HistoireEnfance :
Ma naissance a été pour mes parents un vrai miracle. En effet ma mère avait fait plusieurs fausses couches et on lui avait dit qu'elle ne pourrait plus avoir d'enfants donc quand elle a apprit qu'elle était enceinte cela a été une immense joie pour tous les deux. Dés ma naissance j'ai été choyée, protégée, aimée... Bref j'étais une enfant heureuse entourée de parents aimant.
J'ai eu la chance de naître au sein d'une famille plutôt aisée et je ne manquais donc de rien. J'ai eu une éducation plutôt classique, mes parents étaient stricts mais jamais à l'excès prenaient toujours le temps de m'expliquer les choses lorsque j'agissais mal.
J'étais une petite fille enjouée, pleine de joie de vivre, je rigolais tout le temps et j'apportais énormément de bonheur à mes parents.
Je ne vais pas me plaindre j'ai vraiment eu une enfance heureuse et je n'ai pas grand chose à en dire. Malheureusement ce bonheur n'était pas fait pour durer.
Adolescence :
C'est à mes 12 ans que les choses se sont gâtées. Ma mère est tombée très malade et sa santé s'est dégradée extrêmement vite. Elle a très vite fini à l'hôpital en soins intensifs et les médecins répétaient sans cesse à mon père qu'il lui restait peu de temps à vivre. Tous les soirs nous passions voir ma mère et elle me prenait dans ses bras en me répétant que tout allait bien se passer et qu'il ne fallait pas que je m'inquiète. Mais je savais qu'elle me mentait et je pleurais en lui disant qu'elle ne pouvait pas m'abandonner.
Quelques mois après son arrivée à l'hôpital elle est décédée durant la nuit. Mon père a tenté de me préserver au maximum de cette douloureuse perte mais j'ai commencé à me renfermer sur moi et la petite fille plein de joie de vivre à peu à peu sombré dans le mutisme et la solitude.
Face à mon état mon père était désemparé et malheureux. Il a tenté par tous les moyens de m'aider à faire face à ce deuil. J'ai vu des médecins, des psychologues, des psychiatres, j'ai gobé des médicaments mais rien n'y faisait je restais muette et enfermé en moi-même. Dans mon esprit ne resonnait que le fait que ma mère m'avait abandonné, j'étais en colère, tellement en colère... Plus le temps passait et plus ma colère prenait le pas.
Après plus de 2 ans à rester dans mon mutisme j'ai fini par parler. Mais la petite fille que mon père connaissait n'était plus là, elle avait disparue remplacée par une jeune fille en colère. Au début mon père était très heureux de voir que je parlais à nouveau mais il a très vite déchanté quand il a remarqué que j'étais sans arrêt dans le conflit.
C'est à l'école que cette colère s'exprimait le plus. En effet je passais mon temps à répondre à mes professeurs, à ne jamais faire mes devoirs et à envoyer bouler mes camarades. Mon père tentait de me faire revenir dans le droit chemin mais rien n'y faisait et je refusais d'aller chez le psy.
Plus je grandissais et plus ma colère était forte. A mes 15 ans j'ai vécu ma première bagarre à l'école. Une fille m'avait cherché en me disant que je n'étais qu'un cas social et je m'étais jeté sur elle et l'avais frappé à plusieurs reprises de toutes mes forces jusqu'à ce que deux professeurs nous séparent. Je lui avais cassé le nez et faillait lui cassé la mâchoire. Cela a été mon premier renvoi. Il y en a eu plusieurs après celui-ci pour bagarres, insultes des professeurs, absences répétées en cours... J'étais devenue une élève médiocre qui passait son temps à bâcher les cours pour aller trainer dehors seule à fumer et bouquiner.
Après mon 5ème renvoi mon père nous a fait changer de ville, il espérait que cela m'éloignerais des souvenirs et me calmerais. J'avais alors 16 ans. Sur conseil de son psy il m'a inscrite à des cours de guitare car il pensais que cela me permettrais de libérer ma colère dans la musique. Au début j'étais extrêmement réticente et refusait catégoriquement d'y aller.
Et puis un jour, pour que mon père me lâche, j'ai fini par accepté de m'y rendre. C'est là que j'ai rencontré Elise ma prof de guitare... C'était la personne la plus douce et la plus gentille que j'ai jamais rencontré. Elle me parlais toujours avec un ton très doux et restait toujours très calme face à ma colère. Un jour après une énorme crise de ma part elle m'a prit dans se bras et m'a expliqué à quel point elle comprenait ma douleur car elle avait elle aussi perdue sa mère très jeune. Elle m'a demandé de lui faire confiance et de la laisser m'aider à sortir cette colère. A partir de là Elise a réussi peu à peu à gagner ma confiance et à "m'apprivoiser". Elle m'a apprit à jouer des musiques de rock et de métal, je me suis émergé dans cet univers et peu à peu ma colère s'est atténuée. Il m'a fallut encore une année pour complétement me libérer grâce au soutient de mon père, mon psy et Elise. A partir de ce jour ma guitare et mon casque ne m'ont plus quittés.
A l'âge de 17 ans j'étais enfin redevenue une jeune fille calme et douce. J'ai repris le chemin de l'école et mes notes sont très vites remontées, mes relations avec mon père se sont apaisées et j'ai commencé à faire le deuil de ma mère.
C'est à cette période que j'ai découvert ma particularité. La première fois c'est lorsque je touchais mon père et que je me suis mise à ressentir des émotions qui n'étaient pas les miennes. J'ai eu très peur et j'ai commencé à me demander si je ne devenais pas folle. Cette "sensation" est revenue à plusieurs reprises et j'ai fini par craindre le contact des gens. Un soir en rentrant chez moi j'ai trouvé une lettre dans ma boite aux lettres sur laquelle était écrit "Swish" et dans laquelle se trouve des coordonnées pour une école avec pensionnat. Sur le coup je n'ai pas comprit et pensais que c'était une erreur mais la lettre m'était bien adressé. J'ai fais quelques recherches sur cette école mais je n'ai rien trouvé de probant. J'ai donc mit cette lettre de côté et ai continué ma vie en mettant de côté tout ça.
Vie d'adulte :
Après l'obtention de mon bac j'ai commencé des études de lettres classiques afin de devenir libraire comme ma mère. J'ai enchaîné mes 3 années de licences brillamment tout en ayant un petit boulot à côté pour m'aider à financer mes études et mon logement. C'est lors d'une journée de travail que ma vie que ma particularité m'est revenue en plein visage... En effet alors que je servais un café à un client et ma main à effleurer la sienne une vague d'émotions m'a envahi mais je sentais que ces émotions ne m'appartenaient pas. Cette sensation n'a duré que quelques minutes et j'ai cette fois était persuadée que ce n'était pas moi la folle. J'ai alors repensé à la lettre que j'avais reçu quelques années auparavant et me suis demandé si je ne devrait pas penser à me rendre dans cette école. Mais j'ai vite refouler cette idée car j'avais trop de choses à gérer avec mes études et mon travail.
Durant quelques semaines j'ai oublié cette lettre et ces sensations étranges que j'avais ressenties mais tout m'est revenu lorsque j'ai de nouveau touché quelqu'un par erreur et que j'ai de nouveau ressenti ces choses. Mais cette fois c'était bien plus violent et j'ai presque faillit me perdre moi même dans cette océan d'émotions... J'avais presque l'impression que je ne serait plus jamais capable de ressentir mes propres émotions. Je réalisais que plus le temps passait et plus j'avais du mal à contenir cette... chose. J'ai alors pris la décision de me rendre dans cette école car cette lettre n'était sûrement pas arrivée par hasard après l'appariation de cette anormalité.
J'y suis donc allée en expliquant à mon père que j'avais été admise dans une prestigieuse école à l'étranger pour la poursuite de mes études.
En arrivant on m'a expliqué que je faisais parti des gens ayant un pouvoir et que cette école m'apprendrais à maitriser et à vivre avec mon pouvoir. J'ai dû passer des examens afin de connaître mon niveau auxquels j'ai obtenu la note de 11 certainement à cause de mes pouvoirs que je ne maitrisait pas du tout. C'est donc ainsi que j'ai intégré l'école Swish.