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i take his hand we sink ○ Sören Herrera
Sören Herrera
Messages : 23
Date d'inscription : 26/02/2021
Groupe : Classe D
Sören Herrera



i take his hand we sink ○ Sören Herrera ♦
Ven 26 Fév - 1:26


It's chaos, confusion and wholly unworthy
Of feeding and it's wholly untrue
Sören Herrera [ 18 ]   [FULLMETAL ALCHEMIST]   [Edward Elric]

Can you hear me Achilles?
I'm talking to you
Achilles come down

prénom&nom Sören Herrera
surnoms
demi-portion ○ le nain de jardin ○ bouffon
âge 18
date d'anniversaire 20 juin 2002
nationalité allemande espagnole
classe D
année sixième
spécialité○s architecture
métier glandeur
orientation sexuelle présumé hétérosexuel mais il en sait rien en réalité
langues parlés
français ○ allemand ○ anglais ○ espagnol ○ catalan (il essaie d'apprendre)

PROJECTION ASTRALE



allongé sur ton lit d'hôpital t'es soudainement apparu dans ton ancienne demeure, il n'y a plus rien juste l'odeur du brûlée le désespoir et la tristesse puantes du lieu

c'est ça ton pouvoir Sören, c'est ça la projection astrale
toi qui es capable de séparer ton esprit de ton corps pour te rendre dans n'importe quel lieu tant que tu connais la position géographique -à l'aide de coordonnées, de photographies ou encore simplement de détails (les détails c'est toutefois pas la meilleure chose à faire, à part que ce soit du précis précis quoi)
t'arrives à te retrouver dans un lieu que tu connais pas à sentir les choses qui découlent de ces endroits -et ça te fait frissonner ça te donne envie de vomir de tout arrêter
être séparer de ton corps c'est difficile en sachant ce que tu as déjà perdu et on t'affuble d'un tel pouvoir -l'ironie du sort n'est ce pas !

ainsi Sören peut aisément se rendre dans un endroit pour en découvrir les secrets -le jeune homme ne peut pas se faire voir lors de ses errances à l'exception de ceux possédants des pouvoirs psychiques (mais ça il n'en sait rien pour le moment, étant un pouvoir basé sur le mental il va de soi que ceux dotés des mêmes dons peuvent le voir)
il n'a pas besoin de bouger et ça lui facilite les choses -il doit simplement faire le vide  dans sa tête et se projeter dans l'endroit voulu afin d'y être comme si Sören n'était qu'un fantôme pour voir ce qu'il s'y passe et d'y entendre ce dont il a besoin -il peut aussi ressentir les énergies de l'endroit et les émotions qu'il s'en dégagent -la tristesse, la mélancolie, la rancœur, la solitude...
plus la distance est loin de là où il se trouve plus le temps à l'extérieur de son corps est réduite -si d'ordinaire il peut tenir cinq minutes, un lieu qui se trouve complètement de l'autre côté du globe sera drôlement dur à tenir, au maximum une minute si ce n'est pas moins
le blondinet ne peut pas être physiquement blessé dans les endroits où il va, néanmoins si son corps subit trop de coups ou de pressions il est capable de le ressentir et ça peut troubler le temps qu'il met à revenir ou au contraire, à rester

ainsi son pouvoir présente certains problèmes -si Sören est capable de contrôler quand il veut se projeter hors de sa personne il lui arrive de se voir expulser de son entre de chair lorsqu'il somnole et qu'il se détend trop, ça peut carrément lui arriver pendant les cours (de se voir en train de dormir sur la table, le menton enfoncé dans la paume de sa main)
de cette façon le plus gros soucis reste le temps hors de son propre corps, il est impossible pour lui comme évoqué précédemment de laisser vagabonder son esprit librement et s'il met trop de temps
il y a de nombreux risques : hallucinations visuelles puis sonores, perte d'odorat, vertiges et enfin le noir complet
le malaise voir même le coma


le corps ne peut subsister sans l'esprit mais l'esprit n'a nul besoin de corps


c'est ce que Sören se répète et c'est ce qui finira par arriver s'il se perd dans les entrailles de ses voyages
lorsqu'il parvient à retrouver son entre de chair c'est souvent en sursaut que Sören se réveille -la sensation de retourner de là d'où il vient c'est désagréable parce que le voilà submergé par tout ce qu'il vient de voir, de sentir et d'éprouver

facts

Sören se déplace parfois en fauteuil roulant s'il est seul et fatigué à cause de sa maladie ○ il a le bras gauche drôlement dessiné à force de s'en servir ○ il a appris à réécrire de la main opposée à la droite mais c'est toujours compliqué et il abandonne souvent ○ sur le haut de sa clavicule droite il a trois grosses cicatrices jusque son dos ○ des petites traces de brûlures au niveau des bras et du dos ○
Sören a une hypertension pulmonaire c'est la raison pour laquelle les activités sont réduites pour lui ○ des douleurs thoraciques lorsqu'il s'épuise, il peut faire des malaises et tousser du sang ○ il était bon en combat rapproché mais sa santé aujourd'hui lui empêche les activités physiques intenses ○ l'espagnol peut néanmoins faire des activités sportives comme la musculation ou de la natation mais surtout de la marche ○ Sören prend un traitement quotidien et va souvent à l'hôpital pour être sûr que tout va bien ○ la forme de sa maladie n'est pas des plus sévères mais il reste néanmoins assez fragile ○
Sören ne travaille pas beaucoup, il ne prend jamais de notes non plus ○ pas parce qu'il ne veut pas mais parce qu'écrire du bras gauche l'emmerde plus qu'autre chose ○ il arrive à écrire du bras droit mais plus aussi bien qu'avant ○
Sören porte souvent des gants en dehors de l'école ○ il a encore parfois des douleurs fantômes et ça le fait chier ○ il est pas très grand et il dit qu'il va encore grandir quand on lui fait remarquer (loser)

santé

différence○s physique○s
prothèse métallique bras droit
allergies
la pistache ○ les crevettes

physique


tu n'es pas très grand Sören, à peine un mètre soixante pour cinquante neuf kilo', c'est vraiment peu tu sais -mais tu dois le savoir parce que les brimades sur ta taille c'était fréquent et pourtant tu te laisses pas marcher dessus parce que tu sais porter tes coups
tu sais où enfoncer tes poings pour que ça fasse mal, te battre c'est devenu difficile maintenant mais ton poing de métal collé dans ce petit nerf tu sais, situé au niveau de la mâchoire ça en surprend toujours plus d'un, toi qui est si souvent affublé de gants
les gens ne savent pas que ton bras droit est un outil mécanique -un ustensile devenu aujourd'hui indispensable, il ne fait plus qu'un avec toi et toi tu ne fais qu'un avec lui
ton bras supporte les chocs violents mais en reste néanmoins fragile -le coup de trop est c'est le drame, il peut littéralement tomber en pièces
les températures froides sont aussi une source d'angoisse pour toi, plus l'environnement est froid plus tu as du mal à te servir de l'objet de métal qui grippe et devient une source de douleur intense, néanmoins l'eau n'est pas un problème l'appareil étant étanche
malheureusement le retirer c'est devenu pénible
la douleur que ça engendre lorsque ça s'arrache de ton épiderme et que tu le remets
les affres qui parcourent ta peau  la sensation de tes nerfs qui se reconnectent
c'est une sensation à laquelle tu ne t'habitues pas, à laquelle tu n'arrives pas à te faire avec le temps

et cette sensation de vide quand tu caresses ton propre corps, que tu déposes cette main sur ton épaule pour palper les cicatrices qui se sont dessinés avec les opérations
tu ne sens rien que le métal froid qui vient glisser sur ta peau
que tu passes tes doigts dans ta longue chevelure blonde, flamboyante comme les rayons du soleil, une chevelure douce et fine que tu tresses souvent car elle arrive presque sous tes omoplates maintenant
et puis que dire de ce visage d'ange que tu as Sören
de grands yeux ambrés qui voient le monde avec autant d'appréhension qu'auparavant et pourtant si curieux  à l'affût de chaque choses qui t'entoures

tu portes souvent les mêmes vêtements, des trucs sombres des trucs qui serrent ton corps svelte et légèrement musclé, dessiné par le temps que tu passes à t'entraîner
tellement que tu es devenu un petit prodige du combat rapproché et c'est pour ça que ton poing de métal est devenu ton plus proche compagnon ton plus fidèle ami
malheureusement pour toi ta santé est fragile, tes mouvements aussi le sont devenus
alors tu évites les problèmes et tu évites d'user de ta force physique, tu essaies d'entraîner ton mental maintenant

mais si on parlait de ta santé physique cette fois Sören et qu'on s'y attardait un peu
les traumatisme de l'enfance t'ont empêcher de te développer correctement, à enchaîner les problèmes nerveux, les maladies et te voilà aujourd'hui
capable du meilleur et pourtant
tu ne peux pas en faire autant que tu le voudrais parce que ton corps le refuse
Sören ton corps parfois il te crie d'arrêter tout ce carnage, d'arrêter de frapper aussi fort dans les murs et tu continues jusqu'à t'épuiser
parce que ça t'insupportes d'être incapable de tenir la cadence, de ne plus être capable de rester debout des heures entières, de pouvoir montrer ce que tu vaux aux autres
à devoir te trimballer parfois ce maudit fauteuil roulant pour être sûr de ne pas t'écrouler au mauvais moment, à être un poids autour de toi

personnalité



l'air aussi renfrogné que d'habitude, Sören t'as beau avoir l'air las de tout ce qui se passe autour de toi
t'es pas vraiment comme ça dans le fond, t'es un type agréable et souriant quand on te connaît un peu
t'aimes discuter avec les gens dire ce que tu penses de ce que tu vois autour de toi, ce que tu penses d'eux et t'es peut-être un peu trop franc pour être honnête Sören, y a trop de gens pas prêts à ce qu'on soit aussi direct avec eux alors tu t'attires souvent des ennuies mais ça ne t'empêche pas de recommencer
parce que c'est dans ta nature d'être chiant et casse-pied, de chercher les noises aux gens autour de toi mais c'est plus fort que toi
t'aimes trop voir les autres réagir au quart de tour à ce que tu déblatères parce qu'on ne s'attend jamais à rien venant de toi -et pourtant !

toujours le même sourire moqueur aux lèvres quand on te parle -Sören t'es un sacré connard parfois, t'as pas la parole douce et t'es peut-être trop cru quand tu t'adresses à certaines personnes
tu prends pas le temps de réfléchir à ce que tu racontes à ce que t'annonces
parce que t'as toujours eu la fâcheuse manie de dire ce qu'il te passe par la tête sans te préoccuper des conséquences
et tu t'en mords toujours les doigts -derrière tes airs de grand gaillard qui se fiche de tout t'es drôlement sensible, tu te sens trop souvent seul quand tu ne vois plus personne pendant trop longtemps et c'est comme ça que tu deviens si facilement dépendant des autres
Sören t'es vraiment bête à autant t'accrocher à des gens comme s'ils étaient ta bouée de sauvetage
personne ne peut te sauver
à part toi même
et c'est un concept que Sören ne comprend pas vraiment -lui il préfère se dédier aux autres
à les aider et à les accompagner, tant pis si de son côté ça en pâtit
le garçon n'est plus à ça prêt

t'es aussi vachement tactile Sören faut le souligner -serrer les gens qui te sont proches, balader tes mains sur le dos de tes copains c'est aussi devenu une vilaine habitude dont t'arrives plus à te débarrasser : tu peux pas garder tes mains dans les poches plus de cinq minutes c'est beaucoup trop difficile pour toi
et t'as beau te prendre des claques sur la nuque parce que tu deviens trop invasif tu recommences toujours -comme si tes mains se déplacer d'elles-mêmes...
un espèce de manque que tu cherches à combler -difficile et rude, t'arrives pourtant pas à le remplir ce vide Sören, malgré les belles paroles et les mains que tu tends
du moins c'est ce que tu penses parfois mais quand tu regardes devant toi, t'es pas vraiment tout seul et ça te soulage de voir que la main que tu tends, y a toujours des gens biens pour l'attraper

on va pas non plus se mentir mon grand, t'es vachement niais quand t'as un coup de foudre -peut-être trop mielleux mais toujours un abruti de première : t'es incapable de montrer correctement ce que tu ressens alors c'est avec maladresse que tu jettes ton amour au visage de l'autre à l'aide de petites piques, de vilaines blagues parce que t'es trop habitué à ce petit jeu vicieux que t'as instauré avec les gens autour de toi
à instaurer ce chaud-froid permanent entre toi et les autres

t'as de vilains défauts Sören, t'es bagarreur t'as toujours envie d'en découdre quand on te traite d'incompétent, d'assisté et c'est les autres qui vont pâtir et toi par la suite
t'évites toujours d'avoir à user de tes poings parce que tu sais que ton rythme cardiaque va augmenter que tu risques de t'évanouir et pourtant -ce sont les dents serrées que t'écrases tes phalanges de métal contre la joue de ces abrutis qui se payent ta gueule
t'es arrogant comme pas possible -trop fier et trop orgueilleux
t'aimes aider les autres mais tu refuses qu'on te vienne en aider c'est comme avouer que t'es faible que t'es un incapable
un incapable pas capable de parvenir à tenir la route et ça
ça t'arraches les tripes quand on te le fait remarquer, qu'on te le crache au visage comme une vérité béante que tu connais déjà et que tu préfères ignorer

t'es aussi un bel idiot sur les bords -si tu réfléchis jamais à ce que tu dis, tu penses jamais non plus à ce que tu fais t'es trop impulsif t'agis au bon vouloir de ce que te dictes ta tête aux choses les plus stupides et derrière t'assumeras les conséquences même si ça te fait chier parce qu'au final, tu t'es bien amusé et c'est le principal

malgré tout ça Sören t'essaies de rester positif, optimiste
t'essaies de voir le bon côté des choses, de la vie, des gens
de toi même
mais c'est pas facile de garder la tête hors de l'eau alors tu fais de ton mieux même si parfois tu te rates


qualités
agréable ○ altruiste ○ persévérant (quand il veut) ○ franc ○ sentimental ○ niais ○ câlin ○ fidèle et loyal ○ autonome
défauts
mauvais perdant ○ bavard ○ hargneux ○ franc ○ arrogant ○ fourbe ○ friand de ragots ○ impulsif ○

How the most dangerous thing is to love
How you will heal and you'll rise above
Crowned by an overture bold and beyond
Ah, it's more courageous to overcome



i'll drown when i see you
[tw : violence]

une histoire banale pour un enfant banal
enfin c'est ce que tu te dis mais honnêtement
y a vraiment rien de banal chez toi Sören comme chez n'importe qui
la banalité c'est un concept utilisé pour parler des choses futiles du quotidien
des choses répétitives qui se produisent sans que tu t'en rendes compte
sans que ça t'étonne
comme la violence qu'est devenue une banalité, ces vidéos emplies de haine que tu vois circuler et auxquels tu as arrêté de penser
comme si ça glissait sur ta peau beige

les jours se ressemblent et sont lents, moroses, mous

aujourd'hui t'as huit ans, t'es assis entre tous tes copains de l'école et tu souffles tes bougies
fier de toi, le torse bombé comme un coq
t'es un gentil garçon Sören, t'es docile, obéissant et sage mais pourtant
 pourtant
quand tu lèves ces yeux ambrés vers ton père il n'y a que du mépris dans ses prunelles vertes
un regard qui te fuit comme  si t'avais la peste, que t'allais le rendre malade au moindre coup d'œil
t'es obligé de retenir ta respiration pour ne pas avoir l'impression de tomber
comme si à chaque fois qu'il tournait la tête c'était un coup entre tes côtes qui te couper le souffle
 t'as du mal à respirer et te voilà qui suffoque autour de la table, à tenir ta poitrine comme si elle allait exploser
ils ont beau te rassurer c'est pas eux qui devraient le faire, maman elle court jusque toi, elle t'enlace et te susurre des mots doux à l'oreille
une brève accalmie qui tinte dans tes tympans, tu regardes cette si jolie dame que tu as là, une si jolie maman qui est toujours là pour toi
 mais tu peux pas t'empêcher de regarder ailleurs, de laisser tes yeux divaguer jusque ton père qui  s'éloigne un peu plus chaque jours sans que tu ne comprennes pourquoi
mais t'oses pas demander à maman pourquoi lui et pas elles

  Sören aujourd'hui t'as neuf ans, t'as eu ta première correspondante : une fille française qui t'as envoyé des lettres et même des photos, elle est jolie, peut-être pas autant que maman -et tu te tournes vers elle en souriant pour voir ce qu'elle fait, un autre sourire avec les dents en retour
 t'aimerais que tout soit aussi paisible tous les jours
tout le temps
à chaque fois
mais les moments de paix sont toujours brefs, lorsque papa rentre t'essaies de communiquer, de parler de ce que tu as fait à l'école mais ça bloque
tu sais pas pourquoi -et maman ne semble pas non plus savoir la raison de tout ça
elle te rassure comme elle peut mais t'es inconsolable dans le fond Sören
à sentir ta poitrine s'écraser sous un souffle qui s'essouffle
comme si de l'eau avait envahie l'entièreté de ta gorge
et que plus rien ne pouvait passer
 le docteur de la tête il t'a dit que ça finirait par passer, par aller mieux que papa avait des problèmes
mais que c'était pas ta faute
   que ça irait mieux
mais t'as neuf ans Sören
évidemment que la culpabilité te ronge
un sentiment sur lequel t'arrives pas à mettre un mot, un sens
une culpabilité dévorante

 aujourd'hui t'as onze ans Sören
toujours la même correspondante française au bout du fil
il y a ces fameux échanges et toi te voilà, dans le train en route pour la rejoindre !
t'as l'habitude de quitter Barcelone pour partir à l'étranger mais tu vas rarement en France
tu connais pas très bien -même si tu parles sufisament bien la langue pour tenir la conversation
t'as un peu peur t'avoue qu'elle te trouve nul Zoë, qu'elle te dise qu'un autre correspondant aurait été mieux que toi
que t'es pas intéressant
que t'es pas marrant
  accompagné du même regard livide que balance ton père lorsqu'il pose ses yeux sur toi
tes camarades sont aussi impatients que toi de rencontrer ces nouveaux inconnus qui deviendront de futurs amis
du moins tu l'espères

 une semaine que tu partages finalement ce quotidien avec eux
une petite fille et deux papas
Sören ça l'a un peu surpris au départ -à ne pas voir une maman mais il s'y est vite fait
il n'a pas posé de questions parce que sa maman lui a toujours dit qu'il ne fallait pas poser aux autres des questions qu'on n'aimerait pas qu'on nous demande !
presque habitué à un quotidien chaleureux et amicale, un quotidien drôlement différent du sien -et dans le fond ça lui a quelque part brisé le cœur
à voir Zoë partageait des choses aussi tendres avec ses deux pères tandis que lui, pataugeait encore avec le sien à essayer de réclamer un amour impossible
 mais ça à fini par s'arrêter, la semaine s'est terminé et Sören à du partir
repartir dans un quotidien qui semble plus fade et plus terne
trop mièvre dans lequel il a l'impression de stagner
  il aurait aimé demander à Zoë s'il pouvait rester avec elle là, pour toujours

enfin douze ans Sören
tu marches dans les rues froides de la grande ville anglaise, t'oublies toujours le nom -tu sais pas vraiment pour quoi mais ce n'est pas si grave
bras dessus dessous avec tes deux plus grandes sœurs tu les suis comme le petit frère agréable que tu es
parce qu'elles veulent acheter les fringues tendances du moment -des trucs hors de prix et toi tu préfères t'en tenir à tes vieux jeans et les vieilles vestes en cuir que portait ton père à l'époque
le seul moyen pour toi de te sentir proche de lui
avec le temps les crises d'angoisses ont cessées mais tu tombes souvent malade -des rhumes, des bronchites tu sais pas vraiment pourquoi

 et puis le noir complet

l'après-midi est passé vite
alors pourquoi te voilà sur le sol, le bras attaché contre le radiateur
une odeur que tu ne connais pas qui cogne tes narines, tu parviens pas à te souvenir  de comment t'es arrivé là
comment tu as pu finir ici alors que tu étais dans les rues de la grande ville
t'halètes et tu paniques, t'essaies de t'extirper mais c'est une main abrupte qui agrippe ton visage
qui vient te cracher des mots rudes au visage et tu peux pas t'empêcher de sentir ton cœur s'emballer
ta gorge se nouer
 et la mer envahir tes poumons
      sans l'odeur du sel, sans les craquellements du sable sous tes dents
juste des vagues qui t'empêchent de prendre ton souffle comme tu le veux
alors t'essaies de soulever ton autre bras pour lui mettre un coup mais t'as treize ans Sören
t'es petit
t'es fragile
alors c'est une plainte qui s'efforce de sortir de ta gorge, les yeux qui commencent à s'humidifier et ta mère dans un coin de la pièce -tu la vois enfin, avec papa et tes sœurs, elles ont le visage tuméfié
ta mère aussi
mais pas ton père
pourquoi ils sont aussi loin de toi
tu bouges plus, t'écoutes simplement ces inconnus s'adresser à ton père
tu remets les mots anglais dans ta tête -des histoires de trafics, d'argent
tu suivais pas tout ce qu'ils disaient avec un accent pareil mais t'as saisi le principal
Sören tu tentes d'éclaircir ta gorge  mais c'est douloureux -t'as peur de respirer trop fort, de déglutir de travers
le calme, il faut que tu te calmes
  mais soudain c'est l'odeur du brûlé qui vient titiller tes narines, par réflexe tu fronces le nez et tournes la tête pour voir d'où ça vient

la cuisine brûle

le rythme cardiaque qui s'emballe, tu dresses ton échine -enfin décidé à l'ouvrir
à hurler que la maison brûle et ce sont tes sœurs qui en cœur, répètent la même chose mais
c'est ta vision qui se trouble, qui se floute comme si un voile transparent venait de se coller à tes prunelles dorées, tu tousses et tu craches
t'arrives plus à avaler et tu t'écroules
pris au piège t'as l'impression d'étouffer un peu plus à chaque secondes à chaque minutes qui passent
les braises s'emballent et commencent à se répandre, à engloutir les choses sur leur passage et toi t'es là, à essayer de te redresser
ton père inconscient sur le sol, les mêmes inconnus qui finissent par s'enfuir : Sören tu comprends pas, tu ne peux que regarder ta mère essayer de s'extirper des liens et qui par miracle réussie pour défaire celui de tes sœurs qu'elle emmène dehors, promettant de revenir te chercher

 tu souffles et tu doutes
t'es pas sûr qu'elle va revenir, la pommette qui s'écrase contre l'objet qui le fera périr
ici-même
t'as du mal à rester éveillé mais tu essaies, t'appelles ton père pour qu'il se lève -mais aucune réponse
alors t'essaies de te mouvoir, de tendre ton bras jusque lui mais ce sont des braises qui te font sauter
 une douleur contre ton dos et la mâchoire qui se serre, tu t'extirpes et tu recules en haletant
et puis une voix
une voix complètement inconnue tenant dans sa poigne un objet tranchant -tu discernes mal, tu comprends pas
il te parle mais honnêtement t'es trop à l'ouest -il essaie d'arracher le radiateur, les chaines qui te lient à lui mais c'est trop tard
alors tu le pousses, lui disant que c'est pas la peine
 un destin tragique auquel on échappe pas -mais Sören aurait préféré avoir droit à tout ça plus tard
pas tout de suite

comme un poignard dans le coeur, comme un coup de flèche dans les tripes
t'abaisses les yeux vers ta main elle est plus là
seulement le sang qui coule à flot et tu sens que ça remonte le long de ton oesophage
t'as envie d'hurler mais le choc t'en empêche

le noir complet encore une fois

et tu te réveilles
t'ouvres les yeux
te voilà dans

ta demeure encore une fois, tu te redresses et observes tout autour de toi
l'odeur du bois incendié, l'odeur des meubles pourris et tes pieds qui piétinent les souvenirs flambées d'une vie presque heureuse
 p re sque
tu peux tout sentir, tout voir, tout imprimer dans ton être
tu tournes sur toi même et t'as l'impression qu'il manque quelque chose
comme si quelque chose avait merdé
et c'est là que tu le vois
ce membre qui te manque
ça te remue l'estomac, ça te donne envie de régurgiter toute la bile qui coule dans tes organes

un sursaut
un réveil
dans ton lit

aujourd'hui Sören tu as dix huit ans, tu t'es décidé à quitté le cocon familial suite à une lettre parvenue peu après cet incident
après le décès de ton père
le décès d'un mari
  le décès d'un inconnu
l'amputation de ton avant-bras car les tissus se sont nécrosés
que tout s'est mit à vrillé
que même ta santé à vacillé sans prévenir
et la respiration qui se saccade tu tenais cette lettre en main
rien de tout ça n'avait été un mauvais cauchemar duquel tu voulais t'extirper
c'était la réalité

et ce que ça fait chier
la réa  l ité

    parfois tu te resasses de vieux souvenirs dans le coin de ta tête
notamment ceux avec Zoë parce qu'après tout ça t'as du tout quitté tout lâché
t'as du réapprendre à écrire
t'as du apprendre à vivre avec les traumatismes et c'était dur, t'as essayé de faire du mieux que tu pouvais comme tu le pouvais et t'as l'impression de t'en être plutôt bien sorti

derrière l'écran


peudo cassos
âge 2 2
si tu avais un pouvoir irl ce serait quoi AKEMI HOMURA
comment nous as-tu connu coucou selji
tu fais quoi dans la vie je survis encore une fois
et deux heures avant tu faisais quoi je parlais à lux quand je faisais cette fiche
ça te gonfle les questions non j'en veux encore
MOT DE PASSE
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Dorian Greyback
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Dorian Greyback



i take his hand we sink ○ Sören Herrera ♦
Ven 26 Fév - 9:19
Encore un avec du caractère dis donc. Re-bienvenue à toi.
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Sören Herrera
Messages : 23
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Sören Herrera



i take his hand we sink ○ Sören Herrera ♦
Ven 26 Fév - 17:30
Merci beaucoup Dodo' i take his hand we sink ○ Sören Herrera 2543922345
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Karna S. Crowley
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Karna S. Crowley



i take his hand we sink ○ Sören Herrera ♦
Ven 26 Fév - 17:53
i take his hand we sink ○ Sören Herrera 1782665584

Validé !

Voilà ta couleur

Ça y est, tu es validé(e) ! Bravo à toi, nous te souhaitons la bienvenue parmi nous. cœur noir

Maintenant, tu peux aller recenser ton pouvoir, ton avatar, ta ou tes spécialité(s) et enfin ta chambre !

Ensuite, tu peux poster ta fiche de relations dans la partie concernée, ou alors jeter un œil à notre guide du débutant si tu en as besoin.

Le Super Staff  cœur noir
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i take his hand we sink ○ Sören Herrera ♦
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