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E X P L O S I O N •• Avery
Avery N. Jones
Idéal : Sans idéal
Messages : 32
Date d'inscription : 08/03/2021
Age : 21
Groupe : Classe E
Avery N. Jones



E X P L O S I O N •• Avery ♦
Mar 9 Mar - 17:46

Avery Naëlya Jones

burning fire inside my heart

âge :
18 ans

naissance :
15 juillet 2002

classe :
E

année :
6ème année

spécialités :
Développement informatique

origine :
Française

surnoms :
Avy, Ery, petite, rouquine, diablotin, lutin des enfers, Tibbers, rageuse, pyromane déglinguée, le Monstre, la bombe explosive, la folle

taille :
1m58

poids :
50kg

humeur :
D’enfer

résumé du mental :
Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?

orientation sexuelle :
Hétérosexuelle



pyrokinésie

T’as un brasier déchaîné en toi.

Il hurle et explose quand tu lui cèdes.
Il est comme toi, incontrôlable et dévastateur. Il te consume de l’intérieur.

Ton pouvoir pourrait te permettre de matérialiser du feu d'une chaleur impensable, sur au moins une trentaine de mètres, le contrôler et lui donner la forme que tu souhaites, et même remplacer quelques parties de toi en flammes pour une très courte durée et éviter certains projectiles... Si tu le maîtrisais.

À la place, il t’arrive de matérialiser quelques flammes sur presque n’importe quelle surface - tant qu’elle est un tant soit peu inflammable - ou de faire apparaître du feu dans tes paumes ou une autre partie de ton corps. Cependant, ce n’est pas sur commande. Le contrôle de ton pouvoir repose uniquement sur tes émotions. Celles-ci étant prédominantes, elles dirigent non seulement ton pouvoir, mais aussi tous tes faits et gestes. Une colère soudaine fera apparaître des flammes dont la taille et la température dépendra de la puissance de l’émotion; une extrême rage créera donc un brasier meurtrier, et éventuellement des flammes bleues. La durée fonctionne de la même manière : tant que l’émotion perdure, les flammes stagnent ou s’amplifient. La manifestation de ton pouvoir change selon ton humeur et ton ressenti, voire même ton état physique. La surprise transforme souvent le bout de tes doigts en flammes, quelques fois c’est une boule de feu qui sort de tes paumes. La jalousie allume une flammèche sur le derrière de la personne jalousée, ou brûle ses livres scolaires. L’excitation augmente drastiquement ta chaleur corporelle, tu sers de cheminée ambulante. Le hoquet et le bégaiement te font perdre patience, tu tentes à tout prix de t’en débarrasser au plus vite; tu te concentres tellement dessus qu’une boule de feu apparaît au fond de ta gorge, et tu finis par la cracher en hoquetant ou en bégayant de nouveau, puis par t’étouffer à cause de la fumée qu’elle a laissé. En bref, tous tes états sont source de manifestation aléatoire de ton don.

Si tu te concentres convenablement, une fois sur deux, tu réussis à matérialiser toi-même du feu. Il est plus facile de le matérialiser dans tes paumes pour pouvoir ensuite les jeter par terre en hurlant de terreur (réussir, ça peut être surprenant). Tu peux également aisément contrôler, déplacer, réaliser des formes avec quelques flammes déjà allumées, venant de la cheminée ou d’un briquet par exemple, pour en faire ce que tu souhaites. Plus la forme est précise, plus il te faut être concentrée; généralement, tu te contentes de l’éteindre ou de la déplacer dans ta main ou vers un autre point. Une chose que tu sais parfaitement faire : allumer des bougies ou le bout de ton doigt pour y voir plus clair (tu appelles ça “l’allumette”). Pour le moment, tu ne peux contrôler des flammes que lorsqu’elles se trouvent à proximité - dans la même pièce par exemple, ou tant que tu peux les voir plus ou moins clairement. Tu peux matérialiser les flammes de deux manières : soit dans un rayon tout autour de toi, de manière plus ou moins homogène et qui se limite à cinq mètres pour le moment, dans lequel tu peux contrôler, amplifier, diminuer, faire tourner ou virevolter les flammes, soit de manière ciblée : il te suffit que ce que tu vises soit dans ton champ de vision pour y matérialiser ton feu. Tu peux toi-même matérialiser des colonnes, lignes, cercles, sphères et autres formes de flammes à plus d’une trentaine de mètres de long et trois mètres de hauteur en soi, mais involontairement, ce qui rend la chose très dangereuse; volontairement, ton record est de cinq mètres de long et cinquante centimètres de hauteur, sous une simple forme de traînée ridicule (t’as tellement sauté de joie ce jour-là). Bien évidemment, le feu se propage de lui-même; tu peux, avec beaucoup de concentration et de précision, éteindre les flammes, comme tu peux les amplifier. Ton rêve est de te matérialiser des ailes de feu, à l’image de celles d’un phoenix, pour pouvoir te la péter devant tout le monde… Mais ta maîtrise ne va pas plus loin que des choses simples, basiques et inutiles. Le reste dépend de ton humeur.

Les émotions semblent donc être nécessaires à l’activation de ton pouvoir. Cependant, il faudrait pouvoir les contrôler pour avancer dans la maîtrise de ton don. Tant que tu ne te contrôles pas toi-même, tu ne pourras qu’observer ton pouvoir se servir de toi. Lorsque celui-ci s’active, tes iris deviennent orangés, voire rougeâtres selon l’intensité de l’utilisation; cela disparaît dès la fin de l’utilisation. La durée dépend de l’intensité de tes émotions, ainsi que de leur propre durée. Ton corps a, lui, ses limites : plus tu maintiens les flammes, volontairement ou non, plus ta température corporelle augmente. Tu ne peux être brûlée par les flammes que tu matérialises ou que tu contrôles, mais tu n’es pas immunisée contre l’hyperthermie et tous ses inconvénients : tachychardie, confusion, délire, convulsions, voire coma. Si ce n’est qu’une question de contrôle d’une durée trop longue, tu n’auras que des migraines et une vision trouble. Pour la transformation partielle, c’est tellement rare et rapide qu’il n’y a pas vraiment de contrecoup - cela ne dure en général que quelques secondes; si ce temps était amené à être allongé, l’hyperthermie serait l’inconvénient le plus probable.


appearance

La rouquine.

C’est le nom qui t’a été attribué depuis que ton caractère a émergé. Tu possèdes une longue chevelure rousse naturelle, claire, que tu portes souvent dans un style décoiffé. Tu es habituée à les relever en queue de cheval haute, pour ne pas les avoir devant les yeux.

Tes traits de visage, surplombés de quelques taches de rousseur, sont à la fois fins et arrondis. Tes yeux sont marrons et très clairs, il n’est pas inhabituel de les voir prendre des reflets gris quand tu t’exposes à la lumière du jour. Ta RBF (Resting Bitch Face), c’est-à-dire l’impression que donnent les traits de ton visage au naturel, te donne l’air méchante et hautaine; ce n’est presque pas vrai. La concentration se manifeste sur ton visage de manière à ce que ton menton se baisse et tes sourcils se froncent instantanément. Mélange la concentration à la RBF, et tu obtiens un monstre sanguinaire. Résultat, tu as toujours l’air énervée, triste ou méfiante. Tu t’entraînes d’arrache-pied à garder tes sourcils droits...

Tu as un corps bien proportionné, des formes généreuses qui te forcent à lancer des regards inquisiteurs lorsque certains posent les yeux sur toi et une peau pâle bien que d’une douceur réconfortante. Du haut de tes un mètre cinquante-huit et demi (tu tiens à préciser) pour cinquante kilogrammes, tu te pavanes généralement dans l’académie parée de différents types vestimentaires; tout dépend de ton humeur. Du streetwear à la robe de soirée élégante, tes effets reflètent tous tes états d'âme. Tu aimes faire du shopping, tu ne sais généralement pas te limiter aux nécessités et aux priorités, tu prends tout, c’est tout.

Tu as percé tes oreilles deux fois chacune mais tu mets rarement de boucles. Tu aimes les bijoux, tu portes plusieurs bagues, un bracelet très fin en acier et en argent de couleur noir, ainsi qu’une montre très fine aux reflets nacré sur le poignet gauche et un collier simple, assez court, au bout duquel se trouve un pendentif noir prenant une légère forme de cœur, presque imperceptible. Sur ton épaule gauche se trouve un tatouage à l’encre noire représentant une hélice au bout de laquelle est suspendue une mandarine. Tu complexes sur une cicatrice, les restes d’une varicelle insupportable sous forme de cercle en plein milieu de ton front - avant, un mec appelait ça le “cratère d’un missile”. Tu as un grain de beauté juste au-dessus de la clavicule gauche, tu as appris à l’aimer bien que ce fut difficile.

Tu as pour habitude de parler très fort, sans même t’en rendre compte, et de rire encore plus bruyamment. Ton sourire t’empêche parfois d'articuler correctement, car tu souris à pleines dents. Tu as souvent du mal à trouver tes mots lors d’une conversation, et cela t’énerve - bien évidemment, tu ne t’énerves pas comme tout le monde, toi, tu tapes sur la table et tu hurles façon Godzilla. Les fous rires te font perdre tes forces, ce qui t’amène à tomber par terre; c’en est donc devenu un réflexe, même si tu es assise, tu te lèveras pour t’écrouler au sol lors d’un fou rire - c’est comme ça, c’est toi.



personnality

Hyperémotive, tu rencontres depuis toujours des problèmes quand il s’agit de gérer ces émotions dans lesquelles tu te noies constamment. Tu ressens des choses que les autres ne peuvent imaginer. Toujours disproportionnées par rapport aux situations, tes émotions sont envahissantes. Tu seras toujours plus triste, plus heureuse, plus stressée que les autres et tu pleureras, tu riras, tu crieras davantage que n’importe qui. Tu pleures devant chaque épisode d’un anime, que ce soit de tristesse, de joie ou de surprise; tout le monde te répète “ce n’est qu’un anime”. Tu le sais, bien sûr, mais les larmes montent d’elles-mêmes. Tu n’es pas maîtresse de tes propres réactions. De la crise de larmes à la crise de panique, tu jongles sans cesse entre des sensations extrêmes qui t’oppressent et t’accablent, prisonnière de tes propres émotions. Tu apprends peu à peu à les réprimer, bien que cela te demande énormément d’efforts.

Colère, rage, haine, explosion, impulsivité, frustration. Lié à ces émotions fortes dont tu es l’otage, ton Trouble Explosif Intermittent (TEI) ne te facilite pas la tâche. Défini par des crises d’agressivité impulsives, souvent basées sur la colère, récurrentes durant entre trente minutes et une heure en moyenne, ce trouble résulterait de la frustration ressentie par certaines situations. Ton trouble consiste à perdre le contrôle de tes pulsions agressives durant des crises de colère que tu qualifies, selon l’intensité, de petites ou de grosses crises. Ainsi il t’arrive d’exploser de rage, de hurler à la mort pour une simple dispute, de voir rouge et d’être extrêmement violente envers les objets, personnes et animaux qui passeraient éventuellement devant toi à ce moment-là, le tout suivi de remords ou bien d’une inertie émotionnelle totale; certaines fois après la crise, tu ne ressens plus rien, tu t’isoles de tout et tu te contentes de garder les yeux ouverts, immobile. Il t’arrive également de transformer la colère en pleurs incontrôlables durant tes crises, la rage devenant trop lourde à supporter, tu te retrouves à devoir extérioriser cette colère physiquement, à travers les larmes; cela ne signifie toutefois pas que tu es triste, mais bien que tu pleures de rage, alors la crise ne s’arrête pas et la violence continue. Ces crises ne surviennent généralement que lorsque la personne qui la déclenche t’est proche. À la fin de grosses crises, tu occultes complètement la scène, quitte à oublier tout ce qui vient de se passer; ton thérapeute prétend que c’est une manière pour ton cerveau de te protéger de scènes choquantes qui pourraient aggraver ta situation, que cela provient d’un déni de ressembler à certains fantômes de ton passé. Apparu petit à petit en réponse à ton vécu, ce trouble t’a valu plusieurs fois de perdre la tête; jusqu’à finir par avoir peur de toi-même et de ce dont tu étais capable. Tu as pris peur lorsque ton thérapeute t’a conseillé, il y a quelques mois de ça, de prendre un traitement médicamenteux. Tu as tout de même accepté de le tester. Te voilà avec ton lexomil en cas de crise; selon le médecin, un quart de comprimé suffirait à calmer une crise. Tu n’as testé qu’une seule fois, il t’a fallu commencer par un demi comprimé pour que cela finisse par avoir un effet quelconque. Pour le moment, ça t’aide. Mais pour combien de temps ? Il te faut apprendre par toi-même à t’arrêter à temps, à reprendre ton souffle et calmer ces tremblements.

Rêveuse et pensive, tu passes ton temps sur un nuage. Ton imagination débordante te permet de te réfugier dans un coin de ta tête et de rêver éveillée. Tu as des problèmes d’attention et de concentration, toujours trop divertie par le monde qui t’entoure et par toi-même. Un rien te fait perdre le fil. Quand la motivation s’y prête, tu deviens un vrai bourreau de travail qu’il est impossible de décoller de son projet. Situation rare, puisque tu passes ton temps à vouloir trouver d’autres sources de divertissement quelconque par flemmardise. Les jeux vidéo, la télévision, la fabrication d’objets en tout genre ou inutiles, le RolePlay sur internet et les jeux de société sont tes principales occupations. Tu aimes énormément la musique, tu chantes depuis tes onze ans et tu as toujours un casque ou des écouteurs aux oreilles. Tu ne sors jamais sans, tu t’isoles dans tes songes même en dehors de ta coquille, quand tu prends les transports, quand tu marches dans la rue… Bien que tu aies arrêté de chanter suite à certains événements, il t’arrive de reprendre de temps en temps plus ou moins brièvement, tes proches aiment beaucoup t’entendre chanter; cela veut dire que tu es heureuse, du moins sur le moment. Tu as des goûts de luxe et tu aimes les choses chères, on a tendance à te traiter de princesse; tu n’aimes pas toucher ce qui est sale donc tu ne fais pas de vaisselle, tu aimes quand les choses te sont apportées parce que ton corps ne veut pas toujours bouger tout seul, tu aimes ne pas avoir besoin de faire les choses chiantes toi-même... Tu es complètement indécise et tu mets quelques dizaines d’années avant de choisir ton menu du jour, ce qui résulte sur des regrets; tu regrettes sans arrêt les choix que tu fais, parce que tu imagines le résultat si tu avais fait la chose autrement; « j’aurais dû faire ça » est devenu ta phrase favorite. Tu as peur des aliments pourris, des araignées, du noir et de la violence de n’importe quelle intensité. Tu détestes les injustices, les choses que tu ne comprends pas t’énervent, tu hais les hypocrites et les mensonges et tu méprises les harceleurs et autres débiles.

Question amour et amitié, tu es loyale et déterminée à donner le meilleur de toi pour assurer un sourire et du bonheur à foison à autrui. Le fait que tes proches représentent tout pour toi s’explique par le fait que tu t’es oubliée toi-même pendant trop d’années : tu n’existais pas à tes yeux, mais eux oui, il n’y avait donc qu’eux au monde. Bien que tu existes aujourd’hui, cette habitude de penser aux autres avant toi-même est restée intacte. Certains pourraient affirmer que c’est malsain mais au contraire cela te rend heureuse; le bonheur des autres fait le tien. Lorsque tu as des amis, ceux-ci passent leur temps à te taquiner dans le but de te faire rougir et hurler à tout va, car tu es inoffensive et tu réagis de manière disproportionnée sans le vouloir. Des fois, tu mords, mais c’est pas grand-chose. Que ce soit en amour ou en amitié, tu as tendance à être extrêmement jalouse, pour tout et pour rien. Lors d’un débat, tu es souvent celle qui a raison car tu étudies la situation avec beaucoup d’attention et de précision - bien que parfois tu ne sois juste trop fière pour admettre tes torts -, tu as une mémoire incroyable pour ce genre de choses et il est donc presque impossible de contrer tes arguments - on t’a toujours dit que tu étais faite pour devenir avocate. Mis à part tout cela, beaucoup te qualifient d’amie en or. Pourtant, tu as beaucoup d’amis virtuels et très peu d’amis réels (tu en avais avant, mais ils n’étaient pas sincères) car tu ne sors que très rarement, préférant de loin l’isolation à la sociabilisation - ce qui te rend distante et désagréable envers la plupart des gens que tu ne connais pas, presque égoïste et désintéressée. La plus grande déception de tes parents : ton côté ermite, et ils t’encouragent à te faire de nouveaux amis. Tu leur as promis d’essayer.

Mais c’est compliqué de te rapprocher d’autrui avec ce que tu inspires. On t’a souvent dit que ton humour - basé sur l’ironie et le sarcasme - est assez dur à cerner. Ajouté à ta RBF, c’est assez spécial étant donné que l’on dirait que tu es toujours sérieuse. Tu es drôle, attachante et mignonne en intime, ce qui contraste complètement avec cette allure fauve que tu arbores avec peu de fierté, faire le premier pas est donc assez compliqué puisqu’il faut passer outre cette apparence pour espérer devenir proche. Comme quoi, l’habit ne fait pas le moine. Cet aspect sauvage est purement physique : tu inspires la peur à certains, la méchanceté à d’autres. Ton caractère n’est pas des plus doux non plus. Ta franchise doublée de ta faculté à être un peu trop directe par moments montre que tu n’as pas ta langue dans ta poche, malgré ce que tu crois. Tu n’as que très peu confiance en toi, d’autant plus depuis l’année passée, mais ta langue persiste à vouloir dire les quatre vérités à ceux qui te posent problème; tu es donc toujours sur la défensive, par précaution. Tu as tendance à être bornée et à n’écouter que ton propre avis lorsque le sujet te tient à cœur, défaut que l’on pourrait te reprocher aussi bien en tant qu’inconnu qu’en tant que proche. Chose à retenir particulièrement : tu n’en fais toujours qu’à ta tête. Si tu as décidé que tu irais et que l’on te dit de ne pas y aller, tu as beau acquiescer, tu iras tout de même. Tu as tendance à mentir lorsque les choses ne vont pas dans ton sens. Soit parce que tu ne veux pas inquiéter autrui, soit parce que tu veux cacher une bêtise. Tu es exigeante et parfois autoritaire avec ceux que tu connais bien, légèrement rancunière quand on te fait du mal - mais il faut y aller, pour réaliser un tel exploit. Tu as une résistance à la douleur mentale plus élevée que la moyenne “grâce” à ton vécu qui t’a forgée en ce sens. Ceci est également dû au fait que tu réponds, par réflexe souvent, “oui” lorsqu'on te demande si tout va bien, et ce même si c’est faux - tu t’en persuades toi-même. Sauf que le mensonge se voit à des kilomètres, tu es un livre ouvert et tes émotions sont des lignes écrites noir sur blanc. Ton expressivité t’empêche de cacher tes émotions.

Tu te prends toujours trop la tête. Pour tout, pour rien, pour des gens qui ne sont pas toi. Tu te perturbes pour un rien. Ton empathie t’empêche de vivre pour toi-même et te force à vivre pour les autres - ce à quoi tu répondrais  « et alors ? Je suis comme ça ! ». Tu es du genre à ne pas laisser une personne pleurer dans son coin - car tu sais ce que ça fait, et tu ne veux plus jamais l’expérimenter. Tu ouvriras toujours ta main à quelqu’un dans le besoin, sans compter, sans réfléchir et cela même si tu finis par en pâtir, car tu es comme ça. Généreuse et irréfléchie, parfois irresponsable - parce que tu n’arrives plus à réfléchir, avec toutes ces humeurs tu ne sais plus où tu en es, alors tu ne réfléchis plus. Tu ferais le tour du monde pour récupérer le sourire d’une personne. Cela fonctionne aussi dans l’autre sens; lorsque tu sais une personne mauvaise, tu ne peux pas t’empêcher de ruminer ta colère et d’y penser toute la journée, de vouloir la remettre à sa place, surtout si tu as été témoin d’une scène abjecte. Tu veux te faire entendre, t’opposer et parfois cela donne une ou plusieurs heures de colle. Une tête brûlée bruyante, incontrôlable et impulsive, voilà ce que tu es lorsque tu rencontres des problèmes en société. Encore une fois, tes émotions et pulsions contrôlent la totalité de ta vie et de tes actions. Mieux vaut ne pas se retrouver du côté de tes ennemis.

Fun Facts:



story

Warning:

Née d’une mère aimante et d’un père dont tu ne connais que le nom - étant donné que celui-ci a décidé qu’il ne voulait pas être père une seconde fois, bien qu’il n’en n’ait absolument pas l’étoffe même pour une première, et qu’il aurait plutôt sa place derrière les barreaux - tu es partie dans la vie avec une multitude de questions en tête. Il était ton père, ton sang, et tu entendais de lui des choses que tu ne pouvais t’imaginer vivre; il se servait de son autre fille pour appâter autrui, c’était un homme décadent vivant dans la mythomanie et qui passait son temps à s’armer de subterfuges pour utiliser les autres. Pourtant, il était important pour toi de ne pas l’oublier, de t’accrocher à l’espoir de le voir un jour. Ta mère t’a toujours répété que tu n’as jamais rien eu de commun avec ton biologique, si ce n’est ton intelligence et ton charisme. Mais tout ça ne signifiait rien, ce n’était que trop peu de réponses à toutes ces interrogations. Tu as mis dix-huit ans à te libérer de l’envie de savoir d’où tu viens et de qui venait la chose qui coulait dans tes veines, de connaître la raison de cet abandon. Tu as déchiré tes plans, toutes tes stratégies élaborées méticuleusement dans le but de le retrouver et de le rencontrer; parce qu’il n’en vaut pas la peine, au fond. Viols, coups et mensonges envers ta mère et bien d’autres, il n’est qu’une montagne de problèmes dont tu n’avais, et dont tu n’as aujourd’hui, pas besoin. C’est inutile, tu souhaites avant tout t’épargner une nouvelle déception. Les gens changent bien évidemment, et tu en es la preuve, mais tu as décidé de garder l’image de cet inconnu, une personne que tu épiais par la fenêtre des dires de ta famille, intacte. Son emprise sur toi a pris fin aujourd’hui. Tu n’as plus besoin de lui; il n’a jamais été présent, de toute manière. Un autre père, le seul qui mérite incontestablement ce titre, est entré dans ta vie aux alentours de tes deux ans. Il t’a adopté à tes dix ans, par amour et par précaution, pour éviter que ton biologique ne se décide à te reconnaître. Malgré le fait qu’il soit resté discret et que ta relation avec lui ait été compliquée par moments, tu l’aimes et tu sais qu’il sera toujours là pour toi, lui. Et puis finalement, c’est de lui que tu tiens ton intelligence et ton charisme; maintenant que tu l’as compris, tu en es fière.

Ces dix-huit ans ont été remplis principalement de doutes, de pleurs et d’incompréhensions ainsi que de regrets, mais aussi de beaucoup d’amour.

Détails mis à part, toute ta scolarité - de la maternelle au lycée - a tourné autour du thème du harcèlement. Comme beaucoup d’autres jeunes, c’est pourquoi tu n’en n’as jamais fait tout un plat. Tu étais beaucoup plus intelligente que la plupart des enfants et tu avais sauté une classe, et les enfants ne sont pas gentils entre eux; ils rejettent facilement la différence et n’ont pas toujours la notion de tolérance. Les coups, les moqueries, le harcèlement en général, une habitude à tes yeux. C’était ton quotidien et, dès ton plus jeune âge, ta norme sociétale. N’ayant connu que ce type d’interactions, tu voyais le monde comme une jungle dans laquelle tu ne servais que d’appât et de nourriture aux gros poissons. Tu traînais avec des filles qui ne te respectaient pas - parce que c’était normal de ne pas être respectée, tu étais faible - et qui te rabaissaient constamment, qui riaient de toi en prétendant rire à tes côtés, et tu riais avec eux pour ne pas compromettre ta place illusoire au sein du groupe. Cela t’a valu la réputation d’étrange nerd, domestique et trop gentille. Tu as perdu ton premier et seul réel ami à cause de cela; un petit garçon fou amoureux de toi et pour lequel tu ressentais beaucoup de choses. Une simple dispute vous avait écartés et le jour où il a voulu se racheter auprès de toi, devant les autres et sans aucune forme de honte ou d’hésitation, tu as jeté un regard à ces filles qui te conseillaient de passer ton chemin tout en ricanant - elles se moquaient de lui, par pure méchanceté - et tu as simplement refusé ses excuses, prétendant être heureuse de ton choix. Un mélange entre fierté et influence qui t’a fait perdre la première chose qui t’étais précieuse. Depuis ce jour, une nouvelle âme est entrée dans sa vie et lui a simplement tourné la page, et toi, tu as toujours été trop honteuse et timide pour revenir vers lui. Voilà qui a entamé la liste de tes regrets. C’est à cette époque que tu as commencé à traîner sur internet et, plus précisément, sur des forums. Tu as rencontré sur un forum de jeu vidéo une fille incroyable qui t’a fait découvrir le monde du RolePlay et du jeu vidéo multijoueur, tu passais ton temps avec elle le week-end et le soir après les cours, aujourd’hui encore c’est ta plus vieille amie, quand bien même vous ne parlez plus beaucoup - un projet pourrait vous rapprocher instantanément, vous partagez les mêmes choses et vous vous comprenez sans même vous parler. Plus qu’une amie peut-être, une membre de ta famille, et tu sais que quoiqu’il arrive, tu pourras toujours compter sur elle et inversement; c’est une évidence.
Cette solidité de relation vient de votre rencontre. En réalité, tu as toujours été surprotégée par ta mère; elle avait installé un logiciel invisible sur ton ordinateur pour récupérer chaque mot ou phrase que tu pouvais écrire sur internet, et elle lisait tout dans ton dos pour t’empêcher de révéler de quelconques informations, mais ça, tu ne le savais pas, au départ. Ton envie d’obtenir de l’attention, d’être aimée et non rejetée comme à ton habitude dans ta vie réelle était prédominante; tu étais en détresse depuis longtemps. Dans le simple but d’être plainte et aimée, protégée, tu as décidé d’inventer l’intégralité d’une vie sur internet, c’était le seul endroit où tu avais le droit de ne pas être faible et moquée. Selon tes dires, ton père était mort d’une overdose mélangée à de l’alcool et te battait jusqu’au sang constamment. Ainsi, quand il est mort, tu as vécu chez ta tante et ton oncle, mais les choses que tu vivais là-bas étaient pires que tout; tu as préféré occulter mentalement cette partie du mensonge. Aussi, tu avais apparemment deux ans de plus que la réalité et tu n’avais pas le même prénom. Rien de tout ça n’était vrai, bien sûr; et tu t’enfonçais chaque jour un peu plus dans quelque chose qui prenait des proportions démesurées. Tu n’en pouvais plus. Tu as mis beaucoup de temps à tout avouer à ton amie, ainsi qu’à ton petit copain virtuel de l’époque, et tous deux ont répondu que rien de tout cela n’importait; puisque cela ne change ni les choses que vous aviez vécu ensemble, ni ta personnalité. Ils t’aimaient pour qui tu étais, et non ton paysage. Tu as pleuré, ce jour-là. Tu as pleuré de soulagement et de joie, car le poids que tu portais depuis des années était enfin tombé, tu te sentais plus légère, plus vraie et tu goûtais enfin à l’honnêteté; depuis, cette saveur est devenue ta favorite et tu n’as plus jamais vraiment menti, sauf pour te protéger.
Cette fille fait donc partie de ta famille. Parce que, pour toi, la famille représente ce qu’il y a de plus important au monde. Ce sont les gens qui vont au-delà du lien de sang, qui ne te quittent jamais et auront toujours les bras ouverts en cas de problème.

Ce n’est qu’arrivée au collège que tu t’es intéressée à de nouvelles têtes; deux filles, une à l’air inoffensif et doux et l’autre semblant cacher un caractère fort et une barrière de protection impénétrable. Ces deux filles sont devenues tes meilleures amies, ce sont elles qui t’ont expliqué que ce n’était pas la norme; se faire traiter ainsi n’est pas normal, bien au contraire. Elles t’ont aidé à t'extirper de cet infâme groupe de furies avant de te protéger contre les coups. À ta grande surprise, les deux avaient une facilité pour se sociabiliser que tu n’avais pas. Tu enviais la plus douce, que l’on appellera la blonde, car elle était souriante et très entourée, une sorte de fille populaire que tout le monde appréciait pour sa spontanéité et son humour; avec un regard bienveillant, tu l’observais et tentais d’agir à son image afin de travailler ton côté timide et apeuré. La plus forte, que l’on appellera la brune, elle, n’avait pas une vie facile et tu te voyais en elle, quelquefois; c’était d’ailleurs celle dont tu étais la plus proche. C’est avec elle que tu partageais tout, parce que tu te sentais à l’aise à ses côtés et qu’elle représentait pour toi la vraie définition d’amitié. Toujours sur la même longueur d’ondes, vous étiez inséparables et tu aurais tout fait pour elle; elle te faisait rire à n’en plus pouvoir respirer, elle te donnait la force de continuer ton chemin et également celle de te protéger par toi-même, même si cela prenait du temps. Son fort caractère t’a prouvé que ce n’était pas impossible de remettre quelqu’un à sa place et de s’en sortir vivante. Lorsque la blonde a déménagé, vous n’étiez plus que deux; tu étais quelque part soulagée que ce soit la brune qui restait près de toi, tu n’auras pas supporté de la voir partir. Le départ de la blonde était plus simple, vous ne partagiez pas autant de choses qu’avec la brune et elle était, quelquefois, plus difficile à cerner et n’avait pas le même rapport aux émotions que toi et la brune. Cette brune et toi, vous étiez pareilles - ou presque. Vos émotions se lisaient sur vos visages comme dans un livre ouvert, vous ressentiez les mêmes choses au même moment et vous n’aviez pas besoin de mettre des mots sur ces choses incompréhensibles pour autrui; tu le ressentais, donc tu savais ce qu’elle pouvait ressentir et vous vous aidiez de cette façon. Vous n’aviez pas de secrets entre vous, puisque, de toute façon, c’était impossible de cacher quoi que ce soit à l’autre.
Pourtant, un jour, tu as commis ta seconde erreur. Vous n’aviez que treize ans, et elle t’avait appelé à trois heures du matin en pleurs, te racontant qu’elle avait vécu quelque chose de choquant et qu’elle avait besoin de ton aide. C’est ainsi que la panique t’a submergée et que tu as perdu tous tes moyens. Motivée par la volonté d’aider ta meilleure amie et perturbée par le fait que tu n’avais aucune idée de comment réaliser un tel exploit, tu as décidé de demander conseil à une ancienne du groupe de furies, la seule qui te semblait avoir été proche de toi et en qui, tu l’espérais, tu pouvais avoir un minimum confiance. Tu n’avais personne d’autre à qui parler, de toute façon; personne ne pouvait te conseiller si ce n’est, éventuellement, cette fille. Ce fut le plus gros regret de ta vie, et il fut écrit en gras et en rouge sur ta liste. La fille en question a pris tes informations et, au lieu de t’aider à trouver un moyen pour soulager ta meilleure amie et lui apporter la paix, elle a décidé d’en faire une rumeur; celle-ci s’est répandue jusqu’à plusieurs établissements autour et est devenue complètement publique. Au lieu d’aider la brune, tu l’as détruite en essayant de bien faire et en réfléchissant comme une idiote. Depuis ce jour, tu as perdu ta meilleure amie ainsi que ta confiance en autrui. Tu t’en es toujours voulu, et tu t’en veux encore.
À la fin de tes années de collège, tu traînais avec des garçons et tu t’étais créé un nouveau caractère. En réalité, ce caractère était enfoui en toi depuis toujours, et la rencontre avec la blonde et la brune t’a permis de le faire émerger. Tu étais devenue une sorte de garçon manqué qui répondait par les gifles et les hurlements à des provocations - au moins, personne ne te provoquait. Tu as obtenu la réputation de « pute » puisque tu passais ton temps avec des hommes, et le groupe de furies - tu es restée dans leur classes durant les quatre années car tu avais intégré depuis la sixième un système de classe à horaires aménagées musique, tu apprenais la maîtrise vocale et tu avais été condamnée avec elles - étaient bien évidemment les responsables de ta réputation; c’est à cause d’elles que même tes « nouveaux amis » avaient décidé de s’écarter de toi, par pure mauvaise influence. Seulement l’un d’entre eux était resté à tes côtés, mais tu l’as perdu de vue en entrant au lycée.
Côté amour et famille, cette période n’était pas non plus des plus joyeuses. Entre ton oncle et ses attouchements sous la table à manger lors de repas de famille, les petits amis de courte durée dont les deux premiers tentent de te violer, puis celui que dont tu es réellement tombée amoureuse ne t’a avoué qu’il était transsexuel FTM qu’au bout de trois mois de relation - et tu es tout de même restée, car tu l’aimais; mais la relation entre lui et ta mère était devenue invivable, il avait six ans de plus que toi et tu ne supportais plus de les entendre s’insulter. Tout était insupportable. Tu n’en pouvais plus. T’étais toute seule, t’avais plus personne, tu ne voulais plus te plaindre auprès de ton amie virtuelle puisque tu ne pouvais plus parler de toutes ces choses, tu voulais tout oublier. Tu voulais tout arrêter. Mais tu as continué, parce que c’était pas assez pour toi, c’était peu; ça faisait pas encore assez mal.
En résumé, le collège a été une ribambelle de pertes pour toi. Tu as perdu beaucoup de gens, tu t’es retrouvée seule et mal aimée à cause de tes erreurs ou de ta simple existence, tu ne voyais déjà plus l’intérêt de vivre - une dépression passive avait commencé a germé depuis quelques années déjà, selon ton thérapeute. Entre l’impression d’être enfermée par ta mère à cause de cette surprotection invivable et indiscrètes, celle d’être rejetée par tout le monde - ton père, tes amis - tout était devenu plus sombre. Tu ne voyais déjà plus de porte de sortie, alors tu t’es contenté de dissocier; tout ce qui t’arrivais ne t’arrivais plus vraiment, tu te contentais d’observer ces faits depuis l’intérieur de ton crâne. Tu n’assistais à ta vie qu’à travers une fenêtre, c’était plus simple.

Le lycée. Ou la porte des enfers. Un retour à zéro. À quatorze ans, puisque tu avais sauté une classe, tu as rencontré un garçon. Tu t’es mis en couple. Les six premiers mois, c’était incroyable.
La première gifle est apparue aux alentours du septième mois, et ça n’a fait qu’empirer.

Tu te rappelles d’une autre prise de tête devant une salle de cours. Tu pleures toutes les larmes de ton corps en écoutant les insultes qu’il te balance à tout va. Puis tu avances vers la porte, car le cours commence, vous êtes dans la même classe, et tout le monde passe son chemin, comme s’ils ne vous entendaient pas. « Tu vas pas aller en cours avec ça là ? » dit-il en montrant ton visage du doigt, « Si tu y vas, je me casse. Rentre chez toi, c’est pas possible là, après on va encore me demander pourquoi tu chiales et je vais devoir dire que t’es conne. ». Alors ce jour-là, tu es rentrée chez toi.

Tu ne voyais pas le mal. Pour toi, c’était normal, puisque tu étais une dingue insupportable, selon lui et ses amis. C’était un après-midi, après une suite d’insultes minables qu’il avait décidé de te lancer pour te voir pleurer, il a décidé de te quitter soudainement car tu étais trop « insignifiante ». Tu as pleuré, nié et tenté de le raisonner. Vous étiez en pleine rue et il se dirigeait vers la maison de son père, ses parents étant divorcés. Tu l’as suivi jusque chez lui. Tu ne voulais pas le laisser partir, car tu n’avais plus que lui dans ta vie; du moins, c’est ce que tu croyais, tu oubliais totalement tes amis sous la peur. Tu avais cent fois plus peur de la solitude, après tes expériences passées, que de la douleur. Tes émotions explosaient en toi et la peine que tu ressentais s’amplifiait à chaque seconde, elle te submergeait. Tu ne savais ni où aller, ni quoi faire, tu ne voyais que lui et pas plus loin; puisque tu n’avais plus envie de rien. Il avait passé deux ans à te rabaisser constamment, tu te considérais comme une moins que rien et tu n’avais plus rien pour toi, si ce n’était lui, quand bien même il était infâme avec toi. Ces choses-là, ça ne s'explique pas, mais ça peut se comprendre. Tu étais perdue, désorientée et complètement paniquée. Lorsque tu t’imaginais retourner en cours et le voir traîner avec ses amis, tandis que toi, tu serais là, dans un coin, à le regarder rire, l’angoisse montait d’un cran et tu te mettais à trembler un peu plus. Tu étais comme un enfant qui venait de perdre sa mère en plein centre-ville. Tu l’avais suivi jusqu’à chez lui, donc, en pleurs; et il t’a claqué la porte au nez. Il a appelé ta mère pour venir te récupérer devant sa porte, te traitant de folle par l’entrouverture de la porte - qu’il avait bloquée avec la chaîne de sécurité pour t’empêcher de rentrer.
Après la rupture, tu n’avais plus aucun repère et tes émotions étaient sens dessus dessous. Tu as passé deux semaines, suite à cela, à sécher la plupart des cours sans rien manger. Durant ces deux semaines, tu ne t’es presque pas nourrie, tout ce que tu mangeais finissais par être régurgité; tu n’arrivais plus à boire, ton champ de vision se rétrécissait vers la fin de cette période et tu as fini à l’hôpital pour qu’ils t’aident à boire de nouveau. La déprime était si puissante que tu n’avais ni l’envie, ni la force de te nourrir et tu t’es contentée de rester allongée dans le noir, dans ta chambre. Ta mère tentait tant bien que mal de t’apporter quelques tartines grillées, mais rien n’y faisait, tu vomissais.
Petit à petit et grâce à l’intervention de l’hôpital, tu as recommencé à te nourrir; ce fut extrêmement compliqué et tu avais déjà perdu six kilogrammes. Tu es retournée en cours affaiblie, mais tu commençais à te faire à la rupture, grâce à ta meilleure amie. Il avait remarqué que tu tournais la page, que tu te faisais à son absence et cela lui a fait changer d’avis radicalement; par fierté, sûrement, il avait perdu son petit chien préféré. Ce jour-là, il est rentré chez lui, puis t’a envoyé un message. Il comptait, selon ses dires, mettre fin à ses jours. Tu as quitté le cours prétendant vouloir aller à l’infirmerie et a commencé ta course vers sa maison - il n’habitait qu’à quinze minutes à pied du lycée. Tu as tapé à la porte jusqu’à ce qu’il ouvre, le menaçant d’appeler la police. Tu le savais instable, alors tu avais pris peur; tu ne voulais pas risquer de causer sa perte. Tu l’avais vu frapper sa mère devant toi, il était capable de tout. Il t’a ouvert, une bouteille de javel à la main.
Depuis, il niait complètement le fait qu’il ait essayé de se suicider; puisque de toute manière, c’était sûrement une autre de ses stratégies pour te garder auprès de lui. Tu t’es remis avec lui, pensant qu’il avait réellement besoin d’aide et que c’était ton devoir de l’aider. Il t’avait promis de t’aimer et de se faire pardonner pour ses insultes et ses horreurs, tu l’as bien évidemment cru sur parole, aveuglée par le semblant d’amour que tu pensais avoir pour lui.

Cependant, il n’a jamais tenu sa promesse.
Ce jour-là, vous êtes chez lui, devant la télévision et vous jouez à un RPG. Du moins, il joue, tu te contentes de regarder car tu n’aimes pas spécialement rager sur un jeu compliqué. Il te parle de ses amis, ceux qui passent son temps à rire de toi dans ton dos et à te rabaisser, et tu lui avoues que tu ne les apprécie pas. Il te répond que c’est toi le problème, si personne ne t’aimes; que tu es un boulet et que tu devrais faire plus attention à ton attitude, que tu devrais changer et prendre exemple sur sa meilleure amie, qui elle, était incroyable. Toi, tu es jalouse de cette fille, il ne fait que parler d’elle depuis qu’elle est arrivée, il rentre chez lui avec elle durant les pauses midi en t’empêchant de venir - alors que vous êtes dans la même classe - parce qu’il préfère être seul avec elle, toi tu l’emmerdes. Tu les regardes partir le midi, et toi tu restes là, avec ta nouvelle meilleure amie - la seule amie que tu as réussi à te faire au lycée. Alors tu l’engueules, tu lui dis qu’il ne peut pas te parler comme ça, qu’il peut pas te rabaisser autant.
Il se lève.
Il jette la manette.
Il te bouscule pour rejoindre la cuisine, en hurlant.
Tu ne comprends pas ce qu’il dit, il hurle, il crache ses mots avec des bouts de salive et il se met à frapper le placard à sa gauche. Toi, tu écarquilles les yeux, tu lui dis qu’il est fou et qu’il doit se calmer; tu as raison, il ne doit pas te parler comme ça et tu y crois dur comme fer. Mais il te hurle que tu es une folle, que sa meilleure amie est bien mieux que toi et que toi, t’es nulle pour le moment et qu’il te préférait avant. Quand tu parlais pas, quand t’étais pas toi. « DÉGAGE ! » hurle-t-il soudainement, en tapant de nouveau du poing contre le placard. Tu prends peur, tu lui hurles d’arrêter, qu’il te fait peur. Parce qu’il te fait peur, vraiment. Le cœur battant, tu décides de t’éloigner. Il répète ce mot en hurlant, en boucle, il crie à la mort. Là, il se met à bouger. Il saisit ta veste sur la chaise du salon, il se dirige vers la cuisine et ouvre la porte d’entrée - située dans la cuisine, donc. Il lance ta veste sur le palier, puis monte les escaliers à toute vitesse et va prendre ton sac, celui que tu avais préparé pour le week-end chez lui. Il le jette par la porte. Il est minuit, tu es en pyjama. Il s’approche de toi, te prends ton portable des mains brutalement, tu hurles de peur et de surprise à la fois. Il jette ton téléphone par la porte.
Tu pleures, tu commences à te débattre alors qu’il saisit ton bras par la manche de ton gilet de pyjama; tu réussis à te libérer de son emprise en le retirant tant bien que mal, puis tu te rues vers les escaliers, tu voulais à tout prix t’enfermer dans la salle de bains et te mettre en sécurité, tu ne réfléchissais plus, ton instinct parlait de lui même. Il avait perdu la tête, il avait perdu la raison et n’écoutait plus, il hurlait, devenait violent et tu ne savais pas ce qu’il était capable de faire. Alors tu courais. Il t’a rattrapé par la taille et t’a jeté par terre, tu avais dégringolé les cinq premières marches de l’escaliers à cause de lui. Une fois à terre, tu as décidé de te mettre en boule, tu te traînais jusqu’au placard, tête baissée; tu tremblais de tout ton être. Il t’a attrapé par les cheveux et a commencé à te tirer vers la cuisine. « DÉGAGE OU J’APPELLE LA POLICE » cria-t-il, lui, tout ce qu’il voulait, c’était que tu t’en ailles. Mais il te frappait, et toi, tu avais trop peur pour bouger. Un soir d’hiver, tu ne voulais pas te retrouver dehors, tu ne pouvais même plus réfléchir correctement à cause de la peur. Il ne se rendait pas compte de ce qu’il faisait, il pensait que tu étais la folle à enfermer car tu le forçais à rester dans la même pièce que toi, avait-il dit. Il s’arrêtait quelques instants pour reprendre son souffle.
Tu pleurais, tu hurlais de terreur et lui criais qu’il était fou. Tu t’es relevée et tu l’as regardé, tu lui as lancé un « je te déteste »; mais c’était une erreur. Il t’a plaqué contre le placard, a frappé de son poing, de toutes ses forces, la porte du placard juste à côté de ton oreille et t’a craché au visage en hurlant que tu n’étais qu’un « déchet toxique ». Que t’étais son erreur. Qu’il voulait plus de toi. Il t’avait coupé la voix. Il a décidé de te prendre le bras mais cette fois, beaucoup plus fort, et il t’a traînée jusqu’à la porte d’entrée; tu ne bougeais plus. Tu voulais mourir. Il a fermé la porte à clés derrière toi et t’a laissée seule, dans le froid, en pyjama, avec tes affaires éparpillées au sol. Quelques minutes plus tard, il a ouvert la porte et est venu s’excuser, disant qu’il était un monstre et qu’il était désolé. Tu lui as dit que ce n’était pas grave; mais tu tremblais encore. Tu as appelé ta mère et elle est venue te chercher.
Vous êtes malgré tout restés ensemble, tu lui donnais toutes les excuses du monde parce que tu avais peur de le quitter; à quoi ressemblerait sa réaction, pour un truc pareil ? De plus, il était malade et tu voulais lui venir en aide; tu t’enfonçais de plus en plus dans le déni. Tu l’écoutais quand il te disait que tout était de ta faute, que tu étais la raison de toutes ces engueulades à cause de ton caractère de merde. Tu ne comprenais pas que tu ne pouvais pas l’aider, lui, et qu’il lui fallait voir un psychologue. Depuis, tu as tout fait pour qu’il t’accepte; qu’il t’aime de nouveau, qu’il ne veuille plus te faire de mal. Tu avais, depuis la perte de poids et ton passage à l’hôpital, une peur incontestée qu’il te quitte à nouveau, tu avais peur de revivre ce que tu venais de vivre. Il n’aimait pas tes amis (ta meilleure amie de l’époque et d’autres garçons avec qui tu avais découvert les joies et les peines de l’alcool). Il t’a demandé de les retirer de ta vie, ce que tu as fait sans hésiter; il avait pris tes mains et t’avait regardé dans les yeux avec amour pour la première fois depuis longtemps, te disant qu’ils n’étaient pas biens pour toi et que ses amis à lui étaient bons (bien qu’ils se moquaient des pauvres, des sans-abris et qu’ils se contentaient de mépriser constamment leurs semblables lorsque ceux-ci n’étaient pas présents). Tu n’avais pas voulu imaginer sa réaction si tu avais osé le contredire; alors tu as acquiescé. Il avait fait en sorte de te séparer de tous tes proches pour ne te garder que pour lui et empêcher toute influence extérieure, il était donc le dernier pilier que tu pouvais compter, malgré ses actions. Il faisait de toi son objet par la peur, autant physiquement que mentalement. Lorsqu’il avait trop bu, il se contentait de se servir de toi pour assouvir ses besoins quand tu pleurais, mais ça il ne le voyait pas, « il était bourré ». La peur te paralysait; tout autant que la haine et le dégoût. Tu n’étais plus toi. C’est à cette époque que ton TEI s’est manifesté. Selon le thérapeute, ta dépression passive s’était transformée en dépression, tout simplement, et la seule chose qui te permettait de t’accrocher était inconnue. Il voulait te donner des antidépresseurs, chose que tu avais refusé par fierté. Tu n’es pas retournée le voir avant plusieurs mois.
Après quelques nouvelles prises de tête, tu as décidé de parler à sa meilleure amie, à lui. Tu lui as avoué qu’il te battait, et elle s’est mise à rire. « Pourquoi t’as pas de bleus, alors ? », c’était sa réponse. Tu n’en n’as plus parlé à personne, depuis.

Un jour, à tes dix-sept ans, l’un des amis que tu avais supprimé de ta vie à la demande de ton petit ami émergea à nouveau. Il était le seul qui n’avait pas de lien actuel avec ton petit ami, puisque celui-ci avait fait en sorte de ne t’entourer que de ses connaissances à lui. Tu lui parlais en secret, par un réseau social; le jour où il l’a appris, il t’a frappée, avant de s’excuser et de te dire que tu avais le droit de lui parler, un peu, tant qu’il pouvait lire vos conversations. Tu étais son animal; tu n’étais pas toi, tu étais ce qu’il voulait que tu sois. Mais ce jour-là, tu ne l’as pas écouté, et tu as continué à lui cacher tout ce que tu lui disais quitte à l’énerver à nouveau. Pendant ce temps, tu avouais tout à cet autre garçon, qui t’a expliqué que tu pouvais toujours trouver refuge chez lui si jamais les choses se passaient de nouveau mal; il n’habitait qu’à quelques minutes d’ici. Lorsque ton petit ami est parti en vacances, durant le mois de juin, tu en as profité pour voir ton ami et tu as passé quelques soirées à fêter ta liberté avec lui et ses potes; vous aviez bu, dansé, tu n’avais jamais été aussi heureuse depuis longtemps. Tu as décidé de jouer le tout pour le tout, et de reprendre ta vie en mains grâce à cela; car tu avais de nouveau goûté au rire. Tu as remercié ces garçons de t’avoir fait prendre conscience de la cage dans laquelle tu t’étais enfermée; décidée à quitter ton petit ami dès son retour de vacances.
Ce jour arriva enfin. Il agissait étrangement. Il se doutait que tu étais différente, que tu n’étais pas comme d’habitude; il t’a dit « t’as l’air plus heureuse que d’habitude ». Tu as halluciné suite à cette déclaration; c’était si mal que ça ? Tu lui as tout de suite avoué que tu avais passé des soirées avec des amis, parce que tu avais besoin de te faire ton propre cercle et que tu n’aimais pas ses proches à lui; bien qu’il le savait, il a fait comme s’il ne s’en doutait pas. De plus, tu lui as avoué avoir fouillé dans son portable puisqu’il paraissait étrangement suspect. Tu avais découvert qu’il avait parlé à l’un de ses amis, lui faisant part de ses doutes - comme quoi il avait peur que tu l'aies trompé avec quelqu’un que tu as rencontré pendant son départ, il était complètement dingue.
Ces mots étaient de trop, puisqu’il décida de balancer ton crâne contre le mur. Tu avais tenté de partir, et il avait claqué la porte sur ta tête. Tu t’étais retournée afin de le retenir, tes ongles se sont enfoncés dans sa peau au vu de la puissance que tu devais mettre pour le tenir à l’écart. Il a commencé à se servir de ses jambes; il t’a rouée de coups de pieds dans le ventre pour se libérer de son emprise. Pour la première fois, tu as hurlé :

« Regarde-toi. Tu me FRAPPES. T’es MALADE, DÉGAGE ».

Suite à ces mots, tu explosas. Littéralement. Des flammes venaient de s’éjecter de ta poitrine, de tes bras et de ta gorge. Il s’était reculé assez loin juste avant cela et n’a pas été blessé, à ton plus grand regret. Tu toussais, tu manquais de t’étouffer avec la fumée qui émanait de ton oesophage. Il n’a rien répondu et s’est mis à pleurer, à la fois choqué et désorienté; tu penses qu’il était à la fois perturbé par les flammes et par lui-même, sous le choc de ses actes et de ton explosion. Tu penses qu’il a réalisé, ce jour-là, en voyant le sang sur son bras; tu l’avais écorché avec tes ongles car il mettait trop de puissance dans ses gestes, tu l’avais retenu de toutes tes forces. Tu as rassemblé tes affaires avant de courir vers la porte d’entrée de sa maison; tu regrettais que ses parents ne soient jamais là, car s’ils l’avaient été, tu n’aurais pas subi tout ça et il aurait certainement été forcé de voir quelqu’un. Il a tenté de t’empêcher de partir, en te disant qu’il t’aimait et qu’il fallait lui laisser une dernière chance. Tu avais été battue et pourtant tu avais gagné le combat. Tu n’as rien écouté, tu es partie; il t’avait suivie jusqu’à chez toi et ta mère avait ouvert la porte avant de lui demander de partir pour se faire soigner. Tu avais tout dit à ta mère, tout; l’engueulade, les coups, les flammes. Elle ne s’inquiétait pourtant que des coups.

Tu as reçu une lettre quelques jours plus tard. Elle t’invitait à une nouvelle école, gratuite, tu comprenais bien que c’était en rapport avec l’incident de l’autre jour. Tu l’avais simplement rangée dans le tiroir de ta chambre, tu ne l’avais lu qu’en diagonale et tu n’étais pas intéressée. Après ces événements, tu as bien évidemment compris que tu étais traumatisée. Vous vous étiez inscrits à la même faculté et, lors de la semaine d’intégration, tu l’as entrevu dans l’amphithéâtre. Le fait de croiser son regard après trois mois t’a donné des flashs; tu voyais certaines scènes se dérouler devant toi comme si elles étaient réelles. Tu n’as pas attendu plus de trente minutes avant de quitter la faculté et de rentrer chez toi; tu n’as plus jamais remis les pieds dans cette université, ni dehors, durant toute une année. Tu entendais encore sa voix, dans ta tête; tu le voyais dans tes cauchemars, ou même avant de t’endormir - il était la principale raison de tes insomnies. Il était devenu ton démon. Tu restais devant ton ordinateur, seule, dépressive, à jouer à des jeux vidéo et à parler à des inconnus sur les réseaux; plus rien n’avait de saveur, tu ne voyais plus l’intérêt de faire quelque chose de ta vie désormais. Tu te couchais à pas d’heure et tu dormais parfois toute la journée. Tu n’avais pas de valeur, selon toi - en réalité, les croyances de ton ex petit ami avaient laissé chez toi des séquelles incroyablement fortes; tu te voyais comme un véritable déchet toxique. Tu as souvent pensé à en finir, c’est une des raisons pour lesquelles tu as décidé de te conduire toi-même aux urgences psychiatriques un après-midi. C’en était trop. Le thérapeute de service t’a donné les antidépresseurs qui t’avaient été prescrits plus tôt, tu les as accepté cette fois-ci, à ne prendre qu’en cas de crise. Effectivement, les cachets fonctionnaient et calmaient tes crises, mais un quart ne suffisait pas. Toi, il te fallait prendre le demi.
Au bout d’un an, donc, tu t’es posé quelques questions. Tu avais tenté de te motiver, seule, à ne pas te laisser abattre de la sorte. Pourquoi lui faire ce plaisir, le laisser gagner le combat duquel tu avais si durement tenté de sortir vivante ? C’en était trop, et il te fallait repartir de zéro. C’est alors que tu as changé du tout au tout. Tu allais récupérer ton caractère de collégienne, ton sourire d’antan et ta force implacable. De toute façon, personne ne serait jamais en mesure de te faire plus de mal que cet homme durant ces trois années. Tu avais tout vu, ou presque. Plus rien ne pouvait t’affecter. Ta mère t’a toujours respectée pour cette force mentale que tu as réussi à t’offrir par toi-même, et n’a jamais compris comment tu pouvais t’en sortir si bien alors que tu étais si seule; bien qu’elle ait toujours été là pour tenter de te remonter à la surface, même une mère ne peut rien face au reste du monde. Désormais, tu deviens informaticienne. Tu as fait tout un cursus littéraire et créatif, il est temps de changer d’air, de changer d’être. Désormais, tu rejoins cette nouvelle école, tu sors cette lettre de sa cachette et tu fais tes valises. Un jour, tu en es persuadée, tu trouveras le bonheur - et ce même si tu dois saigner pour l’atteindre, tu l’auras. Personne ne te tuera, ni aujourd’hui, ni demain. C’est toi qui fait ta vie, pas les autres; c’est fini de pleurer pour les coups que tu reçois, maintenant tu les donnes. Armée d’un bouclier incassable, tu arrives tout juste à SWISH en septembre, à dix-huit ans, en filière informatique, classée E étant donné que ton pouvoir n’est apparu que l’année dernière à cause d'un problème d'hormones dû aux perturbations morales que tu as eues; tu es très intelligente et n'a pas ta place en E, tu as normalement des facilités pour les cours, mais le stress engendré par tous ces événements t'as valu de complètement rater l'examen scolaire, tu as obtenu la note de 5/20. Mais tu t'en fous, t'es bien, t'es là. Tu es déterminée à faire de ta vie quelque chose d’incroyable, d’inoubliable. Tu n’es pas faible, tu es toi; et c’est impossible de faire mieux. Ta force, c’est toi; tu n’auras plus besoin de quelqu’un pour te sortir d’une situation difficile, et tu comptes bien le prouver.

reality

pseudo :
Ally (c’est mon prénom en fait)

âge :  
21 ans

ton pouvoir IRL, ça serait quoi ?
La téléportation, toujours !

comment nous as-tu connu ?
Je crois que j’ai fondé le forum mais attendez, je suis pas sûre...

tu fais quoi dans la vie ?
Alternante en développement informatique, mais je vais vers le domaine de l’IA

y'a deux heures tu faisais quoi ?
Je m’occupais des partenariats en attente !

ton animal préféré ?
Mes chats. Ah et Karna aussi

ça te gonfle les questions ?
J’suis trop fière de ma blague, jamais ça me saoulera. En plus c’est fait pour voir un peu les réactions de chacun et en apprendre davantage sur eux sans qu’ils le sachent :rirediabolique:

MOT DE PASSE :
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Karna S. Crowley
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Date d'inscription : 13/01/2021
Age : 24
Groupe : Classe A
Karna S. Crowley



E X P L O S I O N •• Avery ♦
Mer 10 Mar - 22:33
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Validé !

Voilà ta couleur

Ça y est, tu es validé(e) ! Bravo à toi, nous te souhaitons la bienvenue parmi nous. cœur noir

Maintenant, tu peux aller recenser ton pouvoir, ton avatar, ta ou tes spécialité(s) et enfin ta chambre !

Ensuite, tu peux poster ta fiche de relations dans la partie concernée, ou alors jeter un œil à notre guide du débutant si tu en as besoin.

Le Super Staff  cœur noir
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