Flash'n'Dash

Esther est capable de se téléporter sur une distance d'environs 5m. Sa téléportation fonctionne comme une sorte de "boost" qui la propulse à l'endroit souhaité, ce qui fait qu'elle ne peut pas traverser les murs, objets, ou personne sur sa route. Elle rentre donc dedans avec force. Au mieux, elle leur coupe le souffle. En revanche, si elle se jetait tête la première contre un mur, elle se fracasserait probablement le crâne.

Son pouvoir ne possède pas vraiment de limite, cependant, elle n'arrive pas à se téléporter plus de trois fois de suite par tranche d'heure. Après un saut, elle est essoufflée, après trois, elle commence à perdre l'équilibre, comme si elle avait une chute de tension et doit manger ou boire quelque chose de sucré pour retrouver des forces.  Eh oui, cet incroyable don ne l'empêchera donc pas d'arriver en retard. En revanche, l'accélération entraine une force qui permet de prendre en puissance, elle peut donc faire des entrée fracassante à travers les vitres, par exemple.

Son pouvoir s'active simplement à la volonté d'être ailleurs et la propulsion fonctionne selon la façon dont ses pieds sont orientés. Par exemple, si elle est plutôt sur les talons, elle sera envoyée vers l'arrière et si elle est sur la pointe des pieds, vers l'avant. Bien à plat, vers le haut, etc. A elle de bien gérer ses mouvements, donc.

Physique

S’il fallait résumer Esther, on pourrait dire qu’elle a « la tête de l’emploi ». Lorsqu’on la croise, on voit tout de suite qu’elle est athlétique et légèrement superficielle, du moins, en apparence. En d’autres circonstances, Esther pourrait facilement passer inaperçu. En effet, il n’y a rien de particulier dans son physique. Que ce soit ces grands yeux bleus ou ses longs cheveux bruns - qu’elle teint parfois en violet à l’aide de teinture temporaire ou semi-permanente. Elle n’est pas non plus particulièrement grande ni mince. Néanmoins, elle possède une silhouette sportive qu’elle prend soin d’entretenir grâce à sa spécialisation, et à travers des entrainement personnel. Elle est, comme la plupart des jeunes de son âge, très à cheval sur les apparences et intransigeante sur l’image qu’elle veut donner. Ce qui peut parfois surprendre sont les surprenantes mesures capillaires qu’elle met en place pour adopter des coiffures originales.

Cependant voilà, se fondre dans la masse, ce n’est pas trop son truc. En effet, pour se démarquer, la jeune femme s’est forgé un style bien à elle, et à la pointe de la mode actuelle. Malgré ses origines européennes, elle est fort influencée par le style vestimentaire des idoles japonaises. C’est pourquoi elle s’habille avec des vêtements voyant et court, presque fluorescent.

Mental

Esther est fière comme un paon. Elle a un ego parfois surdimensionné qui cache un profond manque de confiance en soi. Elle est constamment dans l’excès, persuadée que c’est le meilleur moyen de bien s’intégrer dans son cursus. Cependant, ce caractère tend à s’adoucir lorsque l’on fait partie de son entourage proche. C’est dans des moments calmes et restreint qu’elle dévoile parfois une sensibilité bien cachée. Notamment à travers l’art qu’elle affectionne beaucoup, mais pas autant que le sport.

Cette jeune demoiselle n’est pas des plus brillante. Elle pourrait, si elle se mettait à travailler mais elle est plutôt du genre à faire le moins d’effort possible. Esther est une adepte de la procrastination, en fait, elle pourrait même en être la définition. Tout ce qui ne touche pas directement ses centres d’intérêts est constamment relayé au fond du fond de son esprit, jusqu’à la deadline, quand il y en a une. Sinon … Eh bien… Passons à la suite.

Avec elle, il n’existe pas de demi-mesure. En général, c’est plutôt « ça passe ou ça casse ». Les raisons sont entre-autre sa sincérité un peu cash. Autrement dit, elle n’a pas sa langue dans sa poche et elle n’a pas peur de faire savoir ses idées. Elle n’ira cependant pas jusqu’au conflit pour les imposer. Dans ces moments là, si elle voit que le dialogue risque de tourner en rond, elle renonce – le plus souvent avec un soupir et haussement d’épaule – sans changer d’avis pour autant. C’est effectivement une grosse têtue, on peut le dire comme ça.

Histoire

Bon d’accord, c’est peut-être un peu facile. En vérité cela veut simplement dire que la découverte de son don est en réalité la seule chose notable de sa vie. Esther est née dans un petit village anglais situé près de Cardiff. Ses deux parents appartenaient à la classe moyenne, son père comme agent de sécurité et sa mère comme puéricultrice. Il est presque impensable d’imaginer qu’avec des parents aussi tourné vers les autres, Esther soit aussi … Egocentrique.

Pour subvenir à ses besoins, ses parents se sont lancés à corps perdus dans leurs métiers. Mais petite, tout ce qu’elle voulait évidemment c’était des parents qui fassent des activités avec elle. En grandissant, elle comprit que la seule personne qui s’occuperait toujours d’elle, c’était elle-même. Ses relations se sont alors détériorés – le début de l’adolescence dans toute sa splendeur. Ses notes commencèrent à pâtir de son je-m’en-foutisme latent et sa moyenne dégringola à la limite de l’acceptable. Les disputes entre ses parents et elle ne faisaient qu’accentuer son malaise. Un malaise qu’elle n’avait pas à cerner et de fait, encore moins à exprimer. Excédés par son attitude, ses parents commençaient à se questionner sur les meilleures démarches à mettre en œuvre pour retrouver leur enfant. Influencée par des jeunes un peu plus vieux, l’adolescente bravait le couvre-feu pour sortir en douce.

Ce fût ce soir là que son don apparut pour la première fois. Esther avait fêté ses treize ans quelques mois plus tôt. Elle avait demandé la permission de sortie pour marquer le coup avec ses connaissances peu recommandable, et évidemment, en bons parents, ils avaient refusés. Frustrée de cette réponse, la jeune demoiselle avait patiemment attendu qu’ils s’endorment pour filer en catimini. Comme on aurait pu s’en douter, ses fréquentations l’incitèrent à dérober des objets dans une supérette ouverte tard la nuit. Malheureusement pour elle, le gérant possédait des caméras et il aperçu le méfait. Il tenta de la retenir en l’attrapant par le poignet : « Tu paies ou tu remets ! ». Visiblement, il s’attendait à croiser une récidiviste car quand il constata le jeune âge de la jeune fille, son regard s’écarquilla avant de se faire insistant : « Où sont tes parents ? Ils savent que tu es dehors ?! ».

Le regard d’Esther cherchait le soutien de ses « amis » mais elle constata avec horreur qu’ils avaient tous filés à l’anglaise. Un étrange sentiment de colère s’empara d’elle. En tentant de se dégager, elle sentit une poussée et une force qu’elle n’avait jusque là pas soupçonné. Le bruit de verre et la douleur sur son arrière-train ne l’aidèrent pas le moins du monde à comprendre ce qu’il s’était produit. En revanche, elle se souvint très clairement l’homme assommé à ses côtés. Tétanisée, elle observa les environs. Une minute, dix, trente ? Aucune idée. La police et une ambulance finirent par arriver. Par chance, elle n’avait que des blessures mineures. Elle donna bon gré mal gré ses coordonnées aux policiers et ses parents arrivèrent en trombe.

Par chance, l’homme ne se souvenait pas précisément de ce qui s’était produit, la jeune fille présenta ses excuses et ses parents prirent des heures supplémentaires pour rembourser le prix des réparations de la supérette. Quelques jours plus tard, Esther fût appelée par ses parents, une lettre ouverte trônaient au milieu de la table et ils abordaient un air grave. S’en suivit une discussion animée où elle refusa catégoriquement de quitter la ville. Mais c’était à ses parents de décider de son cursus et elle fut expédiée ni une ni deux à l’académie Swish.

Au début, elle mit tout en œuvre pour se faire renvoyer sans cérémonie chez ses parents – Malgré qu’elle ne leur écrivait que très rarement, elle se doutait cependant qu’ils étaient mis au courant de ses bêtises. Malgré une intelligence relative et son ingéniosité au service de plans abracadabrantesques, ses notes frôlaient à peine la moyenne. Cependant, il en fallait bien plus ici pour surprendre l’équipe pédagogique. Ses plans ayant tous échoué, elle avait finit par s’habituer à la vie de l’académie en devenant une trouble-fête. Néanmoins, elle avait trouver ses marques et une place, même quelques amis fidèles, contrairement à ceux qu’elle croyait avoir chez elle. Son tempérament se calma donc naturellement et elle réalisa qu’elle allait bientôt fêter ses 5 ans sur l’île.