Histoire1er Partie : Les premiers pas :
Un soir pluvieux, deux faisceaux de lumière peine à se frayer un chemin dans l'obscurité abyssal et la pluie diluvienne qui s'abat sur la route. Un homme et une femme sont à l'avant, un bébé a l'arrière, des paroles agacées, un mot plus haut que le précédent. Il ne fallait pas plus d'une seconde d'inattention pour que le sol humide ne devient létal.
Des cries de surprise suivi du crissement des pneu et c'est ainsi que la carcasse de métal se retrouve écraser dans un fossé, déformer par son propre poids et sa vitesse de propulsion.
De ce tableau, seul le crie strident d'un enfant vient défier la mort, le seul ayant refusé de trépasser.
Krasarc n'a jamais eu aucune idée de l'identité de ses parents ou de sa famille, tout ce qu'il sait est qu'il à toujours vécut à l'orphelinat d'une petite ville a proximité de Düsseldorf, une ville allemande. La vie d'orphelin n'est pas si dramatique que ça, la mort fait partie de la vie et les accidents sont fréquents dans la société, il n'a juste pas eu de chance que ses deux parents lui furent enlever si tôt.
Le jeune orphelin arriva dans l'établissement alors qu'il n'avait qu'un an, c'est un garçon intelligent, mais turbulent.
Plus perspicace et intelligente que ses camarades il n'était pas pour autant l'archétype de l'intellectuel renfermer. Bien au contraire, Krasarc à eu une enfance très turbulente, il était arrogant, insolent et faisait partie de ces personne qui n'a jamais peur de rien et surtout pas des coups. Le jeune germanique préférait bien souvent régler un problème d'un coup de poing sur le nez plutôt que de perdre son temps à parler, estimant que les autres étaient de toute façon trop stupide pour comprendre ses raisonnements.
Il était la petite frappe, d'autre étaient plus fort que lui bien sûr, plusieurs fois il a dû se montrer défait face a un autre enfant, de plus bien que naturellement provocateur, il ne faisait pas bien le malin face a l'autorité et les sermon des adultes. Un enfant turbulant, mais plutôt normal en fait.
De tous les adultes de son orphelinat, Krasarc était le chouchou d'une dame qui voyait beaucoup de potentiel dans l'intelligence du garçon, c'était une dame de soixante ans portant le nom de Frieda. La Dame Frieda prenait beaucoup de temps à apprendre des choses à Krasarc, elle passait de nombreuse après midi à lui offrir des chocolat et des jus de fruit en lui parlant de lecture, de concept philosophique ou encore en lui apprenant diverse jeux comme les dames, les échecs et même le Mahjong.
Dame Frieda estimait que sous son arrogance et sa brutalité se cachait un petit bijoux qu'il fallait entretenir le plus tôt possible pour faire du jeune germanique un homme inspirant.
2eme Partie : La Chute
C'est à l'âge de quatorze ans que quelque chose vint troubler la vie de l'orphelin, en pleine nuit il se réveilla en hurlant, une gentille dame vint apaiser le cauchemar de l'enfant, chose fréquente dans ce genre d'établissement, pourtant ce que tous ignorait, était que cela était bien plus qu'un simple cauchemars. C'est à partir de cette "terreur nocturne" que la descente au enfer commença pour l'enfant, c'est d'ailleurs à partir de ce jour la qu'il commença à recevoir d'étrange lettre parlant d'un établissement pour les gens comme lui.
Ignorant simplement ses mystérieuses lettres, il n'était qu'un orphelin qui se plaisait plutôt bien dans son environnement, prenant gout aux après-midi en compagnie de la Dame Frieda, il avait de bon copains et n'avait aucune raison de se perdre dans un lieu perdu que mentionnait une lettre cryptique.
Pourtant depuis ce jour, d'étranges formes venaient se superposer dans sa vision, des sensations désagréables venaient l'assaillir, les sons se tordaient et se distordaient de manière absurde, parfois il avait même l'impression de voir toutes les couches chez une personne, il voyait ses muscles, ses os, ses organes, sa peau.
Des hallucinations délirantes qui étaient aussi bien visuels qu'auditives et même sensorielles ! Il lui arrivait de ressentir plusieurs sensations de chauds et de froids en même temps, il lui arriva de voir plusieurs choses superposer et de percevoir des formes géométriques qui échappe a toute logique.
Les cauchemars devenait plus fréquent, les hallucinations plus intense, plus longue. Il en parla bien sûr à la Dame Frieda qui ne trouvait pas de réponse et commençait également a s'inquiété de la condition mentale de son chouchou. Une véritable hantise commença à planer au-dessus de Krasarc, les mystérieuses hallucinations pouvait l'assaillir n'importe où et n'importe quand sans répondre a un quelconque stimulus particulier.
Il rencontra alors un psychologue et c'est après de nombreuses séances qu'elle estima que l'orphelin souffrait d'une forme de schizophrénie. Cela aurait été tellement plus simple et plus doux si ce verdict était le bon.
Trois jours après, il refit un cauchemars en pleine nuit, un cauchemars bien différent de tous les autres, un cauchemar qui allait beaucoup trop loin et marqua définitivement le jeune orphelin.
Tout commençait tranquillement, dans son rêve il voyait les formes géométriques tout autour de lui, les sensations distordue et des sons démultipliés, une cacophonie visuel, auditive et sensoriel qui l'aspirait dans un maelström incessant. La surcharge d'information le libérrades bras de Morphée, mais en se redressant violemment le cauchemars ne fit que devenir plus réel. A peine s'était-il redressé que sa vue se tordait encore plus, il se faisait aspirer par quelque chose qu'il ne connaissait pas, Krasarc plongeait sans rien pouvoir faire d'autres dans un vide cosmique, plus loin que n'importe qui, a la frontière des dimensions et au-delà. Son corps n'arrivait pas à suivre, il voyageait follement au cœur d'une quatrième dimension, sur son lit, son corps n'était plus la , il est parti ailleurs.
L'horreur n'avait même plus de visage, il n'était qu'une succession de forme aberrante, de sensation cosmique et de son blasphématoire, toutes les informations que son cerveau traitait étaient d'une telle violence et dépassait tant le seuil de compréhension de Krasarc que chaque seconde, chaque frisson, chaque instant venait bombarder son crane avec la violence d'une balle.
Au cœur de ce dédale dimensionnel perdu aux confins des réalités cosmiques il arriva face à cette image qui jamais ne quitta son esprit. Celle d'une réalité complètement démultiplier et tordue se répétant dans des cycles blasphématoire.
Krasarc retrouva alors sa place sur son lit aussi rapidement qu'il avait disparu, aucun crie ne sortait de sa bouche, le silence tyrannique demeurait roi dans l'orphelinat. Le jeune homme demeurait la , immobile tel une effigie dans la nuit, les yeux vide, la bave coulant de sa bouche béante et demeura ainsi pétrifier jusqu'à ce qu'on le retrouve quelques heures plus tard quand le soleil se leva.
3eme Partie : La Guérison
Le jeune homme ne resta pas bien longtemps pétrifier, mais quand il repris connaissance seul la terreur et l'horreur coulait de son regard. Pas une parole, pas un mot ne sortait, il demeura très longtemps dans ce silence catatonique. Son cas était beaucoup trop grave et c'est avec grande tristesse que Dame Frieda vit son petit préféré partir en direction d'un établissement adapté pour les troubles psychiatrique. Krasarc était maintenant entourés d'enfant traumatisé, psychotique ou mentalement brisé. Les adultes qui s'occupaient maintenant de lui était doux, avenant et faisait de leurs mieux pour aider les personnes comme Krasarc.
A l'âge de quinze ans, soit un an après l'évènement il put prononcer quelques mots, six mois après il était de nouveau capable de parler correctement, néanmoins il était devenue complètement paranoïaque, ne dormait plus la nuit et étaient devenue encore plus violent qu'avant. Il lui arrivait d'avoir des crises d'hystérie ou il répétait qu'on venait le capturer à nouveau pour l'emmener dans ce monde infâme.
A l'âge de seize ans, l'esprit de Krasarc se reformait de mieux en mieux, les crises d'hystérie n'apparaissaient plus, mais il demeurait hautement paranoïaque et imprévisible.
A l'âge de dix-sept ans il était redevenu une personne presque normal, il pouvait de nouveau tenir des discutions sans que ses craintes ne prennent le dessus, sa paranoïa n'avait pas totalement disparut, mais elle n'impactait plus autant ses rapports aux autres qu'avant. Il aura fallut trois années a Krasarc dans cette institue pour que son esprit guérisse de son expérience.
Personne n'a jamais pu dire pourquoi il avait sombré de la sorte, nombreux pense qu'une crise schizophrène est à l'origine de cela, mais rien ne dépasse le stade d'hypothèse.
Il retourna alors à l'orphelinat, hélas la Dame Frieda n'y était plus, décédé l'année précédente de son âge et d'un sentiment de culpabilité, se sentant responsable de ne pas avoir put aider ce jeune homme quand il en avait le plus besoin.
Un fort sentiment de colère habita alors Krasarc à cette époque, profondément en colère contre le monde et la vie de lui faire traverser des épreuves qu'il ne comprenait pas, il se mit à voir la vie de manière nihiliste, pessimiste et fataliste. Se montrant impitoyable et dénué d'empathie, il était persuadé que la vie ne possédait pas de justice, que la nature était un bon exemple de ce qu'il fallait s'attendre d'elle et que les plus forts domine les plus faibles que ce soit physiquement ou intellectuellement.
Il se mit à se muscler, a trainer avec des délinquant et à faire parler ses poings, il séchait l'école et entrait en conflit avec tout ceux qu'il croisait.
Il se fit arrêter de nombreuse fois par la police, séchait les cours et développa un fort penchant pour l'alcool et la cigarette (pas toujours remplis de tabac).
Il ne croyait plus en rien, il n'avait plus d'espoir et c'est comme ça qu'il décida de vivre. Comme un animal qui ne pensait à plus rien d'autre que le présent, c'est durant cette période que les visions revint assaillir l'esprit du germanique, son pouvoir qui s'était tut pendant trois ans semblaient revenir.
Chapitre 4 : Solitude
A l'âge de dix-huit ans, Krasarc revoyait les visions aussi fréquemment qu'avant son hospitalisation, pourtant cette fois-ci c'était différent, bien que son corps demeurait marqué par le traumatisme, son esprit lui semblait dorénavant plus fort. Ses pensées fatalistes et nihiliste étaient tellement dépourvues d'espoir qu'il arrivait à supporter les hallucinations. C'est ainsi qu'il put saisir l'essence de son don. Il pouvait interagir avec la quatrième dimension, il pouvait s'y déplacer et voir à travers elle, mais malgré tout, il demeurait incapable d'entrer dans cette dimension trop longtemps au risque d'empirer sa santé mentale.
Il était le porteur d'un pouvoir trop grand pour lui, vivre avec était une véritable épreuve au quotidien qui le forçait à danser avec la folie. C'était un éternel duel où il ne devait pas laisser les psychose le faire plonger à nouveau dans l'abysse.
L'alcool et quelques drogues devenait salvateur pour Krasarc, la violence devenait quotidienne et ce qui devait arriver arriva.
Agé de dix-huit ans il n'était plus obligatoire pour lui de vivre à l'orphelinat et son comportement de délinquant n'attirait que des problèmes, il fut alors expulsé de sa "maison" après une énième bagarre.
L'adolescent dégusta encore plus la saveur impitoyable de la vie, dans la rue il ne pouvait plus compter sur les autres, il chercha du travail, enchaîna les boulot ingrat payer une misère, il demanda des aides, œuvra comme un fou en se laissant toujours plus happé par les addictions se laissant toujours plus avaler par le courant du maelström dont il était à l'origine.
Chapitre 5 : La Révélation
Vingt ans. Krasarc vivait dans une maison miteuse, subsistant à ses propres besoin comme il pouvait, c'est la, un beau jour, qu'il fut frappé par une révélation. Il semblait avoir fait le point sur sa vie, il avait peut-être raison de penser que sa manière de voir le monde était la bonne, peut-être bien que rien n'avait de sens, qu'a sa mort il n'y aurait ni paradis ni réincarnation, peut-être bien que tous agissait de manière individuel avant de penser à la collectivité. Il avait peut-être raison oui, mais quand il serait sur son lit de mort, ne regretterait-il pas sa vie ? Il n'avait que vingt ans et pourtant il était déjà seul dans cette maison vide en mauvais état, il n'avait pas réellement de véritables amis et était hanté par un pouvoir qu'il ne contrôlait pas.
Était-ce la, la vie qu'il souhaitait vivre ? Au fond, vouloir simplement être heureux n'est pas plus simple ?Pendant une nuit entière il cogita, remettant en question ses convictions, ses agissements et la manière optimale pour se garantir une vie meilleure.
Krasarc décida alors de tirer un trait sur son passé, frapper était simple mais l'emporter avec honneur et respect semble plus grand, plus digne et plus propice a une vie meilleure.
Ce jour la, il vint se faire cette promesse, celle de changer sa vie, celle de changer son mode de vie. Il désigna sept règles d'ors qu'il se forcerait à suivre.
La raison l'orienterais toujours avant toutes choses, la bienveillance serait toujours la première de ses solutions, le respect de l'autre peu importe la personne, le courage d'affronter ses peurs mais d'aussi être prêt à agir contre son propre code pour un but plus grands, l'Honneur, l'Intégrité et enfin le Contrôle de ses émotions pour que jamais la colère ou la tristesse ne l'aveugle à nouveau.
Décider à suivre une voie plus sage, plus philosophique, il se rappela les propos de la Dame Frieda qui voulait faire de lui un homme inspirant, un homme digne et cultivé.
Le destin semble d'ailleurs avoir voulut le tourner sur une nouvelle voie, car c'est en tombant sur un vieux livre que Dame Frieda lui avait offert qu'il vint redécouvrir cette mystérieuse lettre. Celle d'un lieu perdu qui serait adapté pour les personnes comme lui, y voyant une opportunité de reprendre sa vie de zéro et peut-être de pouvoir apprendre à comprendre ce mystérieux pouvoir. Quittant son domicile avec le peu d'argent qu'il lui restait, il prit le strict minimum d'affaire avec lui et s'acheta un billet d'avion low-cost pour se rentre rapidement en ce lieu inconnu.
Jamais il n'avait quitter son pays et il se demandait alors quel langue parlait les autochtones, peu importe la langue qu'il devrait apprendre, il était déterminé a changer sa vie et a ne plus vivre passivement.
C'est ainsi, en ce début de mois d'avril qu'il foula pour la première fois les portes de cette curieuse académie qui semblait regorgeait de personne doté de don et qui, mystérieusement, semblait sous l'effet d'un pouvoir car personne d'autre ne semblait savoir ce qui se tramait en ce lieu.