Tu avais entendu quelques discussions dans les couloirs de SWISH. Ils vendaient le centre-ville comme un endroit merveilleux, où l'on pourrait trouver énormément de choses. Quelles étaient ces choses ? Aucune idée. Mais il te suffit d'une bonne description pour t'intriguer. Alors, en cette belle journée, tu t'étais décidée à sortir, pour une fois. Une longue robe bleue, qui mettait en valeur tes yeux, ainsi qu'une paire de baskets composait ta tenue. Le soleil t'éblouissait, tu naviguais vers l'endroit comme tu pouvais à travers tes yeux plissés. Tes petits pas sur le bitume te mènent petit à petit vers le dit centre-ville.
En arrivant, tu te rends compte qu'effectivement, l'endroit atteignait tes attentes. Tout était beau, tu étais comme hypnotisée par ce que tu pouvais voir. Bien que ton ouïe se retrouvait brouillée par le bruit ambiant, les façades des boutiques et des restaurants étaient magnifiques, et cela compensait, pour le moment. Les gens te passent à droite, puis à gauche. Tu n'y portes pas plus attention que ça, tes pensées sont concentrées sur les bâtiments, mais plus pour longtemps.
Il commence à y avoir beaucoup de gens qui t'entourent. Enfin, ils ne t'entourent pas, ils passent leur chemin. Mais tu as l'impression d'être emprisonnée, d'un coup. Ta respiration s'accélère. Tu essayes de te libérer, mais à chaque passage, d'autres personnes entravent ton chemin. Et te voilà à lutter pour en sortir. Des larmes commencent à couler le long de ton visage. Une main se pose sur ton épaule, on te demande si tout va bien. Mais tu te comprends rien, tu es concentrée sur toi-même. Tu piques un sprint, le contact de l'inconnu t'angoissant au plus haut point en plus de la foule. Tu cours, tu cours sans faire attention devant toi et en bousculant les gens. Tu fermes les yeux, tu te concentres pour essayer de ne pas activer ton pouvoir ici. Ce ne ferait qu'empirer la situation au long terme, bien qu'à court terme tu serais rassurée. Mais tu sors vite de tes pensées, un bruit sourd se fait entendre et ton front souffre. Tu tombes à terre, alors que ta respiration saccadée continue de se faire entendre.
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Sören Herrera
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Lun 29 Mar - 12:08
YOUR CITY GAVE ME ASTHMA @Marigold
tu t'es décidé à sortir de ta coquille aujourd'hui -pas de devoirs, pas de responsabilités pour aujourd'hui tu serais libre de tes mouvements et de tes actions Sören, alors c'est vers la ville que tu t'es dirigé, emmitouflé dans ton hoodie gris, les mains enfoncés dans les poches de ton jean qui te colle à la peau l'air de la ville est bon, c'est agréable de voir du monde même si honnêtement la foule, c'est pas ton truc préféré ici ce que tu aimes Sören c'est voir les couleurs autour de toi, les décorations qui tapent à l'œil et les trucs un peu kitsch que les gens trouvent démodé mais que toi, tu te régales à regarder Sören tu marches et tu marches sans t'arrêter, tu slalomes entre les âmes disparates de la ville pour finalement t'engouffrer dans une ruelle pour souffler un peu tu t'adosses au mur, sors le téléphone de ta poche et envoie un message à Zoë pour savoir ce qu'elle fait, t'aurais beaucoup aimé l'emmener avec toi pour lui faire découvrir un café tout récemment ouvert un truc sur le thème de la nature avec des plats étrangers tu étais sûr que ça lui plairait alors un soupir presque las, Sören tourne la tête vers les bruits de pas qui semblent se diriger vers lui et sans pouvoir se mouvoir c'est un bruit clinquant qui retentit et une fille qui se retrouve les fesses par terre quant à Sören, il n'a pas bouger d'un pouce avec le coup et ça le ferait presque sourire mais foncer dans une prothèse métallique, ça fait toujours mal alors tu t'avances et t'accroupis devant elle, le regard qui s'attarde sur la frimousse de ta cadette
Tu vas bien ? T'es pas tombé sur le bon bras malheureusement.
tu t'accoudes à ton propre genoux et enfourne ton menton dans le creux de ta paume en métal, attendant que la jeune fille relève la tête vers toi la ruelle n'était pas très grande -plutôt serrée et le passage à plusieurs semble compliqué alors ils seront tranquilles pour discuter, Sören en était sûr un sourire chaleureux et ta main encore entouré de chair, tu la tends à cette fille qui te dit vaguement quelque chose lorsque tu regardes un peu mieux ces cheveux particuliers et surtout ces yeux vairons elle a l'air paniqué à entendre le souffle qui s'échappe aussi violemment de ses poumons tu ne sais pas vraiment si tu peux lui demander ce qu'il se passe, alors tu détournes les yeux un instant avant de les reporter sur elle
J'm'appelle Sören, j'ai l'impression de t'avoir...déjà vu. T'es sûr que ça va ?
mais c'est plus fort que toi, tu dois lui demander son prénom peut-être qu'avec ça, tu remettrais finalement cette petite bouille mignonne et surtout si elle va bien
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Marigold D. Heimer
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Mar 30 Mar - 22:37
Respiration rapide, tu relèves les yeux. La personne dans laquelle tu es rentrée te tend la main. Effectivement, tu n'es pas tombée sur le bon bras, car tu remarques son bras couvert de métal. Visage familier, certes, mais tu ne sais pas où tu pourrais l'avoir vu auparavant. Peut-être juste l'as-tu croisé quelques temps plus tôt, alors que tu sortais. Mais tes pensées sont toujours brouillées, tu n'es pas sortie de ta panique comme par magie juste parce qu'un inconnu te tend la main, celle-ci faite de chair. Il t'a demandé si tout allait bien, et tremblante comme un cerf en plein phares, tu lui réponds d'une voix à peine audible.
" Ça va aller... merci... "
Ta respiration ne ralentit pas pour autant, ces mots glissés entre deux hyper-ventilations. Timidement, tu récupères sa main pour te relever. Désormais, il se présente alors que tu tiens à peine debout, tes genoux bougent tellement qu'on te croirait possédée. Tu évites quelconque croisement de regard, tu ne sais pas quoi faire. Tu ne peux pas te remettre à courir, ça serait premièrement malpoli, et ensuite il te barre la route, donc bon. Les larmes aux yeux, tu te décides à lui répondre.
" ...Moi c'est Marigold...j'ai juste besoin de rentrer au pensionnat... et ça ira.. "
Regard perdu, tu visites les environs des yeux, comme pour voir si celui-ci n'était pas indiqué d'une façon ou d'une autre autour de toi. Mais rien est en vue. Malgré le fait que tu sois relevée, tu ne lui as pas lâché la main. Il t'avait dit son nom, et c'était la personne la plus proche d'un zone de confort accessible pour le moment, alors tu le serrais comme si ta vie en dépendait. Ton coeur ralentit légèrement, bien que ton angoisse reste présente, tu te sens un peu mieux, grâce à lui. Mais cela n'est rien par rapport à ce que pourrait t'offrir une bulle, ou même ta chambre, tout simplement. Tu penses à tes amis, qui t'attendent sûrement là-bas, près du lac.
" ... Je suis perdue... "
Tu pries pour que la personne face à toi puisse t'aider à rentrer chez toi. Enfin, déjà il faudrait qu'il connaisse l'endroit. Actuellement, c'est ta seule chance pour éviter le craquage. Alors, tu fais l'inverse de ce que les adultes te disent, et tu fais confiance à cet inconnu.
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Sören Herrera
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Jeu 1 Avr - 18:48
YOUR CITY GAVE ME ASTHMA @Marigold
ses doigts qui s'immiscent contre ta chair, tu la serres doucement et la relève avec toi le même sourire tendre aux lèvres elle a l'air perdu au milieu de cette vaste ville, c'est compréhensible -se repérer dans un tel endroit quand on ne le connaît pas, parfois ça relève du défi ou devoir faire face à la foule, peut-être c'était ça le problème parce que pour toi Sören, le plus difficile reste les regards fixes qu'on t'envoie, les mauvaises ondes que tu ressens peut-être un peu plus que la normale à cause de ton pouvoir c'est dérangeant, ça pèse sur les épaules et ça te rend plus lourd, comme si tu trainais un espèce de boulet au pied, un truc impossible duquel tu ne peux plus te débarrasser la carrure gracile et son visage enfantin te fait dire qu'elle n'a pas plus de quatorze, peut-être est-elle même plus jeune, alors Sören tu regardes un peu autour de toi et ce n'est d'ailleurs qu'en sentant la chaleur de sa main se mêler à la tienne que tu te rends compte qu'elle est toujours accrochée à toi
Au pensionnat ?... T'es en E non ? Je t'ai déjà vu, j'arrivais juste pas à remettre ta coupe. Essaie de te calmer d'abord, après je te ramène.
la voix plus basse, plus calme, Sören tu t'abaisses vers l'avant et tu sors de la poche de ton hoodie une casquette que tu avais prise au cas où, s'il y avait trop de soleil et que t'avais peur que le soleil brûle ta peau -alors qu'elle n'est pas si pâle et que honnêtement, tu ne risques pas les coups de soleil et tu la déposes sur la tête de Marigold, de ce qu'il avait vu, elle portait souvent un gros pull jaune avec une capuche -Sören il trouve ça réconfortant les hoodies, on peut s'y cacher, s'y fondre et faire en sorte que le monde ne nous voit pas, ne nous remarques plus mais là tu ne pouvais pas enlever ton hoodie -à l'école c'était une chose, ici s'en était une autre alors tu lui donnes simplement cette casquette noire pour que peut-être, elle se sente plus en sécurité sans qu'on ne puisse clairement la percevoir ce n'est pas grand chose mais tu espères que ça suffise à la détendre un peu
Tu savais que les marigolds ce sont des fleurs ? Y a une fille dans l'école qui adore la botanique et quand je la croise, on discute toujours de ça.
Sören tu essaies de la distraire mais en même temps, ton prénom tu le trouves marrant, mignon, ça lui va bien ça lui scie le teint alors tu te tournes vers elle et malgré la différence d'âge, la différence de taille ne serait pas flagrante si tu n'avais pas tes grosses baskets alors tu sors de ta poche ton portable et lui montres un coin sympa, un coin avec des animaux et où ils pourront être tranquilles le temps d'une heure, peut-être moins le temps qu'elle aille mieux
Tu veux rentrer maintenant ? Ou t'as le temps de visiter un truc sympa ? C'est un café avec des chats, t'aimes bien les chats ? Le temps que tu reprennes tes esprits, après je t'emmène où tu veux.
si elle est en E, Sören se dit que peut-être, par défaut elle ne maîtrise pas si bien son pouvoir que ça et surtout à un âge aussi jeune, ça lui parait carrément logique alors tu t'approches un peu d'elle -Sören ses doigts tiennent toujours fermement les tiens et tu les regardes, tu ne la lâches pas non plus elle le fera d'elle-même, tu te contentes simplement de la regarder, voir si tout va bien, qu'elle ne feinte pas -ou ne vomisse pas, on ne sait jamais
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Dim 18 Avr - 22:12
Tu reprends petit à petit ton souffle, comme tu peux. Tu lèves la tête vers lui, le soleil te faisant plisser les yeux. Il te tend une casquette, ta prise sur sa main se desserre légèrement. Tu la récupères de l'autre, et l'enfonce sur ta chevelure bleuâtre. Tu trembles un peu, et regarde à travers ses yeux.
" Merci Sören... Oui, je suis en E...
Déglutissement fort, une longue inspiration et bien que l'air rentre et sort à vitesse grand V de tes poumons, tu te sens tout de même un peu mieux. Il parle de ton prénom. Ce n'est pas le cas de tout le monde, mais il sait que celui-ci fait référence aux fleurs associées. Tu souris légèrement à l'entente de cela, personne ne t'avait fait la remarque jusqu'ici, à part une des nounous de l'orphelinat. C'est simple, mais ça suffit à te faire plaisir. Tu aimerais bien lui montrer dans tes bulles, ces fleurs. Tu ne sais pas si il en a déjà vu, après tout. Et si tu peux les montrer à son amie, cela serait encore mieux, si elle aime les fleurs.
" Je... je sais où en trouver... je t'en montrerai à un moment si tu veux... "
Tes yeux s'illuminent alors que ses cheveux blonds reflètent la lumière, en parlant d'animaux. De chats, en particulier. Ton ami la souris ne te laisse jamais en invoquer dans tes bulles, pour des raisons évidentes, alors c'est quelque chose qui te fait oublier la population vous entourant pendant quelques secondes. Malheureusement, cela revient assez vite.
" Je... veux bien voir les chats... J'en ai jamais vu... "
Regard inquiet autour de toi, les hommes d'affaire pressés, les adolescents bruyants, créent une pression tout autour de toi, qui te donne l'impression de te serrer la gorge. Tête qui tournerait presque, tu te retournes vers l'étudiant qui avait bien voulu t'aider.
" ... C'est calme là bas ? "
Tu n'avais pas envie de te retrouver dans un endroit aussi humainement pollué que celui-ci, cela t'empêcherait de profiter des animaux, de revenir à toi-même.
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Mer 21 Avr - 9:11
Sören Herrera a écrit:
YOUR CITY GAVE ME ASTHMA @Marigold
le même sourire tendre aux lèvres, Sören dépose doucement son bras autour de son épaule et la tient contre lui tout en longeant la ruelle bondée seul, le monde paraissait souvent effrayant mais à deux parfois, il y avait un espoir naissant qui permettait de balayer les mauvaises ondes, la négativité ambiante qui venait cogner dans les cœurs et qui faisait chavirer les plus adroits, un espoir qui permettait de songer à des choses meilleures, à voir le beau là où il n'est pas et qui pourtant, se dessine droit devant nous, qui clame sa présence noyé sous le crépuscule de nos démons pour aujourd'hui Sören tu voudrais que Marigold sente que l'extérieur n'est pas si terrible, que lui il serait là malgré tout et que rien ne pourrait l'atteindre mais tes pensées même si elles transcendent le négatif, le balayent d'un coup de vent, ce n'est pas la même chose pour les autres les mots sont plus simples à extirper de tes lèvres qu'à réaliser et que les peurs ça ne se contrôlent pas, que les angoissent c'est récurrent et que faire de son mieux ça ne suffit pas toujours malheureusement
Ce serait sympa ouai, mon amie pourra venir aussi, elle adore ces fleurs. Avec les lys je crois, je suis pas un expert honnêtement.
après avoir traversé la ruelle, Sören t'abaisses tes prunelles vers elle pour t'arrêter au passage piéton, un peu surpris de son aveu qu'il trouverait presque farfelue : qui n'a jamais vu de chat honnêtement ? mais t'es pas de ceux qui jugent aussi vite, tu préfères avoir un contexte, comprendre pourquoi alors tu souris et pointes du doigts le café qui se trouve en face, dans un coin isolé du passage remuant de la ville tu hoches la tête comme réponse et t'avances avec elle et puis lorsque la bâtisse se trouve devant vous, tu en regardes la devanture parsemée de fleurs, de décorations franchement kitsh mais que t'adores : un tout naturel saupoudré de loufoque et quand tu entres, tu laisses Marigold se faire sa propre idée en regardant à travers la vitre qui sépare la pièce du magasin de la leur, certainement un moyen pour que les chats ne s'échappent pas -les tables sont espacées, il y a quelques personnes et les félins se promènent comme bon leur semble et soudainement quand Sören referme derrière lui pour pénétrer dans la salle commune, c'est un gros chat blanc qui vient se prendre d'amitié pour eux, remuant entre ses jambes puis celles de la jeune fille à ses côtés
J'aime bien les chats, c'est indépendant comme bête et pas super chiant. Sôren tu désignes une table et va t'y installer tout en attrapant la carte déjà présente sur la table, montrant à Marigold ce qui semblait être le meilleur : une tarte au citron meringuée accompagné d'un long chocolat au lait
Tu peux prendre ce qui te fait plaisir, je te l'offre. Tu devais faire quelque chose aujourd'hui ?
une main qui se lève et ta voix qui s'élève légèrement, t'appelles le serveur pour qu'il s'occupe de ta commande et de celle de ta camarade et le laisse s'éloigner pour finalement poser tes yeux sur un chat roux, s'immiscent dans la conversation -il se frotte et marche sur la table mais honnêtement ça ne te fait pas tiquer plus que ça, tu laisses simplement la plus jeune profiter de cet animal encore inconnu pour elle
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