illusion sensorielle

Mains trop douces pour un pouvoir aussi néfaste, contrastant avec ta personnalité. Un regard, il ne te suffit que d’un regard pour faire ressentir à autrui une douleur qui n’est pas réelle, variante selon ton humeur, légère par accident, insupportable si l’énervement prend possession de ton corps. Incontrôlable, visant généralement une zone du corps uniquement, sensation d’étouffement, de brûlure, de contraction, tout est variable et ne dépend pas de toi. Tu ne maitrises pas totalement ce don dont tu te serais bien passée. Cette illusion reste néanmoins courte, quelques secondes, moins d’une minute uniquement avant que les effets ne se dissipent. Pouvoir utilisable dans un rayon de 200 mètres, il faut donc être assez proche de toi pour en ressentir les effets. L’illusion de douleurs, quand elle est utilisée à forte intensité cause chez toi une migraine, contre-coup à la douleur que tu peux infliger.  La douleur n’est pas la seule chose dont tu peux avoir recours pour l’utilisation de ton don, tu peux créer également des illusions visuelles, auditives, olfactives, gustatives, des illusions dont tu ignorais être dans tes capacités. Tu as appris à détourner, augmenter ton pouvoir grâce à cet établissement pour ne pas utiliser que l’illusion physique.  
 

PHYSIQUE

Enfant de la capitale de Londres, tu n’es pas très grande : 1m55, plutôt fine : 52 kilos, tu vois le monde à ta façon de tes yeux dont la couleur fait penser à des noisettes. Des cheveux blond mi-long caressant tes épaules que tu attaches la plupart du temps d’un élastique fantaisie du côté droit uniquement, tresse, couette selon tes humeurs. Un physique classique qui fait de toi quelqu’un de banal, pas de détail attirant l’attention, tu n’as rien qui te différencies des autres à première vue. Sous tes vêtements, tu dissimules le tatouage d’une rose minimaliste, que tu as fait sur un coup de tête en même temps que ta meilleure amie, au niveau de ton bassin. Ton style vestimentaire est plutôt simple aussi, troquant la plupart du temps tes pantalons pour des robes, féminine, tu accompagnes généralement cette tenue avec des talons histoire de te faire gagner quelques centimètres supplémentaires. Sportive, tu entretiens ton corps par le biais de la course à pied, un moment te permettant de t’enfermer dans ta propre bulle, jambes foulant le sol au rythme de la musique.

MENTAL

La douceur d’une fleur de coton que l’on aimerait toucher du bout de ses doigts, de s’en emparer dans l’espoir de ne jamais voir se dessécher cette tige arrachée à la racine de ses origines. Cette fleur souriante, qui s’amuse d’un rien que peut lui offrir la vie. Le genre de fleur qui quand elle pose un regard sur toi, tu as cette impression d’exister. Ses yeux remplis d’un amour qu’elle distribue à qui veut s’approcher d’elle, remplis de rêves inachevés, de mystère. Ce n'est pas le genre de fille à avoir beaucoup d’ami, mais le peu qu’elle a lui suffisait. Elle est ce rayon du soleil brûlant la peau d’une douceur sans égal. Ce genre de fille qui ne juge pas, qui transforme les défauts des autres en qualité. Ce genre de fille qui te fait te sentir unique, important à ses yeux. Le genre de poupée qui voit de la beauté en chaque chose l’entourant, en chaque personne. Le monde éveillant sa sensibilité, sa curiosité. Elle veut comprendre les autres, la vie, mais sans arriver à se comprendre elle-même. Cette fille, elle sait écouter, elle sait réconforter, donnant la force aux autres de se relever par ses mots doux caressant le cœur de quiconque. Elle a l’air courageuse et elle l’est, donnant l’impression de n’avoir peur de rien et pourtant elle a peur, peur d’aimer. Elle n’avait pas eu une vie facile, son cœur ayant déjà souffert à diverses reprises d’événements que tout adolescent traverse un jour. Le genre de fille simple à laquelle on veut s’attacher.  

lion – a regardé 6578908 fois harry potter et est toujours in love de drago – a le record du nombre d’araignée tuées à coup de babouche – cbo, potetoes et ice tea ou rien –  team popcorn sucré – aucun sens de l’orientation – aussi grande qu’un minimoys – genre elle doit monter sur le plan de travail pour attraper ses m&m’s – se fie un peu trop à l’horoscope – 800h de jeu sur animal crossing – anti-légumes – danse la macarena comme personne – accro au sens du toucher – master en matage à distance – n'aime pas le silence – parle pour ne rien dire, obviously

HISTOIRE

douze années
crépuscule jusqu'à l'aube - madilyn

Impuissante, tel un bateau lancé en pleine tempête dont les pièces commencent à se détacher petit à petit. Paume de tes mains plaquées contre tes oreilles pour empêcher les voix de tes parents d’entrer dans ton esprit, pour t’échapper de ces disputes quotidiennes. Tu les entends sans arriver à percevoir les paroles, ne comprenant qu’un mot sur deux, inconsciente, tu te lèves, un peu trop curieuse. Ouvrant la porte de ta chambre, commençant à descendre les escaliers, tu écoutes Bambi. Le ton monte et toi, tu continues ta descente sur la pointe des pieds jusqu’à apercevoir ton père plaquer ta mère contre le mur, haussant la voix encore un fois. Ton cœur se serre à cette vision, dans l’incompréhension de voir sa main se lever, tu t’arrêtes, les yeux humides tu te mets à hurler de ta petite voix. “Arrête papa !” Cri de panique, déclenchant quelque chose en toi, quelque chose de nouveau. Bruit sourd du corps de ton père allant la rencontre du sol, main contre son torse ce sont ses cris qui remplacent les tiens. “Papa...?” “Bambi !” Tes yeux se relèvent vers ta mère qui se précipite vers toi, enlaçant ton dos de ses mains tremblantes. Tu ne réagis pas, ton regard posé sur ton père gémissant au sol, des secondes qui te paraissent durer une éternité. Elle se détache de toi, rapidement pour revenir vers l’homme dont elle venait de subir les coups un peu plus tôt, s’agenouillant devant lui, ton regard croise le sien. “Qu’est-ce que tu fais Bambi ? Arrête ça de suite ! Retourne dans ta chambre !” Un pas en arrière, mains couvrant tes lèvres hésitantes, qu’est-ce que tu venais de faire ? Un second pas en arrière, calmant les spasmes qui semblaient avoir pris possession du corps de ton géniteur. Tu le regardes se redresser, un troisième pas. “Je... Je suis désolée...” Tournant les talons, tu cours dans ta chambre, sautant contre ton lit, explosant en sanglot, est-ce vraiment toi la cause de cette douleur ?


treize année.
tu ne connais toujours pas mon nom - labrinth

Le cœur balançant entre divers sentiments, alternant entre joie, peine et remords depuis qu’il est parti, il y a six jours. L’horloge a tourné Bambi, il sera bientôt trop tard, trop tard pour regretter. Il n’a pas été là pour toi après l’accident, il n’a pas été là et ce sont plus que des faits, ce sont des bouts de ta personne manquants. Tu as dû te façonner seule, pourtant tu aurais aimé qu’il soit là mais il n’a pas trop compris ou il n’a pas trop voulu. Il était gentil, ce n’était pas ça le problème à tes yeux, il était absent, vacant, simplement, alors que tu avais besoin de lui, besoin de comprendre ce qui t’arrivait. Tu ne penses pas que l’on puisse pardonner à un père d’avoir préféré toutes les autres solutions, tu as tellement manqué Bambi, tu as tellement peu vécu avec lui. Tes souvenirs avec lui se comptent sur le bout des doigts, souvenirs s’estompant sous les jours durant. Ce n’est pas faute d’avoir cherché après lui, d’avoir cherché où il avait pu partir. Tu t’es essoufflée en cours de route et puis tu n’as plus eu envie de chercher. C’est triste, terrible de penser cela mais ça fait partie de toi, il est devenu un personnage dans ton histoire et non pas un élément, faisant partie du décor mais pas des acteurs. Pourtant, tu n’as pas envie de lui en vouloir parce qu’il a toujours voulu ça, il n’avait pas envie d’avoir un grand rôle, que ce soit par timidité ou par manque de volonté il s’est toujours mit en retrait dans ta vie. Tu es en colère Bambi, en colère parce qu'il n’a pas vu tes larmes les jours suivants, il n'a pas défendu la petite fille fragile que tu étais et sans doute qu’il ne t’a pas assez aimé. Et voilà que tu te retrouves là, avec l’envie d’avancer, te sentant prête à laisser cette histoire bloquée tes rêves sortir de ton esprit. Tu n’as plus la sensation d’avoir besoin de lui, tu ne vas plus te réveiller le matin en espérant qu’il se soucie de la manière dont tu te sens, comprenant que cette figure paternelle, tu ne l’as jamais vraiment eue. Il n’est qu’une rencontre dans ta vie, une aide pour tes projets mais pas un père. Ce rôle qui a toujours été un poids pour lui, juste un poids.  


treize années, bis.
chute - trevor daniel

“Je suis désolée Bambi, c’est pour ton bien.” Pour ton bien ? Ton regard se pose sur ta tasse que tu fais tourner entre tes doigts depuis un moment déjà. Est-ce vraiment pour ton bien de t’envoyer là-bas ou est-ce pour le sien ? Tes iris marrons se perdant le petit tourbillon formé au fond de ta boisson. Le silence, c’est ta seule réponse et ta mère ne semble rien avoir à ajouter non plus, elle ne reviendra pas sur sa décision, tu le sais très bien car tu as hérité de son côté têtu. Mordant l’intérieur de ta joue entre tes canines alors que ton regard se pose sur la pile de lettre. “Nous avons reçu ça trois jours après...” Elle ne termine pas sa phrase. “Puis une chaque semaine, je pense vraiment que ça ne peut qu’être ben pour toi.” “Je peux y arriver ! Je ne veux pas y aller, tu veux te débarrasser de moi, c’est ça ? Qui est-ce qui va prendre soin de toi maman ?! Je ne peux pas partir loin de toi." Tête baissée vers le sol tu essaies de te contenir mais ce n’est pas suffisant. “Bambi... Calm...” Tes yeux s’ouvrent et se posent sur ta mère, main posée contre son cœur essayant de dissimuler la souffrance que tu lui engendres sous ta colère. Colère retombant à cette vision, tu contournes la table pour venir t’agenouiller à ses côtés ta main prenant la sienne, tu soupire alors que ta voix tremble. “J’irais... Je vais y aller mais promets moi de faire attention à toi, je... Je ne veux plus te faire de mal maman...” Un sourire se dessine sur ses lèvres, déposant un baiser sur ton front, un baiser ressemblant plus à un adieu qu’un simple au revoir, qui te dis que tu en sortiras de là-bas, Bambi ?