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don't put oil on my fire
Avery N. Jones
Idéal : Sans idéal
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Avery N. Jones



don't put oil on my fire ♦
Lun 29 Mar - 17:48

don’t put oil on my fire

11 mars • jardins • cassandra & artesia & lee

T’aimes pas spécialement les cours, t’es vachement forte à la base et tu as appris à faire le minimum d’efforts; sauf qu’en faisant ton maximum, tu serais capable d’arriver à des notes qui te vaudraient un passage en D immédiatement. Mais t’as la flemme, après tout, t’es là pour aller mieux avant tout. Le moral passe avant les cours, pour toi, même si ça n’a pas toujours été le cas. Tu ne regrettes pas d’avoir autant pris à la légère ton examen de classement, parce que t’es pas si mal, en E. T’as pas besoin de plus, tu sais ce que tu vaux, et tu sais que si tu le voulais, là, aujourd’hui, tu pourrais passer une classe sans problème - si ce n’est celui de ton pouvoir. Ta maîtrise est si frêle qu’il te faudrait des efforts considérables pour arriver à le contrôler ne serait-ce qu’un peu. Pour l’instant, tu fais des allumettes avec le bout de tes doigts et tu allumes des bougies : c’est tout ce que tu peux faire volontairement. Apparemment, ton pouvoir est sa puissance sont liés à tes émotions. Tu n’as pas du tout envie de savoir ce que cela donnerait lors d’une de tes crises.

Et pourtant, tu risques de vite le découvrir.
T’as fini ta journée, t’es fatiguée, le prof t’a passé un savon pour avoir répondu et t’as pas du tout envie d’être gentille, là. Mais pas du tout.
Ni avec un pote, ni avec le mec en face de toi, brassard violet, qui hausse le ton sur sa copine.

Tu peux pas me dire ça comme ça sans pression et t’en sortir indemne en fait, je suis pas un chien, tu me jettes pas comme ça.

T’énerves pas s’il te plaît. J’en peux juste plus, je préfère que ça s’arrête parce que je suis mal comme ça. Je vais pas me forcer à rester avec toi sous prétexte que tu le prends mal si je te quitte !

La gifle part, et tu te stoppes net devant la scène. Ton cœur bat la chamade. La colère monte, doucement mais sûrement, et tu sens le sang monter à ton visage. Tu t’approches, très lentement d’abord.

Mec ?

Mais tu parles trop bas, il ne t’entend pas. La fille se met à pleurer et à lui hurler dessus, elle lui en veut et la haine sort de tous ses pores. Tu sens à la fois ta propre rage et la sienne combinées, mais ils ne t’ont pas vu. Tu es trop discrète, Avery, beaucoup trop gentille pour être perçue comme une menace. Il faut t’imposer davantage si tu veux que l’on te remarque. Entre les hurlements de la fille et ceux du A, on ne peut pas t’entendre à cette distance. Et il lui prend violemment le bras, approchant son visage du sien dans le but de la menacer; personne ne bougeait, autour. Il profitait de la situation pour se donner en spectacle, impressionner la galerie par sa violence et sa grandeur de A; sauf que non, connard. Ils restaient tous là, passifs, inexistants. Alors, tu lâches ton sac. Tu t’approches encore, libérée du poids qui t’empêchais de laisser parler ton danger. S’ils n’interviennent pas, tu ne comptes pas attendre que quelqu’un le fasse un jour : ce quelqu’un, ça sera toi. Et il va le payer cher.

Hey ! Fils de pute ? cries-tu dans sa direction.

Il se retourne vers toi, enragé. Mais tu fixes son regard écoeurant, tu ne le quittes pas des yeux; pourquoi le ferais-tu ? Il a quelque chose à se reprocher. Une fois arrivée en face de lui, tu tentes de maîtriser ta voix - mais quelque chose en toi te force à hurler, encore. Tu ne veux pas te faire remarquer mais tu t’embarques en plein milieu du spectacle, telle une furie. Tes joues sont rouges, ton cœur t'étouffe et tes mains tremblent.

T’as un problème ? C’est moi que tu traites là ? te lance-t-il.

Tu tentes d’inspirer mais ton souffle se coupe, tu t’essouffle sur place, la colère te prend les tripes et te broie les côtes. Tu ne respires plus, tu meurs d’envie de hurler et de lui envoyer ta meilleure droite. Tu trembles de plus en plus, tes jambes ne tiennent déjà presque plus seules et les coups d’adrénaline se multiplient. Une pulsion, deux pulsions, tu vas bientôt lui arracher la tête.

Bah j’sais pas, ça dépend. Déjà tu la lâches, tu te barres très loin et normalement tout ira bien, tu lui craches tes mots avec mépris et rage. Tu bouillonnes de l’intérieur.

C’est une menace ? Tu crois que j’ai peur d’une folle ? te lance-t-il.

Tu ne réponds rien. Parce que tu ne peux pas. Ta gorge se serre et ta réflexion se voile par une troisième pulsion, une quatrième; le rythme s’accélère et ton adrénaline semble exploser en toi. Tu saisis violemment une partie de sa chevelure dans ta main et tu l’écartes de la jeune femme.

La folle elle va t’éclater ta mère si tu lâches pas ta meuf. Oups, ton ex. En même temps, vu ta gueule, c’était prévisible, non ?

Tes mots s’entremêlent et tu peines à articuler correctement. La rage prend le dessus, tu le sens; tu pars, tu te perds dans un torrent d’émotions simultanées. T’as peur, t’as la rage, t’as honte et ton cœur est sur le point d’imploser. Tes tremblements deviennent de plus en plus visibles et tes yeux prennent cette couleur rougeâtre-orangée qui annonce le début d’une salve de flammes dévastatrices.

Mais il se décolle de ton emprise et te tord le bras avant de mettre son plus beau coup de poing dans le ventre. Tu retiens un cri de douleur tout en te penchant vers l’avant. Tu n’avais peut-être pas sa force pour riposter, mais tu étais partie. Il te traitait de folle sans se douter que la folie n’avait pas commencé, et qu’il allait la regretter amèrement. Tu te redresses, haineuse. Il se moque de toi, tu n’entends pas ses mots; tes tremblements semblent l’amuser. Le monde tourne autour de toi, ta vision se trouble peu à peu et tu perds pied, et pourtant, tu gardes de justesse l’équilibre. Si tu flanches maintenant, t’auras pas la possibilité de lui en mettre une.

FERME TA GUEULE !

Ton cri retentit dans les jardins tout autour de toi, personne ne bouge; du moins, si quelqu’un bougeait, tu ne le verrais pas. Tu dois passer pour une hystérique. Ton hurlement est si fort que l’on pourrait l’assimiler à un « cri à la mort », tu l’appelles ainsi. Un cri que l’on pousse quand on a si mal que l’on a l’impression d’en mourir. Un cri que l’on pousse en cas d’extrême douleur, une extrême rage qui nous consume. C’était ton quotidien, cette colère amplifiée et démesurée, tu en étais l’esclave.

Les premières flammes pointent le bout de leur nez et dégoulinent de ta main droite, des flammèches inoffensives. Tes yeux, aussi rouges que le sang à présent, brillent de mille feux - tu aimes cette particularité de ton pouvoir, mais cela ne prédit jamais rien de bon. Tu écartes les bras, te laissant te faire consumer par tes propres émotions et ton propre pouvoir. Tu n’es plus; c’est à eux de mener la danse, maintenant. La fille s’enfuit, saisissant l’occasion. L’aigle se décide à sourire, te défiant du regard.

J’ai énervé le petit serpent ?

Son rire t’arrache une grimace de dégoût. Une boule de feu apparaît dans la paume de ta main, mais disparaît lorsque celui-ci te lance un clou dans la jambe - tu hurles. Un clou ? Un pouvoir de création de métal, peut-être ?

aled j’ai essayé de faire court


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Cassandra Kimble
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Cassandra Kimble



don't put oil on my fire ♦
Lun 5 Avr - 0:19

Cassandra appréciait ces petites séances d’efforts avec Lee, pour la simple et bonne raison qu’elle pouvait se dépenser sans se retenir. Il avait du tempérament, ne se laissait pas marcher sur les pieds (non négligeable quand il fallait passer du temps avec Cassandra) et avait de quoi tenir la distance quand ils courraient. Et puis, c’était l’un des rares moments où ils n’avaient pas à cacher leur entente, ce qui avait le don de l’amuser vu le caractère du serpent.

Mais ce jour là, au lieu de se séparer dans la plus grande indifférence une fois revenu dans le hall, ce fut des cris qui attirèrent leur attention. Cassandra fronça les sourcils et, arrivant en cours de route, elle ne comprit ce qui se passait vraiment qu’une fois dans le couloir où tout se passait. Loin d‘être une simple dispute, une fille était en train de saigner pendant qu’un gars au sourire tordu l’approchait, le genre de bully qui la répugnait. Qui plus est, le fait qu’il blesse une fille et y prenne goût, ça avait le don de l’énerver. Elle baissa les yeux vers la blessure de la rouquine, qu'elle venait de reconnaitre, puis fronça les sourcils en jetant alors un regard noir au mec qui s’y croyait un peu trop.

Merde, c’est toi qui t’as fait ça ? Tu te crois où au juste enfoiré ?!


Alors que Lee s’approchait de lui, elle se tourna vers la rouquine,  Elle cracha les derniers mots avant de s’approcher d’Avery, car même si elles ne se connaissaient pas tellement, elle savait que sa colère devait être vite maîtrisée pour éviter le pire.

Avery, regarde-moi. Regarde moi et dis moi ce qui s’est passé.
codé par Royals
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Lee Zhong
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Lee Zhong



don't put oil on my fire ♦
Lun 12 Avr - 3:49

"You should learn who you're dealing with. Or else, it'll end with some broken knees and a journey at hospital."

Don't put oil on my fire



C'est tout en t'étirant après ta séance de sport en compagnie de Cassandra que tu envoies un message à tes amis. Tu étais assez fatigué, tu avais pas mal poussé. Tu voulais rentrer dans ta chambre et aller prendre un bain tout en discutant avec tes potes. Mais ça ne se passe jamais comme prévu n'est-ce-pas? Tu envoies un SMS à Avery, lui proposant de sortir dans la soirée, histoire de passer le temps en sa compagnie plus qu'agréable. Tu appréciais vraiment être à ses côtés, c'était une bonne pote, elle était sympathique et pourrait t'être utile un jour. Alors c'est avec joie que tu la gardes à tes côtés.

Tu t'étais changé, vêtu de ton sous-pull noir, collant au corps dont le col remonte à mi-cou, ton jeans noir et ton pull un peu grand blanc qui laissait voir ton sous-pull au niveau du col. Tu aimais ce genre de tenue, chaude et confortable. Tout comme les chaussures que tu as aux pied, une paire de basket, parfaites pour frapper le premier A qui passe devant toi. Il n'y a que quelques personnes que tu apprécies réellement, certaines sont des A, à ton plus grand regret. Tu essayes parfois de les faire tomber en E mais rien à faire, ces enfoirés de A aiment beaucoup trop leur statu du type intelligent, du type au-dessus de tout le monde. Du type que tu adores mettre au sol.

Tu discutais avec Cassandra et au moment où vous deviez vous séparer afin de revenir dans la peau du véritable Lee envers elle. Après tout, officiellement tu ne l'apprécies pas, vous faites du sport ensemble, vous vous poussez dans vos derniers retranchements mais c'est tout, elle ne doit pas s'imaginer être ta pote, tu gardes en tête que c'est une B. Une B un peu plus cool que la normale, mais elle reste une B. Une presqu'A, les pires. Les A sont hautains mais restent le plus souvent dans leur petit monde. Les B, étant frustrés de ne pas être en A, sont plus enclins à s'en prendre à plus bas: les E. La plupart des E venant se plaindre à toi du traitement reçu d'untel, se plaignent dans 60% des cas, d'un B. Donc tu ne peux pas les saquer, les C c'est pareil, ils sont trop neutres, voulant tous, pour la plupart monter. Ils idolâtrent tous cette classe de A.

Mais dans tout les cas, tu ne vas pas bien loin car un cri te retiens. Un Ferme ta gueule bien retentissant. Que se passait-il? Tu entends les paroles de couloirs, un A qui apprend sa place à une E? Cela ne te plait pas du tout. Surtout que maintenant que tu sais que c'est une E, cette voix t'es malheureusement familière. Avery? Sans réfléchir, tu te diriges vers la scène, dans les jardins. Effectivement. Avery est en mauvaise posture face à un A un peu trop prétentieux.

- J’ai énervé le petit serpent ?

Cette phrase te fait sourire en coin, tu voix Cassandra se diriger vers Avery qui pète un câble. Tu n'es pas doué pour réconforter ou calmer les gens, étant plus penché dans l'inverse normalement. Elle a un clou dans la jambe, surement créé par ce A qui se la pétait. La foule s'agglutinait, tous soit horrifiés par le spectacle, soit au contraire, en admiration devant ce A. Il avait donné une leçon à cette E, peu importe ce qu'il se passait avant, le E méritait toujours de se faire rappeler sa place de raté. C'est en dégageant plusieurs personnes que tu t'extirpes de la foule, te glissant derrière ce A un peu trop fier. A quelques pas de lui, tu t'élances et ta jambe droite vient s'accrocher aux siennes, ton bras accompagnant ton  mouvement avec ta main gauche qui s'est agripée à son épaule gauche pour assurer la chute. Suite à ta petite vitesse et à la force de tes jambes, ce A vient s'écraser au sol, ses jambes s'étant fait soulever ne sachant pas vraiment ce qu'il venait de lui arriver. Il s'était fait balayer.

- Effectivement, tu as énervé le serpent. Mais malheureusement pour toi, ce n'est pas le bon.

Tu en profites pour te glisser entre lui et les deux filles, Cassandra ayant atteint ton amie. Après un rapide coup d'œil en arrière afin de t'assurer qu'elles sont bien toutes les deux et qu'aucun aigle ne se soit glissé derrière, tu reportes ton attention sur celui qui se relevait assez difficilement.

- C'est pas ta première année ici... Tu devrais savoir que la morsure d'un serpent est plus douloureuse que le bec d'un aigle. Tu veux qu'on essaye? Ca tombe bien, c'est mon domaine d'expertise.

Eclater la tête de ce type importait moins que de savoir qu'Avery ne serait pas menacée par lui. Il y avait un clou, il l'avait vu le jeter. Il devait donc faire attention à son type d'attaque. Surtout qu'il est un A, sa maîtrise est presque parfaite du coup. Pouvait-il en envoyer plusieurs à la fois? Surement. Avait-il un temps de recharge entre deux lancer? Surement mais peut-être pas là. Le nom de ce type ne te revenait pas, tu avais pas dû le classer comme une menace potentielle, tu allais devoir reclasser tes documents.

- Que se passe-t-il? J'ai énervé l'aiglon?
ft. Avery, Cassandra, Artesia
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Artesia N. Krömer
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Artesia N. Krömer



don't put oil on my fire ♦
Lun 19 Avr - 23:11


Don't put oil on my fire

Indolente jusqu’au bout des ongles, nullement disposée à intervenir, tu observais la scène. À l’écart de la foule qui commençait à se rassembler, il était difficile de savoir si tu t’éternisais ici par paresse ou bien à cause de ta curiosité. En affichant une expression indifférente, tu n’admettais pas le fait d’être intriguée, de vouloir connaître la finalité de ce dramatique échange.

Ton regard, voilé par l’ennui, suivait les mouvements du déchet au brassard violet. Du point de vue de la morale commune, le voir vitupérer sa victime était un spectacle affligeant qu’il ne fallait pas tolérer. Cependant, ce n’était pas ton combat et tu n’avais pas de mépris à lui accorder. Tu ne voulais qu’observer et, ton constat était irrévocable ; ce petit être était un faible. Malgré l’arrogance dont il était imbibé, son statut n’était qu’illusoire, rien de plus qu’un pâle reflet des véritables talents qui gravitaient quotidiennement à ces cotés.

Aussi dévalorisante pour qu’elle soit, son attitude ne te concernait pas, tu étais en A mais tu n’avais d’intérêts à te mêler de la situation. Ta fierté n’était nullement impactée, d’autant plus qu’il serait fâcheux d’empiéter sur le travail de ceux qui étaient payés pour maintenir un semblant de discipline au sein de ces murs. Après tout, il était plus que temps qu’un certain surveillant prouve que sa paie mensuelle n’était pas vaine.

« FERME TA GUEULE »

Perdue dans le fil de ta réflexion, tu avais fini par croiser les bras. Durant cette absence, l’air s’était chargé en tension, en émotions. Ce mélange nouveau agitait l’électricité qui courait sous ton épiderme mais c’est un hurlement qui finit par te faire revenir à la réalité. Clignant des yeux, tes lèvres se descellèrent et tu pouffas de rire en constatant que le pitoyable agresseur était au sol et que de nouveaux protagonistes, aux visages familiers, avaient rejoints le tableau.

Avec l’arrivée de ce trio, le lamentable spectacle prit une tournure nouvelle, plus violente encore. Tu reconnus deux des trois nouveaux intervenants, les traits de celle qui avait hurlé et dont le sang avait coulé, étant les plus flous et incertains.

Même si la possibilité de mettre une raclée à l’enfoiré était tentante, ton rôle de simple spectatrice te suffisait pour le moment. Tu n’avais besoin d’assister l’élève blessée car Cassandra s’occupait de la jeune Avery qui en plus de saigner, était troublée et ce cher Lee semblait bien décider à s’occuper du petit aiglon en déroute.

Le petit moineau aurait-il provoqué la destruction de sa douce désillusion ?  À force de sous-estimer ceux qu’il cherchait à diminuer, il ne s’était que trop longuement reposé sur branche qu’il ne méritait pas même d’effleurer. Tu espérais qu’aujourd’hui serait le jour où, ce pion remplaçable se ferait écraser.

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Avery N. Jones
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Avery N. Jones



don't put oil on my fire ♦
Jeu 22 Avr - 19:00

don’t put oil on my fire

11 mars • jardins • cassandra & artesia & lee

Tu bouillonnes de l’intérieur et tu ne discernes plus tes alliés de tes ennemies, bien qu’une personne soit venue t’adresser la parole et qu’une autre soit venue mettre à terre le foutu A qui venait de lancer un clou dans la jambe. La douleur disparut aussitôt qu’une nouvelle montée d’adrénaline se fit sentir - tes crises se caractérisent ainsi, plusieurs montées d’adrénaline à l’affilée, en boucle, donnant à ton coeur l’impression d’imploser, comme plusieurs coups de couteau qui le percent un par un, et te donnant parfois le réflexe d’hyperventiler. Ta respiration, d’ailleurs, s’accélère anormalement et tu tentes de la calmer, mais le contrôle sur ton corps se fait bien plus infime et tu hurles à nouveau, d’un cri d’agonie mélangé à de la rage, alors que les larmes coulent le long de tes joues sans que tu puisses les en empêcher.

Tu ignores complètement la personne à tes côtés ; les flammes commencent à prendre vie le long de ta jambe, brûlant peu à peu le jean sur ta peau. De tes deux mains s’éjectent des flammèches, des étincelles, prenant de plus en plus de volume. Le sol à tes pieds prend également feu, formant un cercle d’un mètre de diamètre tout autour de toi. Ton pouvoir se déchaîne à mesure que tes émotions explosent, tu n’es plus en contrôle de rien et le sang continue de couler le long de ta cuisse. Mais tu ne sens rien.

C’est lorsqu’un autre aigle vient prêter main forte à celui qui t’a causé du tort un peu avant que tu t’élances vers lui, poussant la personne qui venait de t’aider sur le côté au passage, et vient frapper sa tête sur ton genou droit. Les flammes gagnent ses vêtements et celui-ci se décide à se déshabiller entièrement le plus rapidement possible. Il se retrouve nu et intimidé devant la masse de personnes agglutinée autour de toi - que tu ne remarques même pas. Tu sens une main sur ton poignet et tu la rejettes instantanément, dans une brutalité rare ; tu ne te reconnais plus, à tel point que ton cerveau décide de couper court à toute réflexion, pour te protéger de toi-même et de la folie qui te tient en laisse.

Une immense boule de feu naît au creux de ta main et tu t’apprêtes à l’exploser contre la poitrine du A à tes pieds, celui qui vient d’être mis à terre par quelqu’un que tu ne discernes toujours pas clairement. Le peu de conscience qui te reste te force à hésiter ; tu restes là, immobile, la rage aux joues, prête à l’immoler. Les larmes affluent de plus en plus sur tes pommettes et ta vision se trouble davantage, tu pleures de haine, de fureur.

J’vais t’crever connard... lui adresses-tu sans même peser tes mots, tu ne les entends pas, ce n’est plus toi face à cette foule.

C’est quelqu’un d’autre.
Tu n’es plus.

Une voix te fait attendre davantage avant d’agir, mais la boule de feu au creux de ta paume reste intacte, nul n’est capable de dire si tu comptes la jeter ou non, et certainement pas toi.

cc


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