Nationalité : Française naturalisée, espagnole de naissance
Orientation Sexuelle : Asexuelle
Entrave :
Hana n'apprécie pas trop que l'on respire le même air qu'elle, et cela s'en ressent. Lorsqu'elle active ses capacités, toute personne trop près d'elle verra les siennes, tant physiques que se pouvoirs, se réduire progressivement jusqu'à l'extinction, aussi totale que temporaire. Plus la proximité est grande, plus l'effet sera rapide, et à l'inverse, s'éloigner permettra de dissiper l'entrave petit à petit, le plus loin étant le mieux.
La zone d'inhibition est visible mais ténue, un vague obscurcissement de l'atmosphère autour de la jeune femme, une légère opacification. Pouvant être étendue sur quelques mètres de rayon au maximum, ou resserrée autour d'Hana, l'étendue est inversement proportionnelle à l'efficacité de l'entrave. Diffusée ou concentrée donc.
L'utilisation de son pouvoir est de toute façon taxante, mais ne lui occupe pas directement l'esprit; elle la fatigue simplement. Au prix d'un effort bien plus important, et d'une concentration cette fois bien consciente, Hana peut détacher cette zone d'influence de sa personne et la déplacer indépendamment, quelques mètres autour d'elle. La portée et la vitesse de la manœuvre restent cependant bien limitées, et un geste est nécessaire.
Physique
Relativement grande, Hana porte son mètre soixante-quinze avec une grande droiture, la tête haute, les épaules dégagées. Pour autant elle ne remplit guère l'espace, aussi longue que fine, l'ossature anguleuse. La sécheresse de son attitude se retrouve pleinement dans son apparence, et ses muscles noueux attestent de ses aptitudes sportives. Aucune masse superflue, un corps racé, taillé pour la vitesse et l'explosivité.
D'une carnation très pâle pendant la saison froide, la peau au grain serré d'Hana se colore bien vite d'une teinte mate et cuivrée dès l'arrivée du soleil. D'une pilosité aussi sombre que peu développée, ses cheveux sont drus, épais et revêches.
Lobe occipital, pommettes et arcades sourcilières prononcées, nez petit et orbites grandes et légèrement en amandes, le visage d'Hana respire l'orgueil plutôt que la sympathie. Sous des cils fournis mais courts, son regard est d'un gris sombre, ambigu, semblable à la couleur de l'acier bleui, et au moins aussi dur et froid.
Sans pour autant se négliger à proprement parler, difficile de la qualifier de très soignée. Cheveux ébouriffés, jamais de maquillage, mais surtout une propension à pousser son corps dans ses limites qui s'exprime très visiblement par des coupures, hématomes et autres petites blessures très fréquentes.
Mental
Parfois juger un livre par sa couverture a ses mérites... Hana est aussi rêche que son apparence pourrait le faire croire. Très visiblement peu intéressée par autrui, elle impose sa tranquillité par une attitude bien peu engageante, et si elle ne parlera jamais la première, la bougresse a la langue bien pendue quand il s'agit de rabrouer.
Quand elle doit interagir avec ses semblables - ou moins semblables - cependant, elle sait être polie sans pour autant être chaleureuse, ne rêvons pas trop. Très franche, elle garde une tendance à être un peu trop directe dans ses propos. Aussi exigeante vis à vis de sa personne qu'elle peut l'être des autres, Hana est une orgueilleuse.
Une fierté, cela se cultive, et la jeune femme trouve sa satisfaction dans l'apprentissage et l'entraînement. D'un esprit très curieux, peu de sujets échappent totalement à son intérêt. Assez paradoxalement, elle est très disposée à partager ce qu'elle sait avec qui s'en montre digne à ses yeux, mais se conduit de sorte à toujours se retrouver complètement seule. Difficile de savoir qui est digne d'intérêt quand il n'y a plus personne... Une contradiction qui, même si Hana ne l'avouerait sans doute jamais, la fait souffrir.
Histoire
Sans mauvais jeu de mot, Hana eut une vie sans histoire jusque son adolescence. Dernière d'une fratrie de trois, un père cuisinier et une mère infirmière, une petite famille sans problèmes ni grande particularité dans la banlieue de Madrid.
Elle fut assez seule dès ses premières années, cependant. Ses deux grands frères, Damian et Xavier, ayant respectivement Vingt et dix-huit ans de plus qu'elle, l'écart était trop grand pour qu'une complicité franche se tisse entre eux et la gamine. Alors qu'ils étaient déjà dans leurs études, la vie d'adulte terriblement proche, leur petite sœur faisait figure de rencontre occasionnelle plus qu'autre chose.
Ses deux parents, bien que plutôt vieux, travaillaient tous les deux, chacun dans son temps plein, chacun donc relativement peu présent dans la vie de tous les jours de leur petite fille. Bien sûr, on s'occupait d'elle, mais les nounous et babysitters se succédant et s'effaçant avec les années, il ne restait plus qu'une tranquille solitude pour Hana, un petit confort mental qu'elle se constitua progressivement. Bon élève mais peu appréciée de ses professeurs, la faute à une absence totale de soumission à l'autorité, son enfance restait sans grand souci.
À ses huit ans, pour suivre une offre d'emploi que son père ne pouvait refuser, lui, sa mère et Hana déménagèrent de l'autre coté des Pyrénées. Apprendre une autre langue ne fut pas très difficile pour la gamine, mais tout espoir de forger des relations signifiantes avec d'autres enfants restèrent en Espagne, pour elle. Elle n'eut jamais d'amis.
Soucieux du bien-être de leur enfant, Hana eut toutes les possibilités qu'on pouvait lui offrir d'explorer ses intérêts parfois hors du commun, et dès ses dix ans, après de longues et angoissées tergiversations, on lui trouva un club de Jiu-jitsu brésilien, un sport de préhension dans lequel elle s'épanouit tant que, deux années plus tard, Hana était déjà en recherche de plus. Même sous une forme ainsi maîtrisée, cadrée, le conflit semblait lui plaire, et même lui plaire beaucoup, au grand étonnement de ses parents. Mais avec cette découverte, une drôle d'insatisfaction ne faisait que croitre chez la jeune fille...
Elle était douée, tant physiquement qu'intellectuellement, le sentait et le voyait, mais le constat n'apportait qu'une frustration sans nom. Le manque d'envergure de sa petite vie devenait terriblement criant. Rapidement propulsée dans le circuit des compétitions en amateur, déjà à chercher d'autres enseignements, elle cherchait à se battre, tant concrètement que métaphoriquement, contre un adversaire invisible, indéfini, contre la médiocrité qui semblait l'entourer et la submerger.
Mais lorsque ses premières règles vinrent... Un autre phénomène, tout sauf attendu et compréhensible, se manifesta, sous la forme d'un rayonnement étrange autour de son corps, digne d'une série de science-fiction ou d'un rêve halluciné. Trop abasourdie pour en parler à qui que ce soit, Hana reçut pourtant peu après une lettre à son nom. L'événement aurait été sans doute moins insolite si l'on occulte le contenu de l'enveloppe...
Qui, comment, pourquoi ? Toutes ces questions méritaient réponse, mais pour Hana, forger un mensonge convainquant à ses parents pour qu'elle puisse aller à cet internat qu'on lui offrait passa en premier. Et après tout, dire qu'on l'avait repéré et qu'on lui offrait la possibilité de devenir athlète n'était finalement pas si loin de la vérité...
DERRIÈRE L'ÉCRAN
Pseudo : A.M Age : 24 ans Si tu avais un pouvoir IRL, ça serait quoi ? Ne plus être handicapée ? Blague à part, sans doute la téléportation Comment nous as-tu connu ? Par les topsites, assez bêtement Tu fais quoi dans la vie ? Là tout de suite j'ai un contrat de RRH (responsable ressources humaines), en espérant que l'abondance dure... Et deux heures avant, tu faisais quoi ? Je travaillais ou lisais ou jouais à un chouette jeu, sans doute Ton animal préféré ? Pas original pour un sou, mais j'adore les chats :3 Ça te gonfle les questions ? En grande rebelle, je vais dire non èwé