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Let me go.
Liones Callahan
Idéal : Révolution
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Liones Callahan



Let me go. ♦
Lun 12 Avr - 19:28

Qu'est-ce qu'elle ne donnerait pas pour être assise sur son lit ou derrière un pupitre. Qu'est-ce qu'elle ne donnerait pas pour que ce vacarme assourdissant cesse enfin de lui malmener les tympans. Celui qui avait eu l'idée ignoble d'organiser un événement festif conviant l'ensemble de la classe méritait sa place en enfer. Méritait d'être puni. Pensait-il que tous n'avaient en tête que l'amusement, peut-être. Ou encore pense t'il que réussir dans la vie ce n'est pas si important. Un passage éclair au bar improvisé et elle repart avec un verre de jus de pomme soigneusement reniflé pour être sûr qu'aucune autre substance de type "alcoolisé" n'y ai été introduite.

Elle s'assied, loin, le plus loin possible des enceintes qui déversent la musique sans saveur. Elle est la seule à porter encore son uniforme. La débandade est donc sans fin. Bien droite, elle attrape dans sa poche son téléphone et glisse ses écouteurs dans ses oreilles. Si le volume poussé au maximum ne lui permet pas de couvrir le son ambiant, au moins elle peut écouter et comprendre les livres audio qui ont pour sujet, ses cours. Car visiblement ce soir elle ne pourrait travailler avant tard.

Du coin de l'oeil elle avise le jeune homme qui prend place à côté d'elle. Elle observe ses lèvres remuer, son sourire benêt sans doute forcé par l'ingestion excessive de spiritueux. Qui sait, qu'importe. Elle ne tourne même pas la tête, elle n'est pas intéressée, elle n'a pas envie d'être ici, elle n'a pas envie de discuter avec quelqu'un qu'elle n'a jamais vu. Qu'il déguerpisse simplement. Elle n'avait pas besoin de cette présence gênante en plus de toutes les autres qui pouvaient potentiellement avoir la même idée.

Une main tendue qui file droit vers ses oreilles. Geste qui restera suspendu sa main toujours en mouvement ne pourra cependant jamais atteindre cette oreille qui refuse obstinément de l'écouter. Ses yeux refusent toujours eux aussi de le regarder et son esprit se ferme, réfutant son existence même. Si elle ne veut pas prendre la peine, perdre de l'énergie à le chasser, l'ignorance s'en chargera pour elle qui s'enferme plus que jamais dans sa bulle au point que même la musique semble petit à petit se changer en un simple fond sonore, une télé que l'on aurait laissé allumée.

Elle croise les bras, elle ferme les yeux se laisse aller juste ce qu'il faut contre le dossier de la banquette pour que ça reste confortable mais que ça ne lui donne pas l'air familier. Elle se concentre sur son écoute des mathématiques pures. Une forme de mathématique détachée de la réalité ainsi que de tout système logique dont il n'est cependant pas rare de les voir être mises en application au fil du temps. Voilà qui est vraiment intéressant bien plus que cet enquiquineur et que cette soirée supposée lancée pour se détendre. Comme c'est raté.

@Artesia N. Krömer
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Artesia N. Krömer
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Artesia N. Krömer



Let me go. ♦
Mer 21 Avr - 2:08


Let me go.

« Hey Arte, regarde ! », l’individu qui t’avait forcé à prendre part à cette "incroyable-soirée-qu-il-ne-fallait-surtout-pas-louper", pointait le doigt en direction d’une silhouette qui te semblait familière, « Ça ne serait pas l’une de tes coloc’ ? », ton camarade ricana avant de rajouter, narquois, « On dirait que Wilfried veut tenter le coup, il a peur de rien le petiot. Qui sait, peut-être qu’il va réussir à conclure ce soir… »

Dos contre le mur, ton regard s’était dirigé vers la dite-colocataire. Tu plissais les yeux afin de mieux discerner ses traits. Assise à l’autre bout de la pièce, fidèle à elle-même, Liones ignorait, avec raison, le monde et la foule qui l’entourait.  

Tu répondis à ton interlocuteur d’un haussement d’épaule. En l’espace de deux heures, il n’y avait eu l’ombre d’une distraction qui aurait pu te faire oublier ce temps gâché. Tout ce à quoi tu avais droit était les déboires amoureux d’un lourdaud un peu trop ambitieux qui avait pris place aux côtés de ta colocataire.  Levant les yeux au ciel, tu te redressas et tu te frayas un chemin en direction du bar. Si tu devais t’ennuyer, autant le faire en profitant d’un verre supplémentaire. Les affaire des autres ne te regardaient pas et, Liones était assez grande que pour se charger de l’étudiant, à sa façon.

En revenant sur tes pas, ton verre à la main, quelques minutes plus tard, tu constatas que « Wi-machin-truc » n’avait toujours pas lâché l’affaire. Cette présence n’était vraiment qu’une nuisance. Balayant la salle du regard, tu étais plus que jamais gagnée par l’ennui. Tu étais irritée et fatiguée. Cette soirée était bien trop gentillette. À cette pensée, tes iris pétillèrent d’une lueur mauvaise.  

Le timing était parfait, tu débarquais au moment même où, ignorant le silence de la jeune femme, l’étudiant avait avancé le bras, bien décidé à poser ses pattes sur Liones. Arrivant dans le dos de l’inconscient, tu t’arrêtas à une enjambée à peine du petit couple.

« Bouge de là, t’es assis à ma place », si dans un premier temps, tu étais restée calme, fidèle à ta placidité, tu changeas bien rapidement d’approche lorsque l’impertinent t’adressa à peine un regard, te faisant signe de t’en aller. Les babines retroussées en un superbe sourire, tu l’avertis, « Si je dois poser ne serait-ce qu’une phalange sur toi, tu finiras en morceaux. »

Furibon petit chaton, il se tourna, crachant :

« Tu vois pas que je suis en pleine discussion là ?! Toi bouge ! »

Tu haussas un sourcil et ton sourire s’agrandit, « Oh… », tu fis un pas supplémentaire, positionnant ton verre juste au-dessus de son pantalon, faisant couler le contenu sur son vêtement, tu constatas, « C’est terrible, tu es trempé...  C’est pathologique ? ».

Du regard, tu l’avertis. C’était la seconde et dernière fois que tu te montrais clémente. S’il ne disparaissait de ta vue dans les fractions de secondes qui suivaient, tu mettrais vraiment en application ta menace.

Tentant de masquer la tâche humide située à l'endroit où, d'après son comportement, se situait vraisemblablement son cerveau, il s'éloigna de vous, la queue entre les jambes. Sortant un petit mouchoir de ta sacoche, tu essuyas l’endroit éclaboussé avant de t’asseoir, appuyant ton dos contre le dossier.

Les jambes croisés, tu ne dis mot, tenant ton verre vide d’une main, tu te contentas de rester aux côtés de la jeune femme. Tu ne te questionnais pas vraiment sur les raisons de la présence de Liones en ce lieu. La pauvrette avait dû se faire avoir, elle aussi. L’entourloupe semblait être monnaie courante…

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Liones Callahan
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Let me go. ♦
Mer 21 Avr - 18:27
Les audiobooks. Une bénédiction des temps modernes. Quelque chose qui aurait dû indiquer au poids mort à côté d'elle qu'il était bien temps de partir. Mais visiblement celui ci ne semble déceler les signes. Ne semble s'apercevoir qu'il est temps de partir. Si elle peut maintenir son écran pendant une durée raisonnable, il lui serait difficile de le maintenir durant toute la soirée. Surtout dans de telles conditions sonores. Sans parler de ses tentatives dégoûtante d'essayer de poser ses doigts grossiers sur elle qui bénit ses pouvoirs. Qui bénit chaque fragment d'espace qu'elle aligne pour que toujours la main grossière ait a voyager d'avantage pour l'atteindre.

Intervention divine, elle apparaît presque comme le messie ressuscité. Ses lèvres remuent mais elle ne comprend pas plus ce qu'elle dit, que l'autre. D'un geste mesuré elle vient retirer l'un des écouteurs qui lui obstrue le canal auditif laissant entendre de nouveau à plein volume cette musique barbare et peu réfléchie. Mais elle n'est plus seule. Menace, sa colocataire ne fait pas dans la demi-mesure et si d'habitude ce genre de comportements la poussent à soupirer par le nez, aujourd'hui elle apprécie tant de violence dans les mots.

Liquide renversé, l'imbécile prend la fuite. Il était temps. Ses iris azurés se posent sur sa colocataire qui vient essuyer l'endroit avant de s'installer confortablement, elle se laisse aller. Un peu trop sans doute. Peut-être le verre vide y est pour quelque chose. Peut-être pas. Elle commence à connaître un peu les manières de l'autre. Elle n'hésite pas à se rapprocher, un peu toujours très mesurée, elle arrange sa jupette avant de reposer son séant sur la banquette. Un hochement léger et entendu à l'attention de sa sauveuse si elle peut le dire ainsi.

"Merci."

Simple, efficace. Elle n'a guère besoin d'en dire plus. Elle se penche en direction de la table pour saisir son verre avant d'achever de retirer sa deuxième oreillette. Elle se doute bien que la conversation ne serait pas des plus fournies mais elle pouvait au moins faire l'effort pour une femme avec qui elle partage un lieu de vie. Cependant, peu versé dans le social, elle sait son éloquence limitée. Elle se râcle doucement la gorge pour se faire ne serait-ce que quelque peu entendre par dessus tout ce brouhaha incessant.

"Tu n'as pas l'air de beaucoup t'amuser."

@Artesia N. Krömer
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Artesia N. Krömer
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Artesia N. Krömer



Let me go. ♦
Ven 23 Juil - 21:51


Let me go.

Ton regard acier se baladait sur cette foule de fêtards qui n’arrivaient à t’amuser avant d’être attiré par les mouvements de ta jeune colocataire. Son remerciement n’était ni une surprise, ni une attente. Tu n’avais pas agi pour la bienveillance du geste, pas plus que tu n’avais voulu aider ton prochain. Ton intervention n’était rien de plus qu’une résultante de ton ennui. La discussion n’était le fort d’aucune d’entre vous ; nier ce fait serait idiot. Tu hochas donc simplement la tête à ton tour.

Tu te contentas de l’observer du coin de l’œil, constatant que le seul breuvage que Liones avait consommé jusque-là était une extraction de fruits. Si une fois encore, tu ne fus pas étonnée, tu arquas un sourcil lorsque la silencieuse étudiante se montra soudainement loquace. Un ricanement t’échappa en réponse à son évidente constatation.

« Toi non plus. »

Maintenant que vous aviez créé quelques remous, rompant quelque peu l’ennui de cette soirée, serait-il bon de se lever et d’enfin partir d’ici ? Si en temps normal, tu n’aurais pas hésité à disparaître afin de rejoindre tes bouquins, ce soir tu n’avais pas envie de te retrouver isolée dans ta chambre. La présence de cette masse flou n’était pas non plus des plus plaisante.

Tu adressas une nouvelles œillade à la petite demoiselle. Mal léchée, tu n’étais pas la plus sociable des colocataires. Peut-être était-ce une occasion d’initier un certain contact avec celle qui avait, elle aussi, bien du mal avec le commun des mortels ? Brillantes jeunes femmes, vous aviez un bon matériau de base pour tisser un semblant de relation. Il ne restait plus qu’à trouver par quel bout commencer à tisser cette toile.

Soupirant, tu te redressas. En agitant ton verre vide, tu lui fis signe de t’imiter.

« Allez, je t’emmène au bar, on y sera plus tranquille», un rictus amusé naissant aux coins des lèvres, tu rajoutas, « Avec un peu de chance, ils auront même du jus multivitaminé, au cas où tu te lasserais du jus de pomme. Incroyable, pas vrai ? »

Était-ce la meilleure façon d’entamer un début d’interaction ? Tu n’en savais fichtrement rien.

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