S'étant laissé convaincre par sa colocataire. Convaincre. Non, elle a fini par céder devant la remuante et son excentricité. Achat de la paix sociale pour un peu de tranquillité. Et puis ce n'était que le temps d'aller observer et peut-être acheter quelques nouveaux objectifs et accessoires pour ses photos. N'ayant aucunement prit le temps de se changer, la brune est sortie vêtue de l'uniforme de l'académie qui en soit ne diffère pas énormément de ses vêtements habituel si ce n'est qu'il est noir. Il y a du monde dans la rue commerçante, trop et l'étudiante est en déplaisir. Cependant, son visage impassible ne trahit rien.
Ses yeux bleus observent les vitrines sans vraiment les voir alors qu'elle attend patiemment non loin de la boutique indiquée que le petit singe fasse son apparition pour lui faire profiter encore de sa bonne humeur et de sa fougue. Mais la brune n'a pas besoin de cela, elle aimerait seulement étudier tranquillement dans les jardins ou cloisonnée dans sa chambre en sirotant un thé glacé. Son manque d'intérêt pour les loisirs fait qu'elle ne peut pas vraiment comprendre ce que ressent la norvégienne. Elle aura beau essayer, cette notion lui est abstraite et sans goût, bien trop éloignée de ses objectifs. Elle ne comprend pas ces envies de s'égarer.
Elle jette un vague coup d'oeil à l'écran de son téléphone. Elle est arrivée en avance, heureusement. Elle déteste être en retard comme elle déteste voir les autres l'être. Quelques minutes à tuer, ses doigts pianotent sur le GSM et viennent se glisser sur l'un de ses petits jeux d'énigme qu'elle entreprend de résoudre bien calmement, plantée prêt de l'entrée du magasin sans aucun regard pour les passants qui passent et repassent, s'arrêtent parfois à côté d'elle. Tout lui semble bien loin, le brouhaha, les rires et les cris des enfants turbulents. Elle est mieux dans son monde. Être ainsi introduit dans celui des autres ne lui apportera rien, elle en est certaine. Mais il faut parfois savoir céder, pour ensuite mieux se retrouver.
entre demande et quémandage, il n'y a qu'un pas et Selji est peut-être allé trop loin lorsqu'elle a passé sa journée à faire comprendre à Liones qu'elle souhaitait être accompagné lors de sa sortie de fin de journée miraculeusement celle-ci à dit oui, et Selji s'en ait contenté alors après sa séance de musculation hebdomadaire -toujours vêtue de son jogging et de son gilet fermé jusqu'au nez, elle a rejoint sa colocataire en courant -Selji elle est ponctuelle, toujours et quand elle ne l'est pas, elle ne vient jamais aux rendez-vous car cela ne sert à rien (selon-elle) un pas devant l'autre et son vieil appareil sous le nez, elle écrit un message rapide à sa compère "J'arrive dans une minute je cours aussi vite que je peux" un pied devant l'autre et la respiration qui s'essouffle, Selji arrive finalement à hauteur de Liones -les mains qui s'écrasent contre les genoux, l'abdomen qui remu à chaque souffles hors de sa gorge, Selji se dresse finalement et regarde à travers la vite un grand sourire aux lèvres
Désolée, j'ai essayé de me dépêcher mais tu sais, faire ses muscles ça prend du tout.
en réalité, Selji n'est pas sûr que Liones comprenne bien où elle veut en venir -parfois Selji s'assoit sur le bord de la fenêtre et observe la jeune femme à la chevelure de jais et elle a beau la regarder elle n'arrive pas à comprendre -elle la trouve belle et elle pourrait être drôlement intéressante, mais son regard livide lui fait simplement penser qu'elles ne feront jamais partie du même monde et pourtant, Liones elle est intrigante avec ses grands yeux saphirs et son corps svelte
Tu veux m'attendre ici ? J'en ai pour une minute, il a déjà ma commande.
la Norvégienne ne lui laisse pas vraiment le choix lorsqu'elle va s'engouffrer dans le magasin pour en récupérer sa commande et laisser son "amie" dehors durant quelques minutes et quand Selji réapparait, c'est le bruit de son appareil qui retentit et le profil de Liones immortalisé à jamais dans sa boîte magique un petit sourire aux lèvres, Selji range son appareil dans sa sacoche fraîchement emprunté à son autre colocataire et elle fait signe de la main à Liones pour qu'elle la suive, se frayant un chemin entre le beau monde sans se prier de les bousculer lorsqu'ils ne laissaient pas de place aux demoiselles
T'as des centres d'intérêts Liones au fait ? Autre que jouer à la dinette je parle. Un truc qui te fait vibrer.
Selji s'arrête le dos qui s'accole au mur, bras sous la poitrine près d'une ruelle elle aimerait savoir ce que Liones aime -juste un peu, par simple curiosité
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Dim 18 Avr - 16:47
Alors qu'elle joue, ses yeux dérivent vaguement vers la notification de message. Elle ne connaît pas le numéro mais au vu du fragment de texte, il s'agît de sa colocataire. Il faudrait qu'elle pense un jour à enregistrer tout ces numéros dans son répertoire. Elle continue de jouer en attendant et finalement elle coupe le jeu lorsqu'elle entend un pas de course presque familier. Indication précise de celle qui arrive. Elle pose ses yeux azurs sur la plus petite essoufflée par sa course. Elle s'excuse, sans raison. Encore une manie étrange de l'être humain qui semble bien loin du champ de compréhension de la brune.
"Tu n'es pas en retard."
Après avoir reprit son souffle, elle lui demande d'attendre un instant qu'elle aille récupérer sa commande et Liones opine vaguement du chef. Elle ne bouge pas et reste devant le magasin en attendant que l'autre étudiante ne revienne avec son bien. C'est le claquement bien singulier de l'appareil qui la pousse à tourner la tête vers la pile électrique les sourcils légèrement haussé, elle se demande silencieusement quel était l'intérêt de la prendre en photo ici et maintenant.
Elle se met sur ses talons lorsqu'elle entame la marche et la laisse fendre la foule en jouant des coudes. Certes pas très poli, un peu brutal mais elles ne perdent ainsi pas de temps et c'est bien. Car plus vite elles en auraient terminé, plus vite elle serait rentrée. Cependant la norvégienne décide de s'arrêter, de se poser même et elle questionne la brune sur ses intérêts.
"Je ne joue pas à la dînette. J'aime bien l'astronomie et l'astrophysique. Pourquoi ça t'intéresse ?"
Elle voyait très mal la norvégienne se pencher sur des sciences aussi complexe, bien qu'elle soit souvent dans la lune. Du coin de l’œil elle observe la ruelle et les visages grossiers tapis dans l'ombre. Les murmures qui parviennent à ses oreilles, les regards appuyés. Est-ce que le hasard en avait après elle en ce moment, elle se le demande de plus en plus sérieusement. Sans s'alarmer elle vient prendre la sportive par le poignet la tire doucement avec elle vers la foule.
"Viens, il fait trop frais ici, on s'en va."
Elle presse légèrement le pas alors qui visiblement trois individus à l'air passablement énervés s'extirpent de la ruelle. Pour leur emboîter le pas. La brune savait qu'ils ne la lâcherait pas si facilement. Cependant, elle ne pouvait pas se permettre de mettre sa camarade en danger pour une malheureuse bousculade. Désirant également garder son attention loin de cette situation impromptue, elle agrémente la conversation.
"Et toi, à part la photo et le sport, tu aimes d'autres choses ?"
aussi glaciale que la glace, Liones fait partie de ces beautés froides que Selji admire et dont elle aimerait avoir la grâce et la douceur, qu'elle aimerait pouvoir toucher et posséder mais malheureusement il n'en est rien, alors de son point de vue de spectatrice dramatique, elle ne fait que regarder et profiter, rien de plus lorsque son dos accroche le mur, Selji sort de sa sacoche son vieux portable pour regarder les messages reçus -rien d'intéressant, seulement des spams de ses amis et son regard se dirige à nouveau sur la brune qu'elle regarde de haut en bas et elle s'arrête une bonne dizaine de secondes sur le haut de sa silhouette avant de finalement poser ses prunelles azurs dans les siennes honnêtement la science, Selji ça ne la fait pas rêver, elle excelle néanmoins dans le domaine mais ce n'est pas pour autant qu'elle y comprend grand chose malheureusement alors un petit sourire aux lèvres, ses épaules s'haussent et elle range le cellulaire dans son lieu initial
Je m'intéresse à toi, rien de plus.
après un petit silence et Selji qui zieute les environs, c'est une main chaude qui s'empare de son poignet et machinalement lorsqu'elle se met en route, Selji s'arrête au milieu du chemin et prête à retirer son poignet avec violence, elle abandonne son action et laisse Liones prendre la tête du cortège et la suit sans un bruit à force de réflexions et de critiques dans les dents, Selji s'est faite à l'idée qu'elle devrait peut-être se montrer plus agréable, moins repousser les autres et faire attention à son attitude qui pourrait être mal interpréter
Je trouve pas... L'air était bon... Et moi ? J'aime bien les zoos. J'y suis jamais allée d'ailleurs. C'est grand un zoo ?
Selji rattrape la marge entre Liones et elle, reste auprès d'elle -peut-être trop prêt si on y regarde bien, ce sont leurs poignets qui se heurtent lorsqu'elles marchent et sans faire attention, Liones finirait avec des ecchymoses mais à force de marcher en continue sur la longueur de l'avenue, Selji se tourne, arque un sourcil puis se tourne vers sa colocataire une sensation d'être suivi, des regards brusques et mauvais qui la feraient presque frissonner
T'as pas l'impression qu'on est suivi ?
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Mar 20 Avr - 1:08
Son sourcil gauche s'arque légèrement. Elle s'intéresse à elle. Qu'est-ce que c'est censé vouloir dire. Et surtout qu'elle intérêt. Ce n'est pas comme si elle avait énormément de choses à lui apprendre ou à lui faire découvrir. Elle est comme elle une étudiante, en classe A qui plus est. Elle doute que la différence de niveau soit grande même si sa petite camarade fait preuve de bien moins de tenue. Sans doute étais-ce encore une de ses frasques. Aussi la brune décide de ne pas relever malgré sa surprise et de faire taire les quelques questions qui viennent tarauder son esprit.
"Je vois." Répond-t-elle simplement.
Bien qu'elle n'aime pas le contact, elle s'était vue obligée de tirer sa camarade loin des embrouilles. Et si possible de les lui faire éviter. Surtout qu'elle n'avait rien à voir là dedans et que tout était parti d'un simple malentendu. Alors ses doigts refermés sur son petit poignet, elle continue d'avancer alors que les trois hommes derrière elle s'évertue à fendre la foule comme elle le font. Simplement, elle espérait que Selji n'ai pas l'idée de s'arrêter encore.
Hochement de tête entendu. Quand bien même, elle était concentré sur sa fuite en avant, Liones n'en oublie pas pour qutant d'écouter sa camarade même si sa réponse est envoyé de manière quelque peu expéditive alors qu'elle jette un coup d'oeil par dessus son épaule.
"Oui, c'est grand un zoo. Si on rentre assez vite je pourrais acheter des tickets avant que la billetterie soit fermée."
Elle sait que l'acceptation est la manière la plus rapide de s'approprier les bonnes faveurs de la sportive et surtout faire en sorte qu'elle ne se montre pas trop virulente. Elle opine vaguement à la question suivante alors que leurs poignets frottent de manière quelque peu désagréables l'un contre l'autre. Elle pose ses iris azur sur sa camarade en l'entraînant avec elle dans une nouvelle ruelle en ayant espoir de perdre les trois gus sur leurs talons. Et elle prie pour que ce ne soit pas une impasse.
"Ce n'est pas une impression, Selji."
Elle lui aurait bien expliqué le pourquoi du comment mais elle préférait garder ça pour le moment om elle serait sûre d'être à l'abri du danger. Parce qu'elle l'avait vu lors du précédent épisode, ces gars n'avaient pas l'air d'avoir très peur de se faire attraper ou des conséquences de leurs actes. Alors elle continue d'avancer, tourne à une nouvelle intersection et crainte réalisée. Un cul de sac. Elle soupire. Elle espérait les avoir perdus sinon...
"Il est possible qu'on ait à jouer des coudes si on veut rentrer."
l'excitation qui grimpe dans son corps si frêle, Selji se retient d'attraper les doigts de Liones pour les serrer entre les siens et lui avouer qu'il lui tardait de voir le zoo et de découvrir enfin à quoi ressemble une véritable girafe ou un éléphant, voir des tigres et même des chèvres ! elle sait que le zoo abrite des chèvres et elle doit avouer qu'à force, Framboise lui manque alors sa main vient chercher brièvement la sienne pour qu'elle se tourne vers elle et un grand sourire aux lèvres, les yeux brillants de malices elle ne dit toujours rien, c'est comme si la joie avait englobé son corps entièrement et que ses mots n'arrivaient plus à s'extirper de sa gorge excepté certaines personnes en particulier, Selji ne voyait que peu de monde préférant la solitude à la compagnie -du moins c'est ce qu'elle se dit mais honnêtement, l'étudiante n'est jamais aussi heureuse que lorsqu'on lui propose une sortie que ce soit simplement pour discuter ou passer du bon temps, elle apprécie toujours le fait de sentir un peu de chaleur humaine c'est l'ouïe tendue que Selji écoute attentivement Liones et un sourcil qui se hausse pour que l'autre s'abaisse, elle regarde le cul de sac puis la jeune femme à ses côtés
Ha ? Si en échange je peux avoir mes tickets pour le zoo... Tu sais te battre ? Selji retire son gilet et l'entoure autour de sa taille, bombant la poitrine avant de soulever ses bras pour contracter ses biceps, se pavanant devant Liones en rigolant bêtement
Tu penses quoi alors ? Emerveillée ? Tu peux l'être.
des mouvements derrière elles la font néanmoins s'arrêter et les échos de voix qui résonnent, ce sont des insultes qui jasent et les pas qui s'avancent alors Selji se retourne vers eux, le regard hautain et les sourcils froncés, elle attend patiemment que Liones donne son feu vert pour faire quoi que ce soit, car de base ce sont ses problèmes pas les siens mais pour une sortie à deux au zoo, elle est prête à réduire en charpie ceux qui se mettront en travers de son chemin
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Mar 20 Avr - 21:04
Un nouveau frisson lui est arraché lorsque la main de sa camarade vient attraper la sienne. Le contact est fugace mais réel. Déplaisant. Pourtant, elle garde son calme, ce n'est guère le moment de penser à cela. Et si la promesse d'un visite au zoo peut participer à les tirer d'affaire alors elle voulait bien y aller une fois. Même deux si cela lui faisait vraiment plaisir. Cependant la vision du cul-de-sac face à elle lui fit douter de la facilité d'une telle entreprise. Elles allaient devoir confronter les mécréants qui leurs couraient après. Qui lui couraient après. Brièvement, elle hoche la tête à la question de sa comparse.
"Je me débrouille."
Avec le temps et les cours, elle avait apprit à lier quelques coups et prise à l'activation et à la désactivation partielle de son pouvoir ce qui la rendait assez efficace. Cependant loin d'être une bête de sport comme la plus petite, elle ne pouvait se targuer d'être une excellente combattante. Seulement d'être moyenne. Et ce simple constat la débecte quelque peu. Comment pouvait-elle être juste moyenne.
Un vague coup d'oeil jeté aux petits bras musclés et la brune opine du chef. Elle ne trouve pas ça merveilleux, elle est juste bien contente de les avoir avec elle aujourd'hui. Mais elle ne dira rien. Pas tout de suite. Elle attendait de la voir à l'oeuvre. Car bien qu'elle ne veuille pas l'impliquer, cela était maintenant inévitable. Les pas en arrière plan se rapprochent et des éclats de voix se font entendre.
"C'est cette sale gamine ! Cette fois on l'a coincée, elle ne s'en tirera pas aussi facilement !"
Sans un mot, elle jette un oeil à l'intersection alors que les visage hideux y apparaissent un par un. Sans attendre, elle se couvre de son infini, jette un oeil à Selji. Maudissant le fait de ne pouvoir l'en faire également profiter. Un léger soupir franchit ses lippes alors que les trois types s'approchent, menaçant, s'amusant à faire craquer leurs jointures.
"Alors ma jolie, tu penses que tu peux nous ridiculiser et t'en tirer comme si de rien était. On va te montrer qu'il vaut mieux pas s'en prendre à nous. Et à ta copine aussi, ça t'apprendra, eh !"
Pas vraiment impressionnée mais tout de même sur ses gardes, Liones se met en garde, un nouveau coup d'oeil sur sa partenaire, elle prie pour que son impulsivité naturelle ne la pousse pas trop loin.
la petite croit mal entendre, soudainement elle fronce les sourcils -d'un la jeune femme ne semble même pas impressionnée par la proéminence de ses muscles mais surtout, elle lui demandait de rester à l'écart ! Selji grommelle, ignore sa compagne et s'avance vers la bande d'homme, les mains enfoncés dans les poches avec une nonchalance exécrable
He ! Pour qui tu te prends à t'adresser à ma copine comme ça ?
la voix rauque et les r qui se roulent dans ses mots -son accent ressort indéniablement Selji a un sérieux problème avec les autres, encore plus avec les hommes en général alors les voir se pavaner de la sorte et surtout, insulter son porte-monnaie de poche, ça l'irrite -très- légèrement le talon qui s'accroche au sol, sans demander son du Selji n'a pas besoin d'activer son pouvoir pour que ses poings fracassent avec aisance le visage du type bien plus costaud en face, et d'un revers -son corps se plie vers l'avant lorsque le plus vieux envoie un coup ses mains s'accrochent avec violence au col blanc de ce sale type et puis c'est son front qui rencontre le sien avec fracas, un large sourire aux lèvres la jeune femme n'a que rarement l'occasion de se battre et de se venger avec ses poings -on l'en empêche toujours, parce qu'elle est une bonne élève, qu'elle doit faire attention à ses grades mais aujourd'hui elle s'en moque ils ne pourront que pleurer lorsqu'ils se retrouveront à ramper !
Et on appelle pas les filles ma jolie, on est pas au moyen-âge. Et puis t'aurais pu aussi dire que j'étais jolie...
sa main qui agite rageusement le col du type -Selji ne prête plus attention à l'autre, persuadé que Liones allait s'en charger avec la beigne qu'il venait de se prendre, la jeune femme n'avait qu'à lui coller une autre gifle néanmoins, Selji relève son poing et vient le frapper encore une fois sur sa joue pour qu'il flanche contre le sol et elle recule, remuant ses bras tout en sautillant sur place, un énorme sourire aux lèvres débordant tout à coup d'une énergie qu'elle n'aurait même pas suspecté
Alors ma jolie, on va aller au zoo quand ? Faut prévoir le pique-nique les serviettes et tout ça tu sais.
prête à rejoindre Liones, c'est une pression entourant sa cheville qui, avec violence vient la faire basculer, tête contre le coin d'une benne à ordure dans une grimace, Selji bombe le dos tel un chat, les paumes de sa main qui viennent s'appuyer vivement contre son arcade -sa peau résiste normalement aux chocs mais le métal acéré avait traversé son épiderme, la fin de son sourcil complètement à vif et une plaie qui semblait très profonde, c'est le corps vacillant et le paysage flou puis la respiration qui saccade et les battements qui dissonent, elle redresse l'échine la main toujours accroché à son oeil et recule lorsqu'elle voit un coup se porter contre elle -ça fait trop longtemps que Selji n'a pas été surprise par un coup et la douleur qui s'immisce plus loin que sa peau, c'est comme si la sensation s'était décuplée et que tout son corps ne réagissait plus à sa force et qu'avec maladresse, elle ne pouvait que reculer, les pieds qui s'emmêlent et le bas de ses reins qui viennent taper le sol, Selji arrête néanmoins le coup de métal contre ses membres-ce sale type à trouvé un pied de biche et le voilà qui l'agite dans tous les sens, manquant de cogner Liones par la même occasion, Selji ne peut que rester sur le sol à s'étirer avec ses pieds et lorsque le bâton métallique frôle son corps, elle le serre avec vivacité entre ses doigts avant de le cogner avec une violence inattendue contre le bras du type dont on entend un craquement -Selji ne s'était pas faite prier et ses os s'étaient brisés sous la rage du contrecoup alors elle se tourne en soufflant, se relève et s'accroche à la benne, hoquetant légèrement
Liones...
un sentiment de honte empli de colère, les grognements de douleur derrière elle ne lui font ni chaud ni froid et sur le moment, elle se dit que peut-être son coup aurait du se porter sur son visage au lieu de son bras
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Liones Callahan
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Mer 21 Avr - 18:53
Comme prévu, l'explosivité de Selji parle pour elle et elle s'avance vers les malfrats, menaçante, l'air de n'avoir peur de rien. Comme si elle ne se rendait pas compte que ces types pouvaient être vraiment dangereux. Petite boule, l'anxiété commence à poindre, doucement. Pourquoi sa camarade devait-elle être aussi inconsciente. Aussi revêche et prompte à se lancer dans de telles entreprises. Et pourtant, seule, elle semble maîtresse de la situation, elle semble avoir l'ascendant sur leurs trois adversaires laissant la brune à sa place. Semblant complètement inutile. Et quand elle en a terminé, elle n'a de nouveau que le zoo à la bouche alors que l'autre serre imperceptiblement les dents. Presque incapable de lui répondre.
"Je sais."
Cependant, elle n'a guère le temps de réfléchir d'avantage quand la plus petite bascule en avant et percute une benne à ordure. Avant de poursuivre comme une enragée, mettant hors combat un homme qui au final n'aurait put si aisément lui faire du mal à elle. Imbécile. Liones s'avance, le pas est rapide, trop pressé alors qu'elle rejoint la belligérante. Pas question d'attendre d'avantage, de rester un boulet. Elle s'inspire à elle même une sainte horreur en cet instant alors que ses mains viennent se poser sans préavis sur le visage de la norvégienne. Elle avise la blessure, une blessure qu'elle ne pourrait elle même panser. Panser, elle tire sur le ruban violet qui entoure le col de son chemisier et vient le plaquer contre l'arcade ouverte.
"Il faut qu'on aille voir un docteur."
Elle maintient la pression sur le tissu et de son autre main elle vient chercher celle de la plus jeune pour l'emmener avec elle sans prêter plus d'attention aux malfrats rossés gisant au sol. Elle ne lui laisse pas le choix. et quitte la ruelle pour retrouver la grande avenue. Du coin de l'oeil elle cherche une pharmacie, un cabinet médical. Les traits quelque peu tirés elle ne parvient à masquer une inquiétude certaine.
"Tu n'aurais pas dû. C'est après toi qu'ils vont courir maintenant..."
Un soupir lui échappe, elle est quelque peu agitée, sa démarche est rapide. Elle peine à se rendre compte qu'un merci aurait suffit et quand elle s'en rend compte, il est déjà trop tard. Alors peut-être cherche t'elle à se rattraper, un peu.
cornage qui émane de la plus petite, Selji tousse et entoure ses mains brièvement autour de celles de Liones lorsqu'elle s'empare de son visage pour en regarder les plaies et les panser -et quand Selji souhaite relever le regard vers sa belle, c'est sa paupière droite qu'elle doit fermer avec vitesse, une douleur se profilant lorsque son attention monte dans les aigus Liones se décide alors à quitter l'endroit, serrant ses doigts entre les siens et la plus jeune n'a même pas la force de chercher à quitter ce contact frais son iris reste plongé contre ses mains rabibochés mais finit bien vite par revenir trouver le visage qui s'inquiète de Liones -elle qui en temps normal paraît si autoritaire et glaciale, la voir comme ça c'est comme découvrir une facette inconnue de la meneuse et ça flatterait presque Selji en quelque sorte malgré la douleur vivace qui cogne en toi et la faiblesse qui parcourt ton corps mais surtout ton esprit, c'est comme si tu pensais au ralentit et que l'affliction se propageait partout comme un mal qui s'imprégnait de toi, tu ne peux t'empêcher de sourire lorsqu'elle évoque le fait que ces sales types en ont après toi mais honnêtement t'en as rien à faire, aujourd'hui tu t'es simplement égarée mais tu sais que la prochaine fois, tes coups se feront sans vaciller et qu'on ne l'y reprendra plus alors ce sont simplement tes épaules qui tressautent et ta main libre toujours accroché à ton arcade pour la tenir fermement, empêchant le sang de trop s'en écouler même si là, ta tenue est bonne pour la machine
C'est pas comme s'ils allaient me retrouver. Puis ils savent même pas se battre sérieux.
Selji elle aimerait rire mais lorsqu'elle essaie, ça s'étouffe dans sa gorge et ça fait remonter les perles aux coins de ses yeux, alors c'est avec difficulté qu'elle ravale l'amertume dans son gosier toujours perturbé par la violence inopinée de ses coups à l'encontre de cet homme à qui elle a littéralement brisé le bras, comme un goût de métal qui claque contre son palais mais ce n'est que le sang qui vient s'immerger entre ses lèvres, alors Selji pince les lèvres, manquant pour le coup d'éclater en sanglots mais la voix claire de Liones la ramène à la réalité à ce moment présent et c'est sa tête qui se relève le zoo s'était échappé de sa tête, alors y penser, quand elle verrait finalement ces animaux encore inconnus ça lui chauffe le cœur, ça la fait bouillir et elle s'approche de Liones -titubant, mais elle tient malgré tout la cadence
Et la serviette pour qu'on s'assoit dessus ? Je suis allergique aux fraises au fait, alors apporte des mandarines, ça j'adore..
ses doigts resserrent l'étau autour de ceux de Liones, peut-être trop fort, Selji à toujours le contrôle de sa force en toutes circonstances mais parfois, il arrive que ça déraille, notamment lorsque ça touche sa tête
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Liones Callahan
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Mar 27 Avr - 17:31
Elle ne peut guère comprendre que les désarrois de sa partenaire ne provient pas du fait qu'elle ai terminé blessée, elle ne peut pas concevoir ses larmes autrement que comme la conséquence du liquide carmin qui s'est échappé de la plaie ouverte. Elle le sait, pas loin d'ici, perdu entre les commerce se trouve un cabinet médical qui aura sans doute de quoi la rafistoler sans pour autant avoir à passer par l'hôpital. Et même si s'était le cas, elle l'accompagnerait. Car elle le sait, elle ne pourrait décemment pas la laisser seul après qu'elle ait décidé d'affronter ces voyous. Dans un sens, elle lui avait sauvé la mise. Les doigts de la norvégienne se resserrent sur les siens, lui arrachent un frisson, conséquence d'une douleur fulgurante qui lui remonte dans la main. Pourtant, elle ne laisse rien paraître, elle continue d'avancer ses iris azurés se posent sur la plus jeune.
"Hm, une couverture & des mandarines. Et on s'achètera des glaces en forme de panda."
Les glaces pour les enfants à l'effigie de la star du parc, le panda, Pan Dah. Capable de manger beaucoup de bambou et de grimper dans les arbres. Un animal vraiment impressionnant. Au point qu'il est difficile de croire que ceux-ci sont une espèce en voie de disparition.
Quelques enjambées supplémentaires et finalement la voici qui passe la porte des urgences de la petite clinique entraînant avec elle la blessée jusqu'au comptoir. Explications, brèves, concises, sans révéler la raison de la blessure cela dit. Elle n'attendrons pas longtemps que le médecin s'amène pour prendre en charge la jeune femme. Et de nouveau voici Liones à attendre non loin du bâtiment. Un coup d'oeil vague à sa main écrasée, de petits hématomes se forment sur les tranches de celle-ci. Pas grand chose en soit si ce n'est qu'elle risque d'écrire un peu moins bien les jours qui arrivent.
Sans s'en préoccuper d'avantage, elle fouille dans sa poche et relance l'un de ses jeux de réflexion. Et elle attends. Distraitement, elle se demande si Selji serait capable d'arriver en courant après s'être faite recoudre.
Selji suit Liones un sourire grimaçant sur le visage -l'entendre parler de choses un peu moins rudes ça la ferait presque frissonner -mais elle ne dit rien et se contente d'un hochement de tête, joyeuse à l'idée de pouvoir partager un moment intime avec sa camarade, où il n'y aurait pas de concurrence à l'idée de finir première, simplement un tour à pied du zoo et peut-être en jeep, elle ne savait pas trop encore dans son esprit tout était brouillé, ses pieds avançaient à leur propre rythme et elle, elle ne contrôlait plus vraiment grand chose une fois dans l'hôpital et après maintes questions, maintes réponses et des fils se déplaçant au niveau de son arcade pour resserrer l'étau de sa plaie, Selji finit par en sortir une trentaine de minutes plus tard un grand sourire aux lèvres sautillant jusque Liones, les genoux qui monteraient presque au ciel tant il lui tardait maintenant d'aller au zoo !
Ils m'ont rasés le sourcil, là regarde. Ça fait un style non ?
Selji dépose son index sur le bout de sa tempe et montre les poils en moins, son incisive gauche qui vient mordre le même coin de lèvre en souriant l'excitation mélangée à la patience, Selji souhaite courir tout de suite au zoo, pouvoir enlacer les chèvres et découvrir l'immensité de certains animaux mais Selji a soudainement une envie -un truc qui lui prend comme ça, et Liones n'a pas vraiment le choix que de la suivre lorsqu'elle se met en marche, regardant un peu partout afin de trouver une librairie
J'aimerais bien un livre sur les animaux d'Afrique. Tu vois histoire d'en apprendre un peu plus, parce qu'au final à part les chèvres, je suis un peu nulle pour les autres bestioles. Oh, j'espère qu'on verra le gros Panda sur l'affiche !
Selji s'arrête sur le trottoir et pivote sur ses talons afin de regarder la jeune femme, un immense sourire illuminant son visage et les prunelles radieuses
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