Bulles à Rêves

Marigold peut créer une bulle plus ou moins extensible, dans laquelle elle se trouvera forcément, où tous les événements inimaginables ne forçant pas la pensée ou les actes de quelqu'un d'extérieur à la bulle y étant rentrée sont possibles, et suivent ses songes. Lorsqu'une bulle se termine, les personnes en sortant sont prit d'une envie puissante de dormir. Il arrive souvent que Marigold en perde le contrôle lors de moment de fatigue ou de craquage émotionnel et que la bulle suive l'inconscient et les arrières-pensées de la jeune fille. Si quelqu'un est en contact physique avec Marigold, il lui est possible de " transférer " un souvenir ou une image de façon à ce que son don l'utilise.
Les bulles font en général 2M de diamètre, et après une bulle, Marigold est prise d'une nausée qui durera deux fois le temps de l'existence de la bulle.
Bien que l'existence d'une bulle ne peut dépasser une journée ( ce qui aura pour contrecoup de rendre malade Marigold pendant un bon moment) , pour terminer la bulle, Marigold peut faire apparaître une porte à n'importe quel moment, quand elle a le contrôle. Les gens peuvent également rentrer à guise dans la bulle, tant que celle-ci est active. Enfin, à chaque fois que Marigold se retrouvera dans une situation à émotions plus ou moins fortes, une bulle s'activera d'elle-même.

Physique

Du haut de ton mètre cinquante, tu es une petite boule de timidité que l'on remarque de loin par les couleurs pétantes de tes habits que tu chéris tant, ainsi que part tes yeux. Tu es atteinte d'hétérochromie, ta pupille droite étant bleue et la gauche étant marron clair, avec quelques reflets dorés au soleil. Tes regards sont souvent grands et fixes, toi qui te retrouve émerveillée par peu de choses. Bien que tes cheveux soient à la base noirs, les adultes de l'orphelinat ont accepté que tu fasses une coloration, avant de partir vers Swish. Alors te voilà maintenant avec des mèches bleues, que tu comptes évidemment refaire dès que la couleur dégorgera. Souvent en bataille, d'ailleurs, le seul moment où tu fais un semblant d'effort pour ta coupe, tu y places une simple barrette pour les tenir en place.

Il est très facile de voir tes émotions, car tu ne les caches jamais. Enfin, tu ne sais pas les cacher, plutôt. Chaque sentiment semble amplifié chez toi, et un simple regard sur ton visage suffit à décrypter tout ce qui se passe dans ta tête. Sauf si tu es dans une bulle, dans ce cas-là, ce qui se passe dans ta tête est littéralement autour de toi.

Enfin, comme dit plus tôt, tu arbores avec fierté des habits pleins de couleurs, et bien qu'ils attirent l'oeil assez facilement - ce qui a tendance à t'angoisser -, tu ne les laisserais tomber pour rien au monde. Souvent avec un habit à capuche pour réfugier ton visage à l'intérieur, tu gardes tout de même des habits légers pour éviter la chaleur, en général.

Mental

Marigold. Toi et tes légers sourires, n'osant pas les agrandir de par une timidité presque handicapante. Tu te fais petite, n'osant pas approcher les gens et n'appréciant guère le contact social, tu préfères rester dans ta bulle. Ou plutôt, dans tes bulles. Tu es quelqu'un de très introvertie, allant jusqu'à préférer des amis créés de toutes pièces grâce à ton pouvoir, plutôt que d'aller t'en faire, et qui ne sort du coup que très peu, encore une fois, ton don te permettant de voir des paysages bien plus beaux à ton goûts que ceux qui peuvent t'entourer dans la réalité.

Malgré tout, cela ne t'empêche pas de te montrer amicale, lorsque quelqu'un prend la peine de t'adresser la parole, même si tes dires restent en petit nombre. Tu ne parles presque pas aux autres élèves. Tu parles si peu, que tu te fais passer pour muette auprès de certains.
Car oui, tu as beau être si jeune, cela ne t'empêche pas d'être ouverte à tous types de personnes, et de parfois donner un coup de main aux gens qui ont besoin de se détendre, à l'aide de ton pouvoir. Même si il arrive qu'ils ne soient pas aimables, du moment qu'ils ne font de mal à personne, cela ne te pose aucun problème, et ta douceur se maintient auprès d'eux.

D'ailleurs, tu es peut-être même trop gentille, tu ne vois que difficilement le mal. Ou alors tu le vois trop tard. Et du coup il arrive que tu sois blessée, charnellement ou psychologiquement. Et tu te réfugies dans tes bulles, pour essayer de te rassurer. Tu te passes de bons souvenirs, tu te mets dans de beaux endroits, tu essayes d'oublier le mal, encore une fois.

Il t'arrive de te perdre dans tes pensées, lorsque tu ne te trouves pas chez toi, et de continuer à marcher en oubliant ton but premier sans t'en rendre compte. Puis tu reprends tes esprits, et te rend compte que tu es perdue. Ta mentalité encore légèrement enfantine malgré ton âge, plutôt due à un isolement, fais que dans ces cas-là, tu t'accroupis, et attends, attends que quelqu'un passe pour peut-être lui demander de l'aide. Et si cela prend trop de temps, il peut arriver qu'une petite larme coule, et que tu paniques.
Cela est quelque chose de rare, par ailleurs. Atteinte également d'une grande peur de la foule, tu ne t'y aventureras jamais seule, et encore, il faudrait presque t'y forcer, car là encore, tu risques de paniquer.

Revenons à ce qui a été dit plus tôt. Tu t'es isolée pendant longtemps, et d'ailleurs, cela continue.
Loin d'être une phobie, ou même une peur, tu n'aimes juste pas rencontrer des gens. Tu restes donc seule en général, ou à côtoyer les amis parfaits que tu t'imagines. Avec qui tu peux rester l'enfant que tu es au fond. Il t'arrive tout de même de te faire des amis en dehors de tes bulles, mais cela ne dure pas forcément longtemps, ceux-ci te trouvant peu intéressante de ton manque de parole ou d'intérêts.
Et jamais personne n'a rencontré tes amis.

Ceux que tu appelles tes vrais amis. Ce serait un choc pour eux, ils te prendraient pour je-ne-sais-quoi, parler avec ce qu'ils qualifieraient d'êtres immatériels et créés de toute pièce. Comme des parents criant sur leur enfant qui parlerait encore à des amis imaginaires malgré un âge bien avancé.

Histoire

Tu as souvent été seule, Marigold. À l'orphelinat, tu ne parlais juste pas aux autres enfants. Tu répondais par de réponses simples aux adultes, mais restait muette avec eux. Personne ne s'est jamais approché de toi. À l'époque, tu avais déjà tes amis imaginaires, mais ils ne prenaient pas réellement vie. Ton pouvoir n'était pas encore né. Tu n'as jamais souhaité connaître tes parents, connaître d'autres amis. Ceux-là te suffisaient amplement. Mais tu t'es laissée tenter, une fois. Tu lui as présenté tes amis, à lui. Au début, il les a bien accueillis. Il t'a présenté les siens.

Tu l'appréciais. Tu les appréciais. Ce fut ton seul ami réel durant tout ton temps là-bas. Tu ne sortais pas beaucoup. Et surtout, tu dormais en cours. Tu passais tes nuits à discuter avec tes amis ou avec lui, alors tu rattrapais le sommeil manquant pendant les leçons. Cela provoquait énormément de mauvaises notes, tu étais dans les pires. Mais tout ça ne t'importait que très peu. Du moment que tu étais heureuse. Tout cela t'as un peu empêché de grandir intérieurement, tu es restée une enfant. Il s'éloignait de plus en plus, ça ne lui plaisait pas. Et pourtant, à un moment ou à un autre, il revenait, pour prendre des nouvelles, discuter un peu. Mais ses amis avaient disparus.

Les tiens, étaient encore présents. Et ce jour là, ta première bulle s'est créée. Tu sautais de joie, l'horizon s'étendait à des kilomètres. Tes fleurs préférées, des fleurs de souci. Elles sont liées à ton nom. Bien que la signification pourrait te blesser, ça ne change rien, c'est signe de bonne nouvelle pour toi. À côté, un petit lac, et tes amis qui t'ont préparé un pique-nique. Tu t'apprêtes à les rejoindre, mais une porte s'ouvre devant toi. C'est lui. Il a l'air effrayé. Tu le rassures sans attendre, lui disant que ce sont tes amis. Pierrot, le petit lapin au déguisement de clown l'invite à venir essayer le thé. Victor, le cuisinier aux cheveux arc-en-ciel lui sert une part de quiche, qu'il a cuisiné lui-même ce matin, un grand sourire aux lèvres. Et Olivia, le hamster musicien, joue un air doux au piano, pour détendre l'atmosphère. Mais, il crie.Il crie et demande à sortir de là. Il a peur. Tu ouvres un porte, il sort. À partir de ce moment, il ne t'approchait plus, lui non plus. À chaque regard, il faisait demi-tour, t'esquivait.

Cela t'as permis de savoir qui étaient tes vrais amis. Ceux sont eux, tes vrais amis, qui ne te laisseront jamais seule. Pierrot, Victor et Olivia. Peu après, tu recevras une lettre. Cette lettre, t'inviteras dans un établissement. Et lorsque tu as quitté l'orphelinat, personne n'est venu te dire au revoir. Enfin, les adultes évidemment. Mais au fond tu espérais qu'au moins, il serait venu te dire au revoir. Mais non. Tu étais seule. On te prend la main, et la porte se ferme.

Te voilà dans un nouveau monde. On t'a demandé de répondre à quelques tests. La plupart de tes copies étaient blanches, tâchées de la bave de ton sommeil. On t'a placée en classe E, tu n'y as pas porté attention. On t'a mise dans une chambre, et tout ce que tu as fais depuis ton arrivée, c'est créer des bulles, et dormir.