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Called by the Lullaby [PV Astrid]
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Called by the Lullaby [PV Astrid] ♦
Ven 16 Avr - 21:22
Mais qu'est ce que je fous ici ? Pourquoi j'ai pris la décision de suivre cette foutue lettre ? J'étais très bien en Allemagne moi,ses pensées le tourmentaient déjà alors qu'il n'était arrivé que récemment dans cette mystérieuse académie. Krasarc ne se faisait pas encore au changement de vie qu'il s'était lui même imposer, il est fort compliqué de s'adapté quand sa vie change du tout au tout, lui qui passait ses journées a zoner dans sa ville et ses nuits a picoler, le voila de retours dans la vie scolaire qu'il avait abandonner il y a si longtemps.
Il était la, allongé sur son lit a canaliser ses idées, a éviter de se laisser contaminer par sa propre corruption mental.
Agacé de ne pas réussir a s'adapté, agacé a l'idée de penser vouloir rentrer chez lui, agacé de perdre si rapidement a son propre défi, il se leva et fit craquer son dos en râlant.

Bon ! il faut que je bouge, que je rencontre des gens, je ne peut pas rester seul.
Se dirigeant vers la porte de sa chambre pour en sortir, il sorti une cigarette d'un paquet dissimuler dans la poche intérieur de sa veste avant de la poser entre ses lèvres.

Tu vois tu est incapable de résister, incapable de te plier.
Ferme la...


Maudite corruption, le jeune homme commença a faire un tours en gardant la cigarette entre ses lèvres sans l'allumer, après un long moments il se contenta de retirer la tentation de sa bouche pour la poser sur son oreille. Il devait rencontrer des personnes, crée du lien et avoir une vie plus heureuse que ce qu'il avait pour le moments concrétiser.
Quel heure était-il ? Il n'en savait rien, le soleil n'était même pas lever et les couloirs était vide laissant a Krasarc tout le loisir de s'y balader pour s'oxygéner l'esprit.


Ca fait combien de temps que tu ne t'ai pas battu ? Combien de temps que tu n'a pas bue ? Laisse toi aller c'est ça ton vrais bonheur

Fronçant les sourcils un long moments, il pesta, le tordu qui était en lui ne faisait que le tenter, que le pousser toujours plus loin dans son autodestruction, il ne fallait pas écouter les crie de son propre subconscient, continuant de marcher lourdement, un cri vint percer le silence matinal, une voix de cristal qui s'élevait avec grâce au dessus de tout.
Tournant la tête en direction du bruit, une porte a sa gauche, une simple chambre dont sortait une voix enchanteresse, s'adossant lourdement contre le mur il resta écouter en souriant.
Les notes correctement exécutait permettait a Krasarc d'oublier un peu les tracas du quotidien et sans vraiment s'en rendre compte il se laissa aller a la tentation de sa cigarette.
Aspirant la brulante fumée toxique de son tube iridescent, il resta a écouter la voix de cette inconnue qui l'apaisait.
Combien de temps était-il restait planté la a voyager dans les méandre d'une mélodie inconnue ? Plusieurs minutes ? Plusieurs heures ? Il n'en savait rien et ne voulait pas abandonner l'attraction mystique de ce chant. Quand soudainement tout s'arrêta.
Emoustillé par tant d'émotion, il restait tel un adolescent qui titubait après son premier baiser, son esprit demeurait brumeux et ne voulait pas quitter cette paix nuageuse.

Un cri de surprise força l'ouverture des paupières de Krasarc, il faut dire qu'en ouvrant la porte, la jeune demoiselle ne s'était pas attendu a voir un homme de vingt ans directement a sa droite.
Tirant une longue inspiration sur son tube incandescent, il laissa quelque seconde de silence avant de recracher l'épaisse fumé noirâtre loin du visage de la surprise.
Il aimait particulièrement crée des silences, il se sentait maitre dans l'art de faire attendre pour rendre tout beaucoup intense. Cette jeune créature était la, interrogative en voyant cette homme si près de sa chambre, de multiple pensé devait l'assaillir et ce dernier semblait vouloir prendre la parole alors elle attendait.
Combien de temps allait-il la faire attendre ? C'était malaisant, c'était stressant, les questions devait surement se battre dans son esprit alors que ses yeux d'ambre pénétrait les siens.
Peut-être même que celle qui guidait ses gestes retenait son souffle en attendant la chute de cette histoire, combien de temps vas t'il continuer a décrire une attente si longue et injustifié ?


-"Tu chante magnifiquement bien...J'ai pas put m'empêcher de rester t'écouter quand j'ai entendu les premières notes, tes douée tu sais ? Alalala...c'est vrais qu'il faut se présenter et tout le bordel et vue ton attitude, tu a l'air du genre a suivre les codes. Moi c'est Krasarc, j'suis arrivé il y a quelque jours et j'me faisait chier tu vois, alors j'ai envie de rencontrer des gens, de m'faire des potes et surtout pas rester dans mon coins. Sa tombe bien tu vas pouvoir me faire la discutions vue que tes sur le point de partir"

Et les cours ? Et ses projets ? Krasarc n'en avait que faire, a vrais dire si elle comptait se rendre en cours elle pouvait faire une croix dessus car le jeune homme la forcerait a sécher pour son propre intérêt. Et alors ? C'est donc comme ça que tu change et que tu devient un sage ? Au diable le tordu, l'homme était agréable et comptait agir avec délicatesse c'était déjà quelque chose d'assez inédit.

-"Je crois que c'est le moments ou tu peut répondre chaton."
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Astrid Valbjórg
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Astrid Valbjórg



Called by the Lullaby [PV Astrid] ♦
Sam 17 Avr - 1:25
Je flotte gaiement au-dessus de la scène quand des oiseaux s’invitent à ma danse aérienne, leurs couleurs sont belles mais quelque chose dénote, je reconnais ses piaillements pour les avoir trop entendus. Alors j’ouvre un œil et me saisit de mon téléphone. Le retour à la réalité me semble difficile, forcément que c’était un rêve, je ne suis pas capable de changer comme cela devant une salle comble. J’ai bien essayé de m’inscrire à la chorale quand on m’a présenté les clubs mais il y avait bien trop de monde, je ne me sens pas prête. J’ai beau avoir fait une rencontre étrange dans les jardins, les autres me mettent encore mal à l’aise. Je coupe la sonnerie du réveil. Dehors, il fait encore nuit, mais on sent que les rayons du soleil vont bientôt poindre. C’est donc le moment parfait pour enregistrer une piste audio pour sa chaîne sur internet. Faire des covers de ses chansons est la seule habitude qui lui rappelle chez elle.

Je me suis retenue, après tout, cela ne fait qu’une semaine que je suis là, alors, je n’ai pas osé faire de bruit, cependant, je ne tiens plus et je ne veux pas risquer qu’on me découvre à nouveau dehors, j’ai besoin d’être dans mon espace quand je chante ouvertement pour remplir mon contenu sur les réseaux. De toute façon, je pense avoir bien fermé la porte, ça devrait suffire pour ne pas être une nuisance. J’installe tout le matériel nécessaire et branche mon micro. Quand la mélodie démarre dans mon casque, je compte les quelques secondes qui me séparent de « mon » moment. Ma voix s’élève. Je me mets debout, ce sera plus confortable et mes ailes se manifestent dès la première note ; je me demande vaguement si je serai un jour capable de chanter sans qu’elles n’apparaissent. « People help the people » de Birdy. J’aimerais tant qu’on me tende la main quand j’ai le mal du pays, mais je ne connais encore vraiment personne alors j’évacue comme je peux.

« And if your homesick, give me your hand and I'll hold it
People help the people
And nothing will drag you down
»

Evidemment, ce n’est pas chez moi. Ce n’est pas ma chambre renforcée par une insonorisation, ce n’est même pas ma maison, ma vraie maison. C’est ce dont témoigne l’homme que j’ai devant moi, je sens ma voix s’évaporer. Et mes ailes redeviennent poussière. J’ai l’impression d’être la petite sirène quand la sorcière des mers lui fait signer un contrat. Il est dans ma chambre et il m’effraie, je ne sais que faire, je sens les larmes me monter aux yeux et je ne comprends pas ; est-ce l’un de mes colocataires ? L’ai-je réveillé ? Il a l’air de mauvaise humeur et je ne me sens pas prête à l’affronter. En fait, je ne suis prête à affronter personne, je déteste ça. J’essaye de lui demander pardon mais ma voix ne sort pas, je dois avoir l’air d’un poisson hors de l’eau. Je croise ses yeux un bref instant et c’est étrange, il ne semble pas particulièrement en colère mais j’ai tout de même l’impression de faire une bêtise. Ni lui, ni moi ne parlons et je me sens de plus en plus mal à l’aise. Alors que la tension devient insoutenable et que je pense à m’enfuir, je n’ai qu’à me jeter par la fenêtre et chanter … Mais cette idée me terrifie peut-être encore davantage.

Soudain, sa voix s’élève, elle me semble dure, elle a un accent que je ne connais pas mais ses mots sont … Gentils ? J’écoute et je comprends ce qu’il me dit, pourtant dans l’immédiat, je ne sais que répondre, mon cerveau me semble inutilisable tant j’entends mon cœur battre. Il parle beaucoup, je trouve, je serai incapable de dire autant de chose en débarquant comme ça chez une inconnue. D’ailleurs, je ne sais pas si je veux vraiment lui répondre, ai-je une chance de le passer pour m’enfuir ? Je ne pense pas et je sens les larmes me monter aux yeux.

- Je crois que c'est le moment où tu peux répondre chaton.

Je déglutis, je pense que si je ne dis rien, la situation sera pire, alors je prends une grande inspiration. Je louche sur mon téléphone, mais il est trop loin pour que je l’attrape et qui est-ce que je peux bien appeler de toute façon ? Maman est à des milliers de kilomètre. Je bafouille donc mes premiers mots :

- Euh, je … Mer-merci ? … Je parviens à articuler sans être trop sûre de ce à quoi je dois répondre justement puisque je n’ai pas le sentiment d’avoir le choix.   M-mais je ... Je ne suis pas sûre ...

En me repassant ce qu’il a dit en tête, je devine que l’on est très différent mais à la fois semblable, je suis aussi là depuis une semaine. Je n’ai pas cherché à croiser les gens mais c’est clairement ce que lui recherche. Je ne pense pas être la personne adéquate, je pense qu’il se lassera vite, je n’arrive jamais à aligner deux mots correctement, de toute façon.
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Called by the Lullaby [PV Astrid] ♦
Dim 18 Avr - 23:39
-"Eh oh ! Détend toi j'vais pas t'bouffer ! J'te dit juste que j'aime ta manière de chanter et que j'ai bien envie d'être pote avec toi, pas besoin de m'regarder comme si j'était venue te demander une rançon ! Ta l'air sur le point de m'faire un AVC la, détend toi un peu j'ai l'air si flippant que ça ou c'est parceque tu supporte pas les compliments ?"

Sans aucune gêne, il vint recracher une nouvelle bouffée toxique avant de venir caller une pichenette sur le front de la paniqué, ses propos étaient incohérent et ses réaction exacerber, on aurait dit une traumatisé incapable de faire face a ses démons, surement une demoiselle qui a trop vécu dans un joli cocon familiale bien a l'abris des dangers de la rue. Pliant les genoux pour ne plus la regarder de haut mais au contraire, pouvant faire face a son regard si ce dernier venait a se tourner vers ses pieds. Krasarc écrasa son mégot sur le sol avant de balancer ce dernier dans la corbeille sans aucune gêne.
Regarde la, elle te juge, elle se sent supérieur a toi, elle a vécu tranquillement sans être confronter aux horreur de la vie, ca te donne tellement envie...de la brutaliser, l'espace d'un instant le regard du jeune homme vint s'assombrir, les propositions du tordu lui donnait envie et il avait presque envie de la traumatiser un bon coup par plaisir sadique. Heureusement cette flamme sombre dans son regard disparut presque aussitôt rattraper par la sagesse de sa raison.

-"Qu'est ce que tu me raconte la ? Tes pas sure de quoi ? J'te dit que tu chante bien et tu me sort un vieux "oh je suis pas sur hihihi" Rester sur ton ordi te rend complètement gaga ou c'est le fait de t'enfermer entre quatre mur qui te tape sur le ciboulot ?"

Soudainement il se renfrogna, glissant une main sur son front il constatait une fois de plus que sa brutalité naturelle prenait le pas sur son désir d'être tendre et bienveillant, a ce rythme il allait juste la faire se braquer et passerait pour le méchant. Dur dur de se faire des potes si sa première interaction se passait aussi mal. Brise la je te dit...des potes tu t'en fera chez les délinquant, il doit bien avoir ici des personne digne de toi. Prenant une grande inspiration, il posa sa main sur sa tête tendrement et lui caressa le crane en arborant un regard plus doux et gentils.

-"Ecoute...désoler si je t'ai un peu fait flipper en débarquant dans ta chambre, je vais pas te faire du mal donc détend toi, mais tu ne devrais pas te laisser submerger par les émotions aussi facilement ! Tu sais quoi, tu vas me suivre, je vais pas te buter dans un coin donc calme toi, c'est juste que marché et discuter t'aidera je pense"

Et voila que sans son accord il vint l'attraper par la taille pour la soulever et la poser sur ses épaule, maintenant ses cuisses de manière a l'empêcher de tomber a la renverse, elle put d'ailleurs constaté la force de son mystérieux visiteur, tant elle n'avait pas poser le moindre soucie a Krasarc pour la soulever. Se retrouvant tel une enfant sur les épaules de son père, Krasarc vint simplement sortir de sa chambre en la refermant, marchant avec cette petite demoiselle sans son consentement. Tu pourrais tellement la briser...ca fait combien de temps que tu n'a pas...ba*ser ? Elle n'opposerais aucune résistance... Fronçant une nouvelle fois les sourcils, l'homme lança alors la discutions en marchant dans les couloirs encore vide de potentiel étudiant.

-"Comme je t'ai dit, moi je suis nouveau ici, je m'appel Krasarc au cas ou l'info ne serait pas passer la première fois, mais toi c'est quoi ton nom ? Parle hésite pas, on est la pour faire connaissance et je te laisserais pas partir tant que tu ne te sentira pas un peu plus en confiance"
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Astrid Valbjórg
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Called by the Lullaby [PV Astrid] ♦
Lun 19 Avr - 20:43
L’homme devant moi s’impatiente, je le sens bien quand il reprend la parole. Je ne sais pas si c’est ce qu’il dit son accent qui rend tout ce qu’il me dit menaçant. Je me pensais en sécurité dans cet espace que j’essaye de faire mien et je me dis qu’après une telle entrée en matière, c’est peine perdue. Est-ce que maman acceptera que je rentre avant une année complète ? Peut-être, mais sûrement pas au bout de sept jours à peine. Ce ne sont pas les compliments, c’est lui, c’est son entrée qui fait peur comme jamais, mais je suis toujours incapable de lui dire. Je sursaute quand je sens ses doigts sur mon front, instinctivement, je viens y appuyer mes mains pour frotter au niveau de l’impact. C’est qui ce taré ? Parce qu’on ne va pas se mentir, il faut être dérangé pour entrer comme ça chez une fille et croire qu’elle va trouver ça génial.

Je lui parle mais il ne comprend pas ce que je veux dire, en même temps, je ne parle pas fort et je ne suis pas précise. Les larmes me montent aux yeux, je ne sais pas quoi faire ou dire. Il flotte un blanc étrange entre nous, et je sens mes joues devenir humides. Je ne sais pas si c’est ce qui agit ou pas mais il me semble soudain plus doux quand il vient mettre son visage en face du mien. Placé ainsi, je suis obligée de le regarder. Je vois un peu flou à cause des larmes, mais je distingue très clairement ses iris dorées. Je les trouve magnifique, mais je ne lui dirai probablement jamais.  

- Ecoute...désolé si je t'ai un peu fait flipper en débarquant dans ta chambre, je vais pas te faire du mal donc détend toi, mais tu ne devrais pas te laisser submerger par les émotions aussi facilement ! Tu sais quoi, tu vas me suivre, je vais pas te buter dans un coin donc calme toi, c'est juste que marché et discuter t'aidera je pense.

Ne pas me buter dans un coin ? Vachement rassurant. Est-ce qu'il se rend compte que cela fait exactement l'effet inverse de ce qu'il recherche ? Sa voix plus douce parvient à me calmer, et j’articule de nouveau malgré quelques sanglots dans la voix.

- Evidemment que tu m’as fait peur. Ça ne se fait pas de … Je m’interromps au milieu de cette phrase. Qu’est-ce que je fous ? Et puis c’est facile à dire, de pas se laisse submerger, je voudrais bien l’y voir moi. M'aider à quoi ?

Je devrai être en colère, lui jeter à la figure tout ce qui me passe sous la main et le menacer d’appeler la sécurité, la police, les profs, n’importe quelle forme d’autorité, en fait. Je passe mon bras sur mes yeux pour en chasser les larmes. J’ai à peine le temps de le faire que je sens les mains de mon interlocuteur s’emparer de mon corps. Il manque de délicatesse mais je n’ai pas mal. J’ai peur qu’il me balance à travers la pièce mais quand je rouvre les yeux, il me maintient fermement sur ses épaules. Je suis sidérée et de nouveau sans voix.

Que je veuille ou non, c’est bien clair, je n’ai pas le choix. Alors je prends une grande inspiration et j’essaye de garder mon équilibre. Ce dernier est précaire alors, je suis obligée de me tenir à lui. Je me souviens vaguement de mon enfance mais je refoule ses souvenirs aussi secs. Je ne veux pas me souvenir de lui. Cet égarement derrière moi, je découvre que nous sommes dans le couloir. Je ne parle pas très fort, mais à cause de la proximité, je sais qu’il m’entendra quand même.

- Je m’appelle Astrid … Je réponds enfin. Où est-ce que tu m’emmènes ? Tu n’as pas cours ? Même si c’est le cas, je pense qu’il s’en fiche. Mais sait-on jamais, cela le ramènera peut-être à la raison.

Il est fort. C’est certain, me débattre pourrait l’énerver, déjà que j’ai le sentiment de le pousser au bout de sa patience et qu’elle va bientôt attendre ses limites. Je le laisse m’emmener, j’ai envie de croire qu’il tiendra parole et ne me fera pas de mal, il est très tôt et tout est encore désert et silencieux, je me demande bien jusqu’où il compte me promener… Mon dieu, on dirait que je suis son chiot. Puisqu’il veut parler et faire connaissance, je compte me montrer curieuse.

- Krasarc, c’est ça ? C’est curieux, ça vient d’où ?
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Called by the Lullaby [PV Astrid] ♦
Lun 19 Avr - 21:12
La petite demoiselle semblait enfin a s'exprimer, elle reconnaissait enfin que la venue du germanique lui avait fait peur, néanmoins elle bégayait toujours et n'allais pas au bout de ses pensée, bien évidemment c'est une fois sur ses épaules qu'elle se rendit compte que s'accrocher a son interlocuteur était la seul manière pour elle de ne pas se blesser stupidement. Krasarc marchait alors tranquillement dans le couloir sans vraiment réfléchir a sa destination, le silence résonnait lourdement avant que le jeune homme ne le brise en rappelant a la demoiselle son nom et sa situation. Un nouveau silence vint retentir avant qu'enfant la chanteuse sorte petit a petit de sa carapace. Astrid était son nom, un nom bien joli qui allait de pair avec son visage d'ange et sa voix enchanteresse. Elle ne se débat même pas, il n'y a personne ici...c'est le moments idéal pour souiller son innocente virginité. La seconde parole d'Astrid fit gentiment rire le germanique qui ne se gêna pas pour répondre au tac-au-tac.

-"Les cours ? On s'en fout un peu, au pire on dira qu'on a chopper la crève, tu m'a l'air bien studieuse, tu devrais te laisser aller un peu plus souvent. Tu verra ca fait un bien fou d'arrêter de se prendre la tête ! Tiens je sais ou on peut aller."

Ce petit bout de femme ne devait pas avoir l'habitude de nager a contre courant, le genre a toujours rester dans les clous pour éviter les problèmes, c'était le moments idéal pour abuser de sa naïveté.
Astrid se laissait aller a la discutions, elle posa enfin sa première question, une question assez pertinente car il fallait avouer que le nom du germanique n'était pas commun même dans sa patrie.
Gardant ses mains sur les jambes d'Astrid pour s'assurer qu'elle ne bascule pas en arrière, il vint lui répondre tranquillement en faisant toujours attention de ne pas lui faire peur par sa voix caverneuse ou son intonation.

-"C'est Germanique ! Je vient de la Germanie, Düsseldorf pour être précis au cas ou tu connaitrais ! Astrid me fait pensé au nord, tu vient de Suède ? Norvège ? Danemark ? C'est un bien joli prénom en tout cas."

Arrivant devant la porte d'entré du bâtiments, Krasarc l'ouvrit sans faire perdre son équilibre a la demoiselle sur ses épaules, ils croisèrent d'ailleurs quelques étudiants qui regardait le duo de manière étrange, se demandant pourquoi il portait cette jeune demoiselle. La pauvre devait surement se sentir gêné mais le jeune homme n'en avait rien a faire, ils furent alors tout deux dehors, profitant des premiers rayons solaires et de la fraicheur du matin. L'humidité de l'air venait donnée une saveur toute particulières a l'air alors qu'il continuait de marché au grés du vent a l'extérieur du dortoir. La rosé du matin faisait briller les brins d'herbe et une faible odeur de terre mouillé pouvait être sentie. Une terre bien meuble, idéal pour enterrer quelqu'un.

-"C'est agréable de sortir de bon matin tu trouve pas ? Tu devrais sortir plus souvent quand tu te réveils le matin ! Je suis sur que ca t'inspirerais bien plus qu'une chambre sombre pour tes élans musicales ! Regarde comme la nature est belle quand la vie se réveille."
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Astrid Valbjórg
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Astrid Valbjórg



Called by the Lullaby [PV Astrid] ♦
Mar 20 Avr - 19:45
A bien y réfléchir, je pense que je fais une bêtise, j’imagine la réaction de maman en apprenant ce qui vient de se passer. Mais, en réalité, maintenant que nous ne sommes plus face à face, je me sens mieux. C’est plus facile d’ouvrir la bouche quand personne ne me regarde. Ça me rassure qu’on ne puisse pas me voir, même si dans ce cas précis, la promiscuité avec mon interlocuteur me met malgré tout mal à l’aise. J’ai l’impression qu’il se moque un peu de moi et de mes manières. Je ne peux pas lui en vouloir, même moi, je m’agace d’être comme ça. Il me dit qu’on a qu’à mentir, dire qu’on est malade et je fais la moue. Cette excuse fonctionne quand tu restes bien au fond de ta chambre, pas quand tu te promènes dans l’établissement avec quelqu’un sur ton dos. Je me dis que si on croise quelqu’un, on est fichu.

- Ça ne fonctionnera pas si on croise quelqu’un, je lui chuchote doucement.

Je ne sais pas s’il m’entend, mais il a l’air de s’en foutre royalement - Il vient de hausser les épaules, non ? - et je soupire, je le lance sur autre chose, je veux savoir d’où vient son accent et il me répond, presqu’heureux que je lui pose des questions. Cette attitude me surprend. Je pense que même là-bas, ce ne doit pas être si courant, en fait, c’est bien la première fois que j’entend un prénom pareil. Il me retourne la question et je suis surprise, il a l’air de bien s’y connaître l’air de rien, plus que moi en tout cas.

- Oui, de Suède ! Comment tu as su ? Je demande quand on franchit la porte qui nous sépare de l’extérieur.

Peut-être que c’est mon propre accent qui l’a aiguillé. Même si je n’ai jamais eu le sentiment d’en avoir hein. Le soleil se point à peine et je trouve qu’il fait encore froid, trop froid pour sortir en vrai. La douce chaleur de ma chambre me manque, mais je me garde bien de lui dire. Je pense qu’il ne me laissera pas partir tant qu’il n’aura pas obtenu quelque chose, mais je ne sais pas ce qu’il veut, je ne pense pas que ce soit juste parler, ou juste une amie. Ou alors, il a vraiment des problèmes pour approcher les autres … Enfin, qui suis-je pour juger ça. Moi qui évite tout le monde comme la peste. Je grelotte un peu, mais l’air est agréable. J’entends les oiseaux s’éveiller. C’est vrai que le matin à quelque chose d’unique. Il me dit de regarder la vie qui commencer à fourmiller et je lève les yeux au ciel pour observer l’horizon flamboyer, c’est vrai que c’est beau et agréable.

- D’habitude, je dors encore …

Ou bien je suis trop concentrée sur la musique pour y faire attention. Dormir plus longtemps est peut-être le luxe que j'aurais dû m'offrir aujourd'hui. Mais ce qui est fait est fait. Je regarde les environs. Aussi noire que semble la nuit, l'aube lui succède toujours. Et je dois bien lui accorder une chose :

- C’est vrai que c’est beau. Tu sors souvent si tôt, toi ?

Si c'est le cas, je crois comprendre un peu pourquoi.
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Called by the Lullaby [PV Astrid] ♦
Jeu 22 Avr - 18:03
Astrid se plaignait légèrement, craignant que les excuses ne marchent pas si ils venaient a se faire surprendre, elle prenait peur facilement, stressait pour un rien et s'inquiétait facilement. Elle était vraiment comme toute ses jeunes étudiantes qui ne connaissait rien du monde en dehors de leurs petites scolarité. Ce n'était pas vraiment surprenant pour le coup et Krasarc ne souhaitait pas a tout le monde de vivre une période de délinquance dans les rue a se battre pour un rien.

-"Tu te prend trop la tête, ignore un peu les cours, je suis sur que tu n'a jamais été absente tu peut bien te permettre d'ignorer les cours pendant quelques heures. C'est pas tes cours qui te feront découvrir la vrais vie !"

Après cela elle confirma l'une des suspicion de Krasarc, elle venait donc de Suède, elle était surprise qu'il avait put deviner si facilement et pourtant. Il suffisait de regarder les consonnance viking de son nom et sa peau immaculé pour se douté qu'elle venait du nord du monde. Préférant garder une part de mystère, il se contenta de sourire sans lui expliquer comment il avait put trouver son origine.
Après un petit moment passer a prendre l'air, il remarqua que la petite princesse sur son dos se détendait enfin, elle prenait conscience de la beauté de la nature. Elle venait lentement mais surement s'ouvrir a cet brute bienveillante qu'incarnait désormais le germanique. Ca serait le moments idéal pour disparaitre dans l'autre dimension...elle te prendrais pour un fantôme...elle serais si terrifié. Hors de question de se balader la bas pour un rien pensa t'il.

-"Tu a l'air d'être une artiste, tu ne pense pas que profiter de ce panorama serait une terre bien plus fertile a tes chanson que de chanter ta solitude ? Tu chante vraiment bien, cela faisait longtemps que je n'avais pas put fuir mes pensé et ta voix a sut m'aider a me déconnecté pour le coup"

La petite question de la Suédoise força Krasarc a s'arrêter un petit instant, a quand remontait le premier jour ou il devait se lever au aurore ? Il était encore si jeune, quand il dût travailler d'arrache pied pour pouvoir vivre convenablement. Reprenant sa marche en laissant la petite sauterelle sur son épaules, il vint donc donner sa réponse un brin nostalgique.

-"Oh tu sais, j'ai travailler pendant des années dans le bâtiments alors je devait me lever chaque matin alors même que le soleil ne daignait pas inonder ma patrie de ses rayons. Mais maintenant que j'y repense...je n'ai jamais vraiment dormis longtemps même quand j'était un adolescent, c'était commun pour moi de me réveillait avant le soleil."

Tu parle des cauchemars qui rythme tes nuits ? Tu ne pense pas qu'ils viennent de ton obsession a fuir la quatrième dimension ? Comment pourrait-il vouloir exorciser les démons de ses nuits en pénétrant dans leurs domaines ? Rien que de repenser a cet dimension suffit a lui faire revoir les formes géométrique distordue se perdant dans sa vision tel les hallucination d'un psychonaute.
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Astrid Valbjórg
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Astrid Valbjórg



Called by the Lullaby [PV Astrid] ♦
Ven 23 Avr - 18:18
Les remarques du jeune homme m’interpellent, qu’est-ce qu’il appelle la vraie vie ? Je pense que tant qu’on respire, c’est bien qu’on vit, c’est une notion trop vague, subjective, j’ai vraiment du mal avec ça. Je fronce les sourcils, heureusement, il ne peut pas les voir. J’ai l’impression que nos impression et perspective sont trop différentes. Pourtant nos trajectoires se sont croisées puisque je me retrouve sur ses épaules ; la veille encore, imaginer une situation comme celle-ci me semblait inconcevable. Je suis perturbée par Krasarc, j’ai bien vu son rictus moqueur quand je lui ai demandé comment il avait bien pu le deviner. Il n’en fait qu’à sa tête. J’ai l’impression qu’il se moque un peu de moi et de mes manières timorées, je ne lui en veux pas, j’ai l’habitude.

Je reste silencieuse un moment, et mon interlocuteur aussi. On regarde la nature s’éveiller, le monde s’offrir une nouvelle journée. Je respire un grand coup. L’air frais s’infiltre dans mes poumons et j’admire le paysage. La voix du germanique me ramène sur terre, ou plutôt sur ses épaules. Une artiste. Peut-être bien. Je ne sais pas si je mérite vraiment le titre mais il me plait bien en tout cas. Je rougis quand il parle de ma chanson tout à l’heure. Le mal du pays, c’est vraiment un sentiment étrange, c’était celui de ma chanson et je pense que s’il l’a apprécié, c’est que c’est pareil pour lui. Les chansons ont vraiment un effet cathartique, peu importe la personne.

- Tu étais là depuis longtemps, je veux dire, avant d’entrer ? Je demande mortifiée. Je pense que ce n’est pas ma voix mais la musique, elle est magique, à sa façon. Je lui dis car c’est ce que je pense. Tant mieux si ça t’a aidé, c’est pour ça que je veux chanter … Même si mon public découvre normalement mes covers par écran interposés.

Je suis contente et gênée à la fois de ce que je lui avoue. Le chant, c’est le meilleur moyen de communication pour moi, la seule façon que j’ai de toucher les gens. Je ne sais cependant pas comment réagir quand ce n’est pas par écran interposé. D’habitude, la seule à me complimenter en face à face, c’est maman. Je dois être écarlate à l’heure qu’il est, j’ai juste envie de m’enfouir sous terre tant je sens mes joues chauffer. Dès que je peux, je demande à faire insonoriser ma chambre. Je me rassure en me disant qu’il ne me voit pas. La conversation dérive quand Krasarc me parle de son passé. Je comprends mieux pourquoi et comment il parvient à me garder si longtemps sur ses épaules, le bâtiment, c’est connu pour faire porter des trucs lourds. Il semble encore jeune, alors je reste perplexe, il ne me semble pas parler de travail de vacances alors, je saute un peu sur la conclusion :

- Tes parents te forçaient à travailler ? En plus, ca n’a pas l’air d’être un métier facile.

Je ne sais pas ce que c’est que de travailler. Enfin travailler pour autre chose que pour l’école, j’entends. Je me demande si c'est pour fuir cette vie qu'il est venu à Swish, un peu comme maman m'a fait fuir la mienne. Alors, je reste perplexe devant ses déclarations et je n'ose pas plus m'avancer. Soudain, je me dis que je dois peser mon poids à la longue. Je lui tapote les mains pour attirer son attention avant de lui dire, plus hésitante :

- T-tu sais, tu peux me poser … J’hésite à ajouter que je ne fuirai pas, mais ce serait trop m’avancer. Je sais marcher, aussi.

Je lui dis, je ne sais pas s’il pense que je vais fuir et que c’est la raison pour laquelle il me tient toujours fermement. Mais même ainsi, il me suffirait de quelques notes pour m’envoler et rejoindre ma chambre en quelques battements d’ailes. L'homme m'effraie encore, mais je pense qu'il ne me fera pas de mal, alors, je veux bien rester pour écouter son histoire et le soulager.
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Called by the Lullaby [PV Astrid] ♦
Mar 15 Juin - 22:30
La délicate fée sur ses épaules ne semblait pas supporter le poids des flatterie, la modestie l'empêchait de se vanté de sa voix et de son don. Cela n'étais pas surprenant, c'était même assez évident vue son caractère profondément introvertie, c'est ainsi que le colosse insista en expliquant sa vision des choses laissant sa voix refléter toute la profondeur que son élocution philosophique lui procurait.

-"Je t'ai écouter pendant presque dix minute, ta voix était belle et clair, la musique douce et enjôleuse, tu peut dire que ta voix n'y est pour rien mais tu te trompe. Vois-tu Astrid, la musique est un décors, un monde qu'on transpose a la réalité. La musique n'est qu'un environnement qu'on plante avec ses règles, ses codes et ses mécaniques. Si tu te retrouve dans un monde que tu ne connais pas tu ne fera que te perdre sans saisir l'essence qui régit ce domaine. C'est la que la voix et les paroles prennent leurs importance. En apportant ta voix tu apporte ta propre identité au seins du monde musical que tu instaure, a l'aide de tes paroles tu guide les visiteurs. C'est ta voix qui m'a fait sentir la douce présence maternel me guidé dans un décors mystique. Tu a beau pensé que toute l'éloge revient a la mélodie, c'est l'osmose de ta voix, les paroles et le fond sonore qui vont toute la félicité de ton travail !"

Astrid avoua bien après que c'est en sachant les bienfait salvateur de son travail qui la motivait a continuer. Elle avait conscience de son impact sur les autres c'était déjà une bonne chose. La discutions continua, les deux ne cessèrent de marché sous la brise fraiche du matin quand lentement les propos tournèrent autour de Krasarc. Qu'est ce que tes parents aurait-pu t'apporter ? Si tu ne les a pas connue ce n'est pas en vain....vue ce que tu est devenue...vue la nature de ta malédiction...tu n'aurais été qu'une honte Krasarc serra le poing, laissant un blanc glacial s'instaurer avant de se rappeler le malaise qu'il risquait de susciter. 

-"Je n'ai pas connue mes parents, je suis orphelin depuis ma tendre enfance. Ne t'inquiète pas ce n'est pas un sujet sensible" Menteur, ton cœur hurle en saignant "J'ai simplement dut apprendre a vivre seul et a travailler pour ne pas finir a la rue, ça m'a forgé" Menteur, la solitude n'a cesser de te corrompre "et c'est ce qui fait que je suis maintenant ! Il faut être fier des épreuves qu'on a parcouru tu ne pense pas ?"

Krasarc rigola tendrement alors que son poing se resserrait au même titre que son cœur qui ne cesser d'être tourmenter par le tordu, gardant sa seconde main sur la cuisse d'Astrid pour ne pas qu'elle chavire, il entendait sa demande, mais il ne voyait aucun problème a la garder sur ses épaules.
Il vint alors habilement lui répondre

-"Oh mais je sais bien, néanmoins c'est bien plus intéressant de te garder sur mes épaules. Tu est timide ca se sent, sur mes épaules tu n'a pas a croiser mon visage et puis cela te fera un jolie souvenir ! Tu profite tendrement d'une aube resplendissante sur les épaules d'un gentleman ! Pourquoi ne pas en profiter ?" N'est ce pas plutôt pour toi que tu le fait ? La solitude te pèse tant que ça ?"
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