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Pouvez-vous consoler Sonny ?
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Pouvez-vous consoler Sonny ? ♦
Mer 21 Avr - 2:10

Sonny Testaferrata

Sonny The Hedgehog

Âge :
12 ans, bientôt 13

Classe :
E

Année :
1ère année

Nationalité :
Maltaise

Naissance :
5 juin 2008 à La Valette

Taille :
1m48

Orientation sexuelle :
J'aime pas ces histoires d'Orientation. Selon comme on est tourné ça change tout !



PHYTOKINÉSIE

Contrôle ou matérialisation de tout type de végétal. Le pouvoir de Sonny se manifeste par des épines d'acacia apparaissant sur son corps dès lors qu'elle ressent une forte émotion, aussi bien positive que négative. La taille des épines ainsi que la surface qu'elles couvrent dépendent de l'intensité de l'émotion. Par exemple, si Sonny est terrifiée, de longues épines pousseront sur une vaste partie de son corps. En revanche, si elle est stressée, de petites pointes hérisseront sa peau, pouvant aisément passer pour une simple chair de poule. Si les petites épines se rétractent, les plus grosses finissent par tomber. De plus, un discrète odeur d'acacia accompagne la manifestation des pouvoirs de Sonny.





PHYSIQUE & MENTAL

Cheveux châtains • Rebelle (elle essaye) • Naïve • Spontanée • Athlétique • Fuyante • Teint hâlé • Bienveillante • Émotive • Anxieuse • Sociable • Curieuse • Yeux bleus • Créative • Débrouillarde

Bercée par le soleil du sud, Sonny a grandi au bord de la mer et en porte les traces. Son visage rond au teint hâlé est encadré d’un carré de cheveux châtains à la longueur incertaine. Il n’est guère difficile de voir à ses pointes inégales que l’adolescente n’a pas vu un vrai coiffeur depuis un moment. Dissimulés derrière une frange se trouve une paire d’yeux bleus hérités de sa mère, un cadeau dont ont également pu hériter ses frères et sœurs, exceptés Tahima, plus proche de son père.

Sonny ne se distingue pas vraiment des jeunes de son âge. Elle est de taille et de corpulence moyenne, ne porte aucune cicatrice ou marque de naissance. La seule chose qui pourrait interpeller chez elle, c’est son style vestimentaire qui, à l’image de sa chevelure, laisse deviner que les ciseaux ne sont pas laissés pour compte… En effet, à cause de son pouvoir qui tend à transpercer régulièrement ses vêtements, Sonny a abandonné depuis longtemps l’idée d’avoir de beaux atours. En lieu de quoi elle s’est résolu à s’orienter vers les simples débardeurs, crop-top de préférence pour limiter les zones à percer, et les jupes, le tout tant découpé et reprisé qu’elle en a perdu le compte. Du moins jusqu’à ce qu’elle découvre récemment la magie des modes punks et grunges, une sorte de libération textile qui accompagna ses débuts vers l’indépendance.

Bien sûr, quand on a été élevée dans une famille conservatrice, on ne vire pas instantanément punk hardcore, et du haut de ses douze ans, Sonny donne plus une impression de mignonnerie que de désinvolture. Naïve et bienveillante, elle ne correspond pas vraiment à l’image qu’elle cherche à donner par son look, ce qui lui attire facilement une certaine sympathie. À son grand désarroi d’ailleurs, car elle cherche par tous les moyens à éviter de se retrouver trop proche des autres, de peur de les blesser, comme elle a pu blesser son frère.

Marquée par les années où elle a refusé la sociabilité, où elle a été écartée par sa famille et moquée par ses camarades, la jeune fille ne sait plus vraiment comment se conduire vis-à-vis d’autrui et préfère la fuite à la discussion. Sa seule bouée de sauvetage, lui évitant une solitude totale, c’est son nouveau téléphone, offert lorsqu’elle quitta la maison pour rejoindre Banchisa. Débarrassée de la surveillance numérique et du contrôle parental de la maison, elle est désormais libre de se créer une vie immatérielle sur les plateformes de son choix, sous le pseudo de SonnyTheHedgehog. Après tout, il est bien connu qu’échanger par écran interposé est plus facile que face à face.

Aujourd’hui, Sonny jongle entre ses études, ses pouvoirs et sa relation avec sa famille pour mener une existence sans incident.




HISTOIRE

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Il n’est écrit dans aucune constitution ni sur aucune tablette qu’il faut une famille nombreuse pour respecter les traditions. Mais pour des grands-parents chrétiens, quatre enfants était un don de Dieu. Et à l’image de ses trois aînés, Sonny vit le jour à La Valette, capitale de Malte, plus petit état d’Europe mais également le plus densément peuplé.

Sonny hérita de nombreux vêtements de Nevena, de 7 ans son aînée, de la même manière que les vêtements de Tahima, l’aîné de 9 ans, passèrent à son cadet Jessiah, qui précéda Sonny de 3 ans. Mais lorsque les morphologies des fillettes divergèrent, Sonny eut droit à sa propre garde robe. Mais, effrayée par les aiguilles, jamais de boucles d’oreilles.

3.1kg de bonheur, donc. Pour sa mère, Lila, ce fut un soulagement en comparaison des 3.7 kg minimum des précédents. Elle qui a de beaux cheveux blonds, il aurait été dommage de s’en faire des blancs à l’idée d’accoucher par voie haute. Pour son père, Jaime, restaurateur à mi-temps (12h par jour), une grossesse compliquée aurait plutôt pesé sur le budget cigarette.

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Et la Brasserie Mariah, sans dire qu’elle donnait à tout ce petit monde leur pain du jour, représentait beaucoup. Jaime y passait des journée entières avec ses propres parents. Sans entrer dans les détails d’une éreintante vie de restaurateur, disons que n’avoir aucun employé et être le fils des propriétaires des murs aidaient beaucoup. En effet, c’était Mariah et Jim, les grands-parents paternels, qui avaient monté de toute pièce l’établissement. Ils possédaient également une petite maison en périphérie de la Valette où ils se retranchaient tous les soirs tandis que le reste des Testaferrata nichait au-dessus de la brasserie avec une chambre pour chacun et les restes du restaurant pour repas variés et équilibrés. Le cœur de la famille, cette brasserie. Au grand dam de Lila, infirmière de nuit, dont le labeur n’était reconnu et valorisé qu’en cas de bobo à la maison.

Autant dire que l’investissement des grands-parents n’était pas usurpé et qu’ils chaperonnaient l’apprentissage des us et traditions. Il s’avèrerait très vite que, parmi les enfants Testaferrata, peu se verraient malgré tout passionnés par la foi.  La messe était dite, les prières faites, mais sans cesser de sourire ou de se donner des coups de coudes, à genoux devant le lit. Mais tous baptisés ; au moins iraient-ils au paradis. Les enfants ne sont-ils pas le cadeau de Dieu ? Dans ce cas...

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...Un petit dernier pour la route ?

À peine un an après la naissance de Sonny arrivait Kelsey, dernière tête blonde de la famille. D’une maison animée, on passa à un foyer en effervescence et débordant d’énergie.

“Maman, Tahima m’embête !”
“Papaaa, Sonny elle pleure. Et j’ai rien fait !”
“Pourquoi le ciel il est bleu ?” - Parce que c’est la nature. “Pourquoi ?” - Parce que Dieu l’a créé comme ça. “Pourquoi ?” - Jessiah, tu me fatigues.
“T’as vu mon dessin ?”
“Mais les devoirs c’est nul. Pis la maîtresse elle a dit que…”

Pour Lila et Jaime, difficile de trouver un moment de répit au milieu de cette agitation. Gérer les toilettes, les pourquoi, les râlements, les disputes, en jonglant avec le travail et les amis, ce n’était pas une mince affaire. Heureusement, Tahima était assez grand et responsable pour mettre la main à la pâte… ou plutôt à la couche ! Quant à Nevena, bien heureuse d’être épargnée par la corvée des langes, elle se chargeait volontiers de surveiller le petit Jessiah. Évidemment, Lila et Jaime pouvaient aussi compter sur leurs parents pour donner un coup de pouce, et finalement la famille trouva son rythme.

L’avantage de vivre sur une petite île, c’est que tout était à portée de main. L’école se trouvait à deux pas du restaurant, l’église guère plus et la maison de quartier en charge de la plupart des activités extrascolaires était également toute proche. Les Testaferrata connaissaient la plupart de leurs voisins et la brasserie accueillant de nombreux habitués, impossible pour les enfants de s’éloigner sans croiser une connaissance.

Sonny grandit donc dans un climat chaleureux, sécurisant et animé. Elle passa de nombreux après-midi à la maison de quartier pour participer à des ateliers d’art-plastique, ce qui valut à la famille Testaferrata une conséquente collections de colliers de nouilles, peintures et autres créations impliquant du carton, de la colle et tous les matériaux de récupération sur lesquels la fillette pouvait mettre la main. Sociable et animée, elle était toujours en quête de nouveaux amis, enfants, adultes ou cloportes dans les parcs ; elle courait après les corbeaux et ne fuyait devant aucune araignée. Elle était obéissante et polie et fit la fierté de ses parents dès qu’elle entra en maternelle où elle apprenait vite et consciencieusement. Kelsey et elle s’instruisaient à vitesse grand V : Tahima se plaisait à dire que les deux concouraient à qui serait le plus vite “un grand”. Elle eut pourtant de grandes difficultés de mémorisation notamment au niveau du calcul et des conjugaisons de bases en CE1 et CE2 qui lui valurent de redoubler cette dernière classe, à la grande joie de Kelsey qui prit de l’avance sur son “grandissage”. Ils restèrent ainsi dans la même classe toute l’école primaire et jusqu’en 6ème au collège.

Si dès son plus jeune âge Sonny se passionna pour le travail de la matière, l’attention de Kelsey se porta plutôt sur la musique, s'essayant à plusieurs instruments et ponctuant le foyer de notes dissonantes que ses parents auraient largement échangé contre toutes les guirlandes de coquillettes du monde. Les débuts houleux de Kelsey eurent toutefois l’avantage de faire fuir ses aînés vers la brasserie ; Tahima, Nevena et Jessiah passèrent ainsi de nombreuses heures à jouer les serveurs ou les cuisiniers aux côtés de leur père et de leurs grands-parents. Grâce aux touristes abondants, ils perfectionnèrent leur anglais, travaillèrent leur italien et amassèrent de jolis pourboires. Cependant, seul Jessiah sembla vraiment prendre goût à la tâche et, même lorsque Kelsey sut tirer des notes correctes de son instrument, il continua à travailler avec Jaime.

Pour autant, les enfants n’abandonnèrent pas la brasserie, l’utilisant comme lieu de rencontre pour leurs cercles d’amis. Lorsqu’il intégra la fac de Valette, être le fils des propriétaires de la brasserie Mariah permit d’ailleurs à Tahima une intégration rapide et les lieux furent fréquentés par un nouveau public plus jeune. Évidemment, ce n’était pas sans déplaire à Nevena qui vit là une parfaite occasion de fréquenter de beaux étudiants et d’accroître sa popularité.

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Cependant, les frontières de Malte étaient trop étroites pour les ambitions de Nevena et, dès l’obtention de son diplôme de fin d’études, elle quitta sa famille pour les États-Unis, devenant là-bas fille au pair. La côte est l’appelait !

Ses aventures sur Instaswish, Swik Swok et autres réseaux sociaux, son don pour la photographie et pour se mettre en valeur lui accordaient reconnaissance et visibilité ; ses rondeurs, sa chevelure et ses lèvres pulpeuses jouèrent clairement en sa faveur. Vlogueuse, blogueuse, modèle photo, elle passait le plus clair de son temps sur internet où la suivait une communauté grandissante de fans. Mais elle voyait plus grand. Ses parents conservateurs étaient une entrave à ses crop-tops et ses jupes courtes, tandis que Malte l’étriquée l’asphyxiait. Pour poursuivre son rêve, elle devait quitter son pays natal. Son rêve de reconnaissance, de célébrité, se basait sur l’indépendance. Comment aurait-elle pu devenir une véritable influenceuse dans sa petite chambre sous les combles de la maison familiale ?

Ambitieuse et volontaire, elle n’avait pas tardé pas à prendre sa décision. Dès lors, le reste ne fut que formalité : passeport, emploi, contacts…  Il ne lui fallut pas longtemps pour mettre de l’ordre dans ses projets et s’envoler vers son rêve américain, laissant à Tahima le seul rôle d’aîné incontestable et à Jessiah la charge d’adolescent turbulent. Les adieux furent déchirants, mais pas pour tous. Son avion quitta Malte vers New York en fin d’été, laissant aux Testaferrata qu’un petit mois pour se réorganiser avant la rentrée et la nouvelle osmose qui résulterait de ce départ.

J’ai dit osmose ?


Suivi Sonny Testaferrata
  • Mark Camilleri (m.camilleri@ste-marie-college.mt)
  • sam. 02/10/19 13:27
  • Lila Testaferrata (lila.testaferrata@swail.mt)
Chère madame Testaferrata,

Suite à notre entretien, vous trouverez en pièce jointe les ressources nécessaires au suivi pédagogique de Sonny. L'établissement et moi-même vous envoyons tout notre soutien pour gérer cette transition et restons à votre disposition si vous avez la moindre question.

Cordialement,

Mark Camilleri
Proviseur - Collègue Sainte Marie
La Valette  



Tout bascula un matin d’automne, début octobre, alors que Sonny venait à peine de commencer sa sixième au collège. Elle se réveilla avec un fourmillement désagréable sous le crâne et se leva avec du coton dans les mollets. Elle n’eut pas d’appétit, frissonna toute la matinée, et ne put se départir d’une chair de poule persistante.

Puis l’étrange impression se vérifia pendant l’heure de repas. Ce n’est qu’alors qu’elle buvait le jus d’orange qui lui servait de dessert, sur un banc entourée de ses amies de classe, qu’à la surprise générale des épines d’acacia percèrent sa peau de toutes parts. Elle bondit si haut de terreur qu’elle écorcha une amie, mais avant même qu’elle ne retouchât le sol, les quelques épines étaient tombées aussi vite qu’elles étaient apparues.

La tablée fut choquée, mais pas autant que Sonny qui fut incapable d’accompagner ses camarades à l’infirmerie. Sa peau la démangeait. Elle se grattait à s’en faire saigner. Avait le souffle court, ne touchait plus à rien, et quand ses camarades revinrent courageusement à la table, elle s’était enfuie. Elle fut convoquée pour avoir séché les cours de l’après-midi, mais pas pour les épines. A priori, ses amies avaient inventé un mensonge sur les circonstances de la blessure, écartant toute suspicion des professeurs et surveillants.

Durant les jours et semaines qui suivirent, son pouvoir se manifesta peu, mais la rumeur se propagea. De “regardée en coin” elle passa à “évitée” puis “ostracisée”, même pas ses propres amies. Plus que cet étrange pouvoir, c’est la réaction des gens qui l’affligea. Sa différence, ce pouvoir qu’elle ne contrôlait pas, n’était pas si terrible, et n’était même pas douloureux, mais les surnoms et le rejet, si. Sonny rechigna d’abord à aller en cours, puis se mit à faire demi-tour à mi-chemin en semant Kelsey sur la route, pour finalement refuser tout bonnement de remettre les pieds au collège. Et il était difficile de contraindre un oursin de cette taille à faire quoique ce soit. Il fut donc décidé de la scolariser à domicile, au moins pour un temps.

Mais cette affaire prit une tournure bien plus étrange lorsqu’un samedi matin, autour d’un petit déjeuner avec la fratrie moins Nevena, tenue dans l’ignorance aux États-Unis, une lettre d’un certain M. Swish fut trouvée sur la desserte de la cuisine. Une lettre qui conviait Sonny dans son havre pour les personnes comme elle et qui disait être heureux de la recevoir pour l’année de ses 13 ans dans un cursus scolaire adapté à ses nouvelles capacités. Une adresse y était notée ainsi que différentes adresses mail. La lettre fut brûlée dans l’heure et les parents - qui avaient été particulièrement discrets au sujet de Sonny - agirent comme s’ils étaient surveillés. Ils devinrent paranoïaques. Surtout après la quatrième lettre reçue dans la même semaine. Et ce n’est qu’à la septième qu’ils décidèrent, après quelques engueulades et un coup de pression de la part de Tahima, d’en conserver un exemplaire, bien au chaud sous une pile de factures impayées. Puis agirent comme si de rien n’était lorsque les envois cessèrent.

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Les mois qui suivirent la découverte des pouvoirs de Sonny furent difficiles, tant pour la jeune fille que pour sa famille. Personne ne savait comment aborder le problème et encore moins comment accoster Sonny. Elle-même ignorait comment se comporter. Elle n’osait plus approcher personne, elle ne voulait plus toucher quoi que ce soit, et cette inquiétude constante, cette peur latente, la couvrait de minuscules pointes qui auraient presque pu passer pour une simple chair de poule.

Le temps qu’elle passait avec ses aînés, c’était généralement pour étudier sur la grande table du salon. Elle d’un côté et son professeur du jour à l’autre bout, hors de portée de bras. Parfois, lorsqu’elle était frustrée sur un problème de mathématique, de grosses épines, semblables à celles d’un acacia, couvraient sa paume et déchiraient le cahier sur lequel elle écrivait. Si un bruit la faisait sursauter, des pics poussaient sur une partie aléatoire de son corps, transperçant ses vêtements. Lorsqu’elle se faisait disputer, c’était sur son crâne que surgissaient les aiguilles. Habituellement, les petites épines se rétractaient d’elles-même, mais les plus grosses finissaient par se casser. Lorsqu’elles étaient sur sa tête, elles se coinçaient dans ses longs cheveux châtains, rendant pénible toute tentative de brossage ultérieure. Un jour, agacée de voir Sonny avec sa tignasse toute ébouriffée, Lila lui tendit une paire de ciseaux et lui dit simplement “Coupe-moi ça”.

Rapidement, Sonny mit à profit sa débrouillardise pour pallier aux inconvénients de son pouvoir. Elle apprit à recoudre tant bien que mal ses vêtements, favorisant désormais les jupes et les tee-shirts amples, et utilisa l’argent de poche qu’elle avait économisé pour s’acheter un hamac qu’elle ne risquerait pas de percer ou déchirer à cause d’un cauchemar, parvenant miraculeusement à le clouer aux murs de sa chambre sans se blesser. Ses efforts furent accueillis en silence et, dans la mesure où il ne s’agissait pas de remontrances, Sonny y vit une validation.

En dehors de ses obligations à la maison, la jeune fille passait le plus clair de son temps dehors, loin de l’agitation du centre-ville, cherchant refuge dans les parcs ou sur les quais délaissés par les touristes. Curieuse de nature, elle mit à profit son temps libre pour explorer à loisir la cité, en visiter les musées ou y trouver les meilleurs endroits pour lire ou jouer sur sa console portable.

Sans grande surprise, les notes de ses contrôles à distance chutèrent. Difficile de se maintenir à niveau avec comme seuls cours les vagues prises de notes de Kelsey et un professeur improvisé comme Jessiah qui y mettait plus de mauvaise volonté qu’autre chose. Tahima ayant cette année quitté la maison pour suivre son master en Sicile, il était impossible de compter sur lui. Et ne parlons pas de Lila et Jaime… Ces derniers se rendirent d’ailleurs compte qu’enseigner était une autre paire de manches que surveiller les devoirs. Bref, chez les Testaferrata, ce fut révisions pour tous !

Il était cependant illusoire d’espérer pouvoir maintenir ce système indéfiniment. Face à la chute des notes de Sonny, toujours affiliée au collège, les responsables pédagogiques qui suivaient son dossier firent comprendre à Lila et Jaime que leur fille devait retourner au collège, faute de quoi des mesures seraient prises avec l’éducation nationale. Partagés entre le besoin de dissimuler leur enfant et celui de ne pas attirer l’attention, le couple accepta donc de renvoyer l’adolescente au collège, au grand dam de la principale concernée. Il fut donc décidé que Sonny reprendrait les cours au mois de février.

Lorsque le jour fatidique arriva, Sonny ne ferma pas l'œil de la nuit. Elle pria très très fort pour qu’aucun accident ne se produise et prit sur elle pour ne pas partir en courant à la vue des grilles de l’établissement. Et, pour être honnête, elle l’aurait sans doute fait si elle n’avait pas croisé le regard du proviseur, posté calmement devant le portail pour accueillir le retour des enfants.

Bien sûr, alors qu’elle traversait la cour, les regards et les chuchotements la suivaient, identiques à ceux qu’elle avait fui quelques mois auparavant. Si la jeune fille avait espéré pouvoir compter sur Kelsey pour affronter cette épreuve, elle se rendit vite compte qu’elle avait fait une erreur. Le garçon avait marché trois pas devant elle depuis la maison et, dès qu’il avait mis les pieds dans la cour de récréation, avait couru vers ses camarades sans un regard pour sa sœur. Sonny aurait dû s’en douter.

Le comportement de Kelsey, qui n’avait alors que dix ans, avait changé depuis l’arrivée de ses pouvoirs. Comme une éponge, il s’était imprégné de la panique et des angoisses de ses proches et n’avait plus osé réellement approcher sa sœur. Lorsqu’on lui avait annoncé qu’elle reprendrait bientôt les cours, il avait pâli avant de faire une colère qui n’avait rien changé.

Peut-être était-ce dû à la fatigue, à moins qu’elle ne se soit habituée au stress, mais Sonny ne provoqua aucun incident ce jour-là. Ses épines restèrent sagement cachées et elle eut presque l’impression d’être une enfant normale. Presque. On lui aménagea un emploi du temps spécifique avec des heures de soutien là où elle aurait normalement dû être en étude avec ses camarades. Dans la classe, on lui réserva une table seule, proche du bureau des professeurs. Et pendant la récréation, on lui proposa de passer un peu de temps au CDI où elle pourrait lire calmement ou jouer à des jeux éducatifs sur les vieux ordinateurs du collège. Sonny ne sut pas si elle devait s’estimer soulagée, triste ou en colère. Peut-être un peu des trois, parce qu’après tout, ce pouvoir, ce n’était pas de sa faute !

Avec cette organisation, la vie reprit son cours. Sonny se tenait à l’écart de ses camarades et, pendant un temps, ce fut réciproque. Puis, un jour, pendant que le professeur d’anglais avait le dos tourné, elle reçut un petit papier sur sa table. Un papier avec un dessin de petit monstre plein de pics. Elle se pinça les lèvres très fort pour ne pas pleurer et cacha sa main pleine d’épines sous son bureau, refusant de regarder d’où venaient les ricanements moqueurs qui s’élevaient doucement.

Après ça, progressivement, d’autres incidents survinrent : une punaise sur sa chaise, un mot griffonné sur son cahier de texte, sa trousse qui se trouva mystérieusement sur le bureau du professeur… Les adolescents étaient curieux de voir son pouvoir présumé à l'œuvre, de savoir si elle était vraiment un monstre ou un démon. Mais le pire fut sans doute un midi où elle surprit une conversation entre des garçons de la classe et Kelsey.

“Eh, Kelsey, t’es un monstre toi aussi ?”
“T’as des pouvoirs horribles ?”
“Hein ? Mais personne a de pouvoirs !”
“Ma soeur elle a dit que je devrais pas jouer avec toi. Parce que t’es la sœur du hérisson."
“Je suis pas comme Sonny ! Je traîne même pas avec elle.”
“Ah ouais ? T’as peur d’elle ?”
“Peur ? Peuh ! Y’a pas de raison d’avoir peur d’elle ! C’est juste que... elle est nulle ! Elle a même pas le droit d’avoir un lit !”
“Haha trop la honte !”

Cette petite phrase, lâchée seulement dans le but de se défendre, fit le tour du collège, déformée et amplifiée, laissant entendre que Sonny s’enfermait dans la cave et que ses seuls amis étaient des rats et des chauve-souris. Elle acquit bien vite la réputation d’une véritable sorcière de conte de fée tandis que son frère se rangeait du côté des harceleurs pour ne pas être lui-même victime des brimades.

4:41 PM
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Jade
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Meuf jpeux pas venir ce soir, c'est trop la merde chez moi  Pouvez-vous consoler Sonny ? 1f628  Pouvez-vous consoler Sonny ? 1f691
Qu'est-ce qu'il se passe ?  Pouvez-vous consoler Sonny ? 1f631
Qqun est malade ?
Chais pas, c'est la merde, Tahima s'est défoncé la main et le visage, ça pisse le sang, c'est n'importe quoi !  Pouvez-vous consoler Sonny ? 1f628
Mais whaaat ?  Pouvez-vous consoler Sonny ? 1f631 Il s'est passé quoi?
Je sais pas trop, tout le monde chiale, ma mère le soigne, mais jcrois qu'ils vont aller à l'hosto là.
Je te redirai  Pouvez-vous consoler Sonny ? 1f628
Ok courage  Pouvez-vous consoler Sonny ? 1f49c  Pouvez-vous consoler Sonny ? 1f33a
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Malgré un quotidien difficile, Sonny prit sur elle pour rester autant que possible au collège. La vigilance des adultes et sa capacité à s’évanouir dans la nature à la moindre opportunité lui épargnèrent les pires aspects du harcèlement scolaire. Il y eut bien sûr quelques incidents mineurs, la jeune fille n’étant pas en mesure de maîtriser totalement ses émotions : une percée d’épines dans son dos pendant un contrôle particulièrement difficile, un pic qui jaillit du bout de son doigt alors qu’elle voulait répondre à une question de la maîtresse, un écran de téléphone rayé à cause d’une vidéo avec un screamer (une mauvaise blague de Kelsey)... Mais somme toute, elle parvint à maintenir un semblant de normalité au quotidien et, miraculeusement, à n’éveiller les soupçons d’aucun adulte.

À la maison, l’absence de Tahima se faisait cruellement sentir. Heureusement, il eut quelques difficultés à s’accoutumer à sa vie solitaire et ne manquait pas une occasion de revenir passer quelques jours à la maison. Et les raisons, ce n’était pas ce qui manquait : entre les vacances, les jours feriés et les anniversaires (nombreux), les premiers mois de son master se firent presque autant en Sicile qu’à La Valette.

Mais comme tout enfant ayant goûté à l’indépendance, il se rendit petit à petit compte du plaisir d’avoir sa propre liberté, que celle-ci ne soit dictée par aucune obligation familiale ni réprimée par nulle croyance spirituelle. Il rencontra de nouvelles personnes, côtoya de nouvelles personnalités qui l’ouvrirent à une nouvelle vision du monde. Ces contacts remirent en question les croyances et les valeurs qu’on lui avait inculquées et qu’il n’avait jamais vraiment interrogées. Il se trouva soudainement partagé entre deux mondes qu’il n’avait pas cru pouvoir cohabiter. Il tenta d’en parler à Nevena, mais celle-ci ne comprit pas où il voulait en venir, absorbée par les idéaux des communautés qu’elle partageait sur les réseaux sociaux et sa nouvelle vie aux Etats-Unis. Lila et Jaime étaient eux-même trop occupés à s’éviter en gérant le stress de leurs emplois respectifs, et il était impensable de s’adresser à ses grands-parents pour ces questions existentielles. Il y avait bien Jessiah mais il préférait le laisser en dehors de ça et le comportement récent de Kelsey envers sa sœur l’en dissuada instantanément. Restait donc la principale source de ses conflits internes : Sonny. Et Tahima n’avait aucune idée de la manière de l’aborder. Depuis combien de temps l’évitait-il machinalement ? À cette seule question, une sensation désagréable lui étreignait le ventre.

Il lui fallut du temps avant d’oser aborder Sonny, qui, à bientôt douze ans, s’approchait doucement de la difficile phase de l’adolescence. À vrai dire, Tahima s’y reprit à plusieurs fois avant de rassembler le courage nécessaire à la tâche. Et lorsqu’un après-midi il alla rejoindre sa sœur au fond du jardin pour la conversation tant redoutée, il ne dut qu’à sa propre inattention ce qui arriva.

Sonny lui tournait le dos, penchée sur sa tablette pour voir l’écran malgré le soleil. Et si Tahima avait pris le temps de la détailler, il aurait pu voir à la forme blanche des airpods qu'elle ne l'avait pas entendu arriver. Il aurait pu deviner que s’accroupir à ses côtés et la toucher ne provoqueraient pas la réaction escomptée. Mais.

Au moment où Sonny sursauta, il comprit son erreur. La large épine qui jaillit de la clavicule de la jeune fille lui transperça la main et, poussant jusqu’à son visage, lui entailla la face de la mâchoire jusqu’au front. Le reste, englobé par le choc et la douleur, fut flou. D’après ce que lui raconta Jessiah ensuite, Sonny, profondément choquée, resta intégralement couverte d’épines et il fallut un long moment pour qu’elle retrouve  son calme et son apparence. Sa mère le pansa de son mieux, mais l’état de sa main ne laissa finalement pas d’autre choix que d’aller à l’hôpital. Il fut mis sous anti-douleur, on lui fit un nombre indécent de points de suture et il ne retourna à la fac qu’une semaine plus tard que prévu. Et pendant tout ce temps, et même après ça, il ne parvint plus à approcher Sonny.

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En l’absence de Nevena, puis récemment de Tahima, la maison fut bien plus calme. Alors qu’ils n’avaient pas eu une minute à eux au cours des vingt dernières années, Jaime et Lila se trouvèrent accablés de temps libre. Tandis que ses amis lui conseillèrent de se trouver un hobby, le couple préféra s’investir dans sa carrière comme jamais : Lila ne travaillant plus que de nuit et Jaime étendant les horaires d’ouverture de la brasserie.

Lila et Jaime se disputaient, bien sûr, comme n’importe quel couple. Mais ces rixes ponctuelles évoluèrent vers des querelles fréquentes, puis quotidiennes, sans que personne ne sache vraiment à quel moment leur relation bascula. Les raisons étaient nombreuses, souvent anodines, parfois légitimes. Lorsque Lila rentrait de ses nuits à l’hôpital, la fatigue la rendait irascible. Quand Jaime finissait un service, la lassitude lui faisait perdre patience plus facilement. Et lors des moments de la journée où son emploi du temps lui permettait de se croiser, le couple déchargeait sa frustration sur l’autre, souvent inconscient des regards des enfants perdus et un peu effrayés qui les contemplaient.  

Évidemment, la situation de Sonny n’arrangea rien. Au contraire, elle devint un prétexte pour les séparer, chacun s’occupant à tour de rôle de la jeune fille, ils ne prenaient plus le temps de se croiser. Souvent, Jaime déléguait la tâche à ses grands-parents qui gardaient un œil réprobateur sur Sonny, comme si elle risquait à tout instant de faire s’abattre la colère divine sur leur toit. Mamie Mariah terrifiait Sonny avec ses airs austères et son ton cassant. Et bien sûr, qui disait peur, disait épines… Une fois, profitant de l’inattention de Jaime, Mariah emmena Sonny avec elle jusqu’à l’église pour la faire consulter par un prêtre. Ce n’était pas le prêtre qu’elle avait l’habitude de voir le dimanche, celui-ci avait l’air moins sympathique malgré sa voix doucereuse. Ce jour-là, Sonny ne comprit pas vraiment pourquoi elle était là, mais lorsque ses parents arrivèrent soudainement pour l’éloigner de l’homme, elle sut que mamie Mariah avait fait quelque chose de mal. Ce fut la seule fois où elle vit ses parents unis depuis la manifestation de ses pouvoirs. Probablement la dernière aussi.

La tension grandit entre les grands-parents et les parents de Sonny. Elle avait conscience d’être le centre de leur mésentente et ces désaccords contribuèrent à plus de silence dans les repas en famille, puis finalement, moins de repas en famille. Il était de plus en plus rare de voir Jaime et Lila en même temps dans la maison. Si l’on ajoutait à ça l’absence des aînés et l’effort considérable que faisait Kelsey pour ne pas se trouver dans la même pièce que Sonny, les Testaferrata n’eurent bientôt plus de famille que le nom. Sonny en était accablée, cherchait à s’enfuir dans les parcs pour ne pas respirer l’air vicié d’une maison trop grande pour elle seule, flirtait avec des humeurs noires bien plus que passagères ou s’enfermait toute la journée pour ne sortir grignoter que durant la nuit.

Jessiah, en revanche, le garçon turbulent et rebelle, était loin de se laisser abattre. Une famille restait une famille, quoi qu’il advienne. Les cris et les colères se seraient calmés d’eux-mêmes au vu de l’absence de contacts s’il n’avait pas été là pour pousser sa beuglante régulièrement. Après le départ de Tahima et de Nevena, il se démena à la brasserie et tisonna les braises refroidies de la foi au sein de la famille. C’est lui qui alimentait les conversations SwishApp familiales, lui également qui réprimandait Kelsey lorsqu’il tourmentait Sonny sans raison, mais également lui qui reprochait à cette dernière d’être la cause du délitement de leur monde. “Si t’agissais comme avant, même si t’es plus normale, ça irait beaucoup mieux.”, lui avait-il dit un jour sans méchanceté.

Cette déclaration mit à mal le reste de confiance en elle qu’il lui restait. Elle avait cru Jessiah compréhensif, compatissant, ou tout du moins indulgent. Sa crainte et sa méfiance à l’encontre de sa famille bouillirent. Après tout, même s’ils ne la blâmaient pas tout haut, ils n’en pensaient pas moins ! Car après tout, cette maison n’en avait que pour les traditions !

Pouvez-vous consoler Sonny ? Zeoob_16

Des traditions que Tahima s’évertuait lentement à culbuter ; même en dehors de ses soirées bowling en Sicile. Mais uniquement loin de sa Malte natale. Lors de repas en famille, pour les vacances ou les fêtes religieuses, il persistait à répondre présent. Il renouait alors avec ses semblables heureux de le revoir. Seule Nevena ne faisait pas le trajet transatlantique chaque dimanche, après tout.
D’après les mots de Jessiah, les tensions étaient bien moindres quand Tahima revenait. Du moins jusqu’à ce que ce dernier demande des nouvelles de Sonny sous la bête question : “Du coup tu comptes accepter l’invitation de ce monsieur Swish l’an prochain ou pas ?”.

Cette année là, le repas de Pâques devint une guerre de tranchée entre les grands-parents qui alléguaient à grands renforts de gestes amples qu’elle serait aussi bien dans un pensionnat en Irlande, et de l’autre côté de la table Lila et Jaime qui tempêtaient avec force cris qu’elle resterait à Malte et dans le même collège que ses frères et sœurs. Tahima resta abasourdi devant l’ampleur de la querelle. Et tandis que Jessiah se rangea du côté des parents, Kelsey s’indigna à haute voix de devoir passer toute sa scolarité dans la même classe que Sonny.

Et au milieu de ce ramdam, Sonny, les genoux ramassés sous son menton, la mâchoire crispée, foudroyait du regard la saucière au centre de la tablée. Alors enfin - enfin ! - Tahima eut le courage de se lever pour sa sœur. Avec l’aide d’un verre qu’il lança contre un mur pour rétablir le calme, il haussa le ton. “C’est pas à vous que j’ai posé la question !”. Le silence qui suivit était pesant de diverses émotions contradictoires émises par tout le monde, mais fut brisé par un “oui” timide qui monta du fin fond de la gorge de notre jeune fille. “Alors si personne d’autre ne t’y aidera, je ferai tes démarches. Il doit rester une lettre dans le tiroir d’une des commodes.” Les larmes qu’elle leva alors vers lui n’étaient plus celles d’une fureur tue mais d’une gratitude indicible.

L’idée de pouvoir quitter Malte gonfla Sonny d’une énergie nouvelle. Malgré l’angoisse de la nouveauté, une porte de sortie s’ouvrait à elle. L’évolution chez la jeune fille ne fut pas radicale, mais on la remarqua toutefois plus souriante, plus rêveuse, rattrapant doucement les échos de celle qu’elle fut avant ses pouvoirs. Elle déchanta cependant lorsqu’elle réalisa que, visiblement, ses épines ne se manifestaient pas uniquement sous le coup des émotions négatives, mais que la joie pouvait également la hérisser de pointes.

Aux bouleversements de sa situation s’ajoutèrent les changements liés à l’âge. Sonny aurait douze ans à la rentrée prochaine, elle n’était plus une enfant. À l’école, la jeune fille voyait ses camarades commencer à s’échanger les magazines de mode, suivre les chanteurs du moment et glousser devant les garçons du lycée d’à côté qui parfois venaient chercher un frère ou une soeur à la fin de la journée. De loin, elle laissait ses yeux traîner sur les couvertures de “Jeune et Jolie” ou de “Pop One”. Sous le couvert de l’anonymat, elle suivait sur les réseaux la vie de Nevena en Floride (elle n’avait pas tenu l’hiver à New-York). Par les fenêtres de la classe, elle observait les collégiennes bien apprêtées et leur enviait leurs vêtements soignés. Elle, elle était réputée pour être “pas cool” avec son vieil uniforme recousu maintes fois. Et à ce rythme, elle allait amener ce statut avec elle sur Swish. Si elle se refusait toujours à laisser approcher les autres, il était hors de question qu’elle soit “Sonny la nulle” pour sa nouvelle vie. Cette idée se frayant petit à petit un chemin dans son esprit, elle entreprit de se trouver un style. Amusés sans s’oser l’avouer, ses parents virent Sonny se perdre dans des pulls oversize (ceux de Nevena), détonner dans un look totalement rose (la magie de la décoloration) et ressembler à un jeune Tahima dans des vêtements de garçons (subtilisés à Kelsey). Finalement, à grand renforts d’expérimentations aux résultats douteux et d’heures passées sur Internet, contournant le contrôle parental, elle se rendit compte que les jeans déchirés et les tee-shirt grossièrement découpés étaient à la mode. Petit à petit, elle découvrit les styles punk, grunge, rock. Aux antipodes de ce que cautionnaient ses parents, ces genres n’en furent que plus séduisants. Aussi, Sonny, se laissant doucement gagner par le parfum de la rébellion, devint la punk la plus mignonne de tout Malte.


Derrière l'écran

Pseudo :
Eryn et Moebius

Age :  
28 et 29

Ton pouvoir IRL, ça serait quoi ?
L'invisibilité / Être un chat

Comment nous as-tu connu ?
Via des top-site ou des partenariats / Miaou

Tu fais quoi dans la vie ?
Hahaha, rien /  Pouvez-vous consoler Sonny ? 296067552

Et il y a deux heures, tu faisais quoi ?
Du risk of Rain 2 o/

Ton animal préféré ?
Les T-Rex / Les chats

Ça te gonfle les questions ?
Non ça va o/ / Miaou ?

MOT DE PASSE :
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Anonymous
Invité
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Pouvez-vous consoler Sonny ? ♦
Mer 21 Avr - 12:16
Bienvenue ! cœur violet

Hâte d'en voir plus sur le personnage ! Elle a l'air toute mims déjà Pouvez-vous consoler Sonny ? 1822579512
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Lee Zhong
Idéal : Révolution
Messages : 52
Date d'inscription : 24/01/2021
Age : 22
Groupe : Classe E
Lee Zhong



Pouvez-vous consoler Sonny ? ♦
Mer 21 Avr - 12:27
Bienvenue ici à vous deux! Pouvez-vous consoler Sonny ? 3840293210

Citation :
"Rebelle (elle essaye)"
Ne vous en faites pas, Lee va la prendre sous son aile et lui apprendre le métier de créateur d'embrouille professionnel, c'est un pro dans ce domaine~ Pouvez-vous consoler Sonny ? 2322760572

Dans tout les cas j'ai hâte d'en apprendre plus sur cette petite boule toute mim's alors courage pour la suite de la fiche! Pouvez-vous consoler Sonny ? 1196505668
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Anonymous
Invité
Invité



Pouvez-vous consoler Sonny ? ♦
Mer 21 Avr - 12:55
Bienvenue parmi nous Pouvez-vous consoler Sonny ? 1196505668
Sonny est trop choupinette !!

Citation :
Ton animal préféré ?
Les T-Rex

C'est si cool j'adore
Courage à vous deux pour la suite de la fiche, hâte de vous voir en jeu Pouvez-vous consoler Sonny ? 2322760572
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Anonymous
Invité
Invité



Pouvez-vous consoler Sonny ? ♦
Mer 21 Avr - 23:13
S




Merci pour l'accueil Pouvez-vous consoler Sonny ? 1196505668

Et oui, les T-Rex sont clairement les meilleurs animaux du monde avec leurs petits bras (hihihi)

En tout cas, on a fini et on a hâte de démarrer notre carrière de cancres ! Pouvez-vous consoler Sonny ? 2322760572

Ah et j'oubliais ! Y'aurait moyen qu'on redevienne juste "Sonny Testaferrata" côté pseudo ? Comme on n'est pas vraiment des flèches, on s'est pas rendu compte que Sonny C. ça faisait Sonic... (Le C c'était pour Cassie, juste pour info)
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Avery N. Jones
Idéal : Sans idéal
Messages : 32
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Groupe : Classe E
Avery N. Jones



Pouvez-vous consoler Sonny ? ♦
Jeu 22 Avr - 14:05
Jolie fiche :3 Je change le pseudo ! Bienvenuue ♥

Validé !

Voilà ta couleur

Ça y est, tu es validé(e) ! Bravo à toi, nous te souhaitons la bienvenue parmi nous. cœur noir

Maintenant, tu peux aller recenser ton pouvoir, ton avatar, ta ou tes spécialité(s) et enfin ta chambre !

Ensuite, tu peux poster ta fiche de relations dans la partie concernée, ou alors jeter un œil à notre guide du débutant si tu en as besoin.

Le Super Staff  cœur noir
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