elle essaie de la toucher avec son chausson mais elle va juste s'électrocuter cette cnne et ce sera cheh))

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Artesia N. Krömer
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Artesia N. Krömer



you've got a warm heart ○ Artesia ♦
Ven 9 Avr - 23:23


You've got a warm heart

À moitié attentive aux réactions de ta colocataire, tu étais entrain de perdre le fil. Tu glissais, doucement mais surement, dans le monde embrumé de tes pensées. Ton esprit était débordé. Il était envahi. Devant tes yeux défilaient des mots. Surdité. Pathologie. Perte partielle ou totale de la perceptions du son. Des sons. Tu n’étais pas capable de relever le semblant d’hardiesse dont la petite demoiselle semblait faire preuve. Par simple réflexe, tes iris continuaient de suivre ses mouvements. Classement par degré. Traitements possibles. Obéissant à ta demande, la jeune fille avait pris place à tes côtés. Il te fallut quelques secondes et plusieurs clignements d’yeux afin de t’extraire de cette courte torpeur et de pouvoir te concentrer sur les informations qui t’étaient apportées.

«Faut croire. Je sais plus trop quand c'est arrivé, mais à force des chocs avec mon pouvoir boum, no more son !»

Un choc. La surdité pouvait être d’origine médicale ou traumatique. C’était donc cela, un traumatisme. C’est avec davantage d’attention que tu observas ce petit corps qui était loin d’être fait de porcelaine. Tu le savais ; Selji n’était pas frêle. Elle qui avait enfouit ses mains contre ses cuisses, clamait ne pas craindre l’humidité et la fraicheur à laquelle elle exposait ses extrémités. Tu n’étais inquiétée et sa réponse te convenait.

«Tu veux savoir quoi exactement ? Ce que ça fait d'être malentendante ? Comment j'enfile mon appareil mmh ?»

Alors que tu n’avais que détourné la tête, expirant un filet de fumée, du coin de l’œil tu aperçus un furtif mouvement. Si grande était la tentation de ne pas agir, de laisser la jeune inconsciente expérimenter une décharge à la hauteur de sa bêtise, tu savais que les conséquences de ce contact inopiné seraient plus douloureuses pour toi que pour elle. Vive, tu arrêtas le mouvement du chausson du bout de ton index

« J’ai connaissance du fonctionnement d’un appareil auditif. », repoussant doucement son pied humide, calmement, tu récitas des mots qui étaient gravés dans ta mémoire, « Il est dit que la surdité nécessite une prise en charge précoce pour que l’individu puisse se développer et tisser des liens sociaux. C’est pour cela qu’on apprend la langue des signes et la lecture labiale aux enfants...

Tu interrompis ton récit théorique, esquissant une moue amusée. Tu étais intriguée, il n’y avait plus de doute possible. Selji était parvenue à te faire aligner plus de trois mots à la suite. Écrasant ton mégot, tu soufflas une dernière fois.

« Pourquoi oublies-tu ton appareil ? N’est-ce pas problématique pour ta scolarité et ton quotidien ? » Le petit déchet fut déposé sur le rebord. Ta paume désormais libre entoura la pierre alors que tu constatais, neutre, « Tu as un handicap et tu es arrivée au sommet de la hiérarchie scolaire de cette académie malgré tout. » Tes iris étaient posés sur la jeune fille lorsque tu conclus « Selji, tu es plus ambitieuse que la moitié de l’académie tout en étant désavantagée. »

Tes paroles n’avaient pour but de complimenter mais d’émettre une constatation. Bien des élèves fréquentaient les murs de cet établissement, beaucoup avaient des limites, des démons personnels et rares étaient ceux qui parvenaient à les dompter afin de se hisser toujours plus haut, afin d'atteindre l'hégémonie.  



Spoiler:
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Selji M. Strand
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Selji M. Strand



you've got a warm heart ○ Artesia ♦
Sam 17 Avr - 14:01


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Selji perd peu à peu ce large sourire qui s'était immiscé sur son visage, le yeux rivés dans ceux de sa colocataire, ses mains se dégagent de ses cuisses et viennent se poser derrière elle, le dos qui s'arrondit légèrement lorsqu'elle s'avachie
rare sont les fois où elle évoque ce problème de surdité, parce qu'elle ne pense pas que ce soit intéressant, que ça serve à quelque chose que les autres soient au courant de cet éventuel handicap
le problème étant arrivé assez tard, tu as fini par t'y faire, tu as laissé tomber le fait qu'un jour tu puisses entendre à nouveau et tu t'es même préparé à la probabilité qu'un jour, un choc trop fort, un contre-coup trop violent vienne réduire ton autre tympan à néant
que dans ta tête tu n'entendes que ta propre voix, tout le temps, rien d'autre que tes propres pensées et que le monde autour de toi ne fasse plus écho dans tes oreilles
que les voix qui bercent tes journées s'éteignent et que tu finisses par t'emmurer dans le silence de la solitude
ce à quoi tu t'habitues depuis trop longtemps déjà et qui gratte frénétiquement dans ta poitrine et pourtant
pourtant t'arrives pas à t'en défaire


C'est arrivé assez tard pour ma part, j'ai appris la langue des signes britannique et celle de mon pays, mais je m'en sers pas spécialement. Et je sais lire sur les lèvres.

Selji signe une phrase dans sa langue maternelle, un léger rictus aux coins des lèvres qui s'achève immédiatement lorsqu'Artesia évoque sa scolarité
elle déglutit un peu et l'écoute vulgairement, les prunelles qui regardent ses lèvres bouger puis elles remontent jusque voir son regard glacé
Selji elle estime mérité amplement sa place selon-elle, un travail acharné et des heures de sommeil en moins pour parvenir à faire partie du haut du tableau, et ce avec un handicap en plus, une difficulté acerbe à s'ouvrir aux autres
personne ne prendra sa place et ne lui fera croire le contraire
dans un mouvement presque las, la brune hausse les épaules et redresse l'échine pour pouvoir faire craquer ses omoplates et ses vertèbres dans un bruit grave

Bien-sûr que je le suis. Et je mettrais à terre tous les rats qui essaieront de prendre ma place. Qu'ils restent en bas du classement et qu'on me laisse en tête de liste.

la voix plus agressive et l'air plus sérieux, ce sont tes doigts qui viennent s'embrasser les uns dans les autres et toi qui regarde Artesia, cette fille qui doit être aussi ambitieuse que toi
beaucoup de gens ont de l'ambition mais au final, ils ne sont pas beaucoup à parvenir aussi haut et à briller si fort
puis tu t'abaisses vers l'avant pour bailler sans qu'on ne te voit, ne bouge plus et te laisse glisser hors du ciment encore frais
rester en place c'est trop dur pour toi -c'est ce qui te fait batailler pendant les cours, ce ne sont pas tes problèmes auditifs, le fait que parfois il y a tellement de bruit autour de toi que tu doives plaquer tes mains contre tes oreilles, que tu demandes de répéter inlassablement et qu'on ne te réponde pas
 c'est restreindre tes mouvements qui est le plus dur
ne pas s'agiter de trop, ne pas se lever en plein cours pour faire un tour de classe et revenir s'asseoir, se concentrer sur ton travail sans être happée par la pluie qui s'abat à l'extérieur


le problème n'a jamais été d'ordre physique mais peut-être psychologique, Selji elle n'a jamais cherché à consulter quant à ce problème d'hyperactivité, elle a toujours vécue avec et ça ne lui a jamais posé de soucis jusqu'à ces derniers-temps
mais parfois travailler c'est comme une torture qu'on lui inflige, les yeux plantés sur les chiffres qui se dessinent sous ses doigts, les voix qui pénètrent sa tête et qui lui ordonnent de tout laisser en plan

Non, c'est pas tant ma surdité le problème. Le plus gros problème que j'ai c'est que je tiens pas en place du tout, j'ai vraiment du mal à tenir la cadence parfois.

et pourtant, elle fait de son mieux et se hisse toujours à la première place, parce que sans ça Selji elle n'est pas sûr d'avoir une quelconque autre valeur, il n'y aurait rien pour la différencier des autres ici qui sont déjà tellement mieux qu'elle
qui ont plus de qualités désirables, des physiques plus avantageux  
  et c'est lorsqu'elle relève la tête vers Artesia qu'elle lui sourit finalement, grattant sa nuque pour finalement s'adosser contre le marbre de la fontaine, retenant un long frisson qui vient hérisser son épiderme
la condescendance dans la voix et un air plus qu'orgueilleux dans la lucarne
Selji fixe la femme face à elle

Malgré tous je suis quand même en haut du panier, donc c'est que l'handicap doit pas être un si gros problème. Pour moi en tout cas.


Selji elle explique ses soucis à Artesia et que le problème principal c'est pas vraiment son oreille pour le coup mais plutôt son coté trop actif et que c'est devenu super dur de gérer ça pendant les cours -mais qu'elle y arrive quand même (même si elle est pas sûr que ça va durer)

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