Le Deal du moment :
Cartes Pokémon : la prochaine extension ...
Voir le deal

Life is a long headache | Medea
Ezra Lynch
Messages : 7
Date d'inscription : 10/05/2021
Age : 24
Ezra Lynch



Life is a long headache | Medea ♦
Mar 25 Mai - 14:13
Life is a long headache
Medea
Tu es fatigué. Cette journée t’a épuisé et, sur le chemin du retour, dans ton paquet d’aspirine tu constates avec effroi que tu as pris la dernière il y a … Une heure, deux ? Aucune idée, il y avait tellement de gens autour, tu ne sais plus à quoi tu pensais, ni même si c’étaient bien tes pensées. Le doux brouillard de l’antalgique se dissipe, tu ressens à nouveau la vive douleur des pensées extérieure qui te parviennent.

« Il faut que je fasse cette prépa Eclair au chocolat … Vite j’vais être en retard ! … Tiens, si je cuisinais plutôt un … Merde trop chiante cette meuf. P’tin il est grave mignon ! Etc. Etc. »

Tu captes toutes ces pensées immédiates mais éphémère. Si elle ne te matraquait pas la tête, cela te ferait rire d’entendre la légèreté des pensées. Mais toi, tout ce que tu souhaites, c’est de trouver le repos, le silence. Tu devrais te lier à quelqu’un pour avoir la paix, mais ici, tu ne fais confiance à personne. Alors forcément, ça fait un long moment que tu n’as pas gouté à la quiétude, la solitude de tes propres pensées.

Tu remets le flacon vide dans ta poche, ta seule chance est de sortir en acheter, ou alors, tu peux encore te rendre à l’infirmerie. D’ailleurs, tu dois encore y transmettre ton dossier médical. Tu as mis du temps à le récupérer au centre, ils voulaient que tu viennes le chercher mais toi, tu refuses de remettre les pieds là-bas. Tu crains que le docteur ne te laisse plus jamais repartir si tu y retournes. Depuis que tu es ici, tu sens bien que tu n’es pas un démon et que toutes ces heures d’exorcisme, c’était dans le vent. Parfois, tu en veux à la terre entière de ne pas t’avoir compris … Mais surtout, tu t’en veux à toi-même de rester dans ton coin.

Tes pas te portent malgré toi vers la ruche, tu devines que c’est là que tu trouveras ton graal. Tu te perds, tu demandes timidement et finalement, tu pénètres dans la salle. Tout est calme, il n’y a pas tant de gens à proximité puisque les pensées te parviennent comme des murmures.

« Ai-je entendu un bruit ? »

Est-ce tes propres pensée ? Tu l'ignores, tu ne sais plus, tu ne sais jamais. Ah, il y a bien quelqu’un finalement. Tu le vois à l'ombre qui se dessine sur le mur et qui rétrécit au fur et à mesure qu'elle approche.

- Bonjour … tu murmures. Je viens pour une migraine …

Sous-entendu, tu veux de l’aspirine. Tu ne vois pas encore la personne qui est là, avec toi. Tu te demandes comment elle réagira à ton intrusion, tu aurais dû frapper à la porte, cette évidence te frappe mais il est trop tard maintenant pour le faire. Alors tu attends et tu cherches à croiser les yeux de la personne. Peut-être parviendras-tu à obtenir ce que tu cherches vraiment.
Ezra
Dis moi si tu veux des changements :luv:
Revenir en haut Aller en bas
Medea I. Kierkegaard
Idéal : Résistance
Messages : 5
Date d'inscription : 11/04/2021
Groupe : Personnel
Medea I. Kierkegaard



Life is a long headache | Medea ♦
Sam 5 Juin - 0:03


La journée s’était déroulée avec une simplicité telle que je les aimais. Il n’y avait pas eu d’accident, la paperasse ne formait pas une énorme pile sur mon bureau et je n’étais tombée qu’une fois – un record, je le précise. Je regardai la grosse horloge, au-dessus de la porte, qui indiquait la fin proche de mes heures de travail. C’était un soulagement. Il n’était pas nécessaire d’avoir eu une grosse journée pour souhaiter pouvoir rapidement rentrer chez soi ; savoir que ce jour précis était plus calme que les autres me promettait surtout un repos bien plus reposant que les autres jours.

Il ne me restait plus qu’à croiser les doigts pour qu’aucun incident ne se déclare avant que je ne puisse m’éclipser.

Je m’installai à mon bureau, prête à terrasser le reste de la paperasse pour ne plus en entendre parler et qu’elle cesse de me narguer, lorsqu’un élève ayant réquisitionné l’un des lits de l’infirmerie s’en alla. Je soupirai doucement en constatant, du coin de l’œil, qu’il avait une meilleure mine qu’à l’heure précédente. Il arrivait souvent que des petits malins essaient de sécher les cours en se portant malade – cette méthode ne fonctionnait que rarement avec moi – de ce fait j’étais obligée de les surveiller de près pour m’assurer qu’ils étaient là pour une raison, bien qu’une part de moi préférait qu’il n’y ait que des... petits garnements.

La tête plongée dans ma pile de papier, à griffonner sans arrêt, je pris un instant à réaliser que la porte s’était ouverte. Habituellement, le bruit lorsque l’on toque à la porte suffit à me faire relever la tête. Étais-je plus fatiguée qu’à l’ordinaire ?
Avait-il oublié quelque chose ? Songeai-je en me redressant, avant de réaliser que je n’avais jamais vu cet élève auparavant. Clignant des yeux face à cette nouvelle, je déposai mon stylo pour prêter pleinement attention au jeune homme. De quelle catégorie fait-il partie ?

En me relevant, je manquai de chuter misérablement. Ma cheville s’était tordue - sûrement à cause de mes hauts talons, me faisant perdre temporairement l’équilibre. Si je ne m’étais pas échouée par terre, c’était uniquement parce que mes mains étaient appuyées sur mon bureau.
J’inspirai profondément pour ne pas céder à la frustration. Cette fois-ci, je fis attention à mes mouvements pour m’éviter une énième maladresse et m’avançai lentement vers l’élève requérant mon aide. Arrivée à sa hauteur, j’incline légèrement la tête sur le côté en croisant, à travers ses binocles particuliers, son regard verdâtre - une teinte plus sombre que le jade glacé qui habille mes iris.

« Bonjour, commençai-je. Pouvez-vous répéter ? Je ne vous ai pas entendu, la première fois. »

Sa façon de se tenir me laissait aisément comprendre qu’il n’était pas à l’aise - la raison m’échappait toutefois. Je ne tenais pas spécialement à le forcer à répéter mais je ne pouvais rien pour lui si j’étais incapable d’ouïr sa requête. Je me retins cependant de lui demander d’hausser un peu la voix, faisant plutôt l’effort de tendre l’oreille en m’approchant de lui.
Mon visage restait impassible, n’affichant ni sympathie ni aversion particulière. Je me savais imposante avec ma grande taille, un peu inquiétante par mon inexpressivité, repoussante parce que je manquai de sociabilité. Sauf que l’avis d’autrui m’importait peu, et ne m’empêcherai jamais d’apporter mon aide à quiconque.
Haïe-moi ou crains-moi, si ça te chante. Mais laisse-moi t’aider.

« Que puis-je faire pour vous ? » Lui demandai-je, la voix baissée d’un ton pour ne pas le surprendre, le regard franc. Il était possible qu’il se sente oppressé. Malheureusement, je ne pouvais rien à ma façade, à comment j’apparaissais aux yeux des autres.

tout pareil !
Why don't you lock me up with joy and kisses?Lock me up with love?Chain me to your heart's desireI don't want you to stopLock me in and hold this moment, never get enoughAin't no way I'm ever breaking freeLock me up
life is a long headache
Revenir en haut Aller en bas
Ezra Lynch
Messages : 7
Date d'inscription : 10/05/2021
Age : 24
Ezra Lynch



Life is a long headache | Medea ♦
Lun 14 Juin - 22:17
Life is a long headache
Medea
Tout est plus calme autour de toi et rien que l’ambiance de ce lieu t’apaises. Tu entends sa voix, sa vraie voix, et tu devines que tu devrais répondre quelque chose mais rien ne te vient, pourquoi es-tu là, déjà ? Son regard vert se pose sur toi et tu sens ton visage s’empourprer comme à chaque fois qu’une jolie fille te regarde … Comme à chaque fois que quelqu’un te regarde tout court, en fait, maintenant que tu y penses. Evidemment qu’elle ne t’a jamais vu, de là où tu viens, tu es à peine majeur et en arrivant, tu avais ce qu’il te fallait pour tenir lors des longues journées. Tu l’entends se questionner à ton sujet alors tu regardes ailleurs et tu réponds machinalement à ses interrogations silencieuses … ça n’a rien de bizarre puisque c’est à l’intrus de se présenter alors de nouveau, tu parles du bout des lèvres.

- Ah … Je suis en classe E. Je m’appelle Ezra … Ezra Lynch.

Le reste se passe de commentaire, selon toi. Le reste, elle le découvrira si elle prend le temps de lire ton dossier. Tu ne veux pas rester plus que nécessaire, tu risquerais encore de te montrer indiscret malgré toi, surtout que tu ne vois pas si elle te pose les questions ou si elle s’interroge. Il faut que tu fasses un effort… Alors, tu te tournes vers elle en lui glissant un regard par en-dessous. Elle manque de tomber et machinalement, tu avances d’un pas … Pourtant, elle n’a pas besoin de toi pour la rattraper alors tu cesses ton mouvement entamé.

- Euh ça va ? Tu laissais échapper de ta voix mal assurée.

Elle n’avait pas l’air de t’avoir entendu, ou bien, elle souhaitait ne pas y accorder trop d’importance. Tu espère malgré tout qu’elle ne s’est pas tordu la cheville, ce serait un comble que tu te retrouves à la pansée. En plus, tu n’es pas bien doué pour ça. C’est toutefois agréable de t’entendre penser, tu y prendrais presque goût. Mais tu n’as pas trop le temps de t’attarder. C’est vrai qu’elle ne peut pas t’aider si elle ne t’entend pas, elle. Tu balbuties, comme à chaque fois que tu rencontres de nouvelles personnes. Ce n’est pas que tu haïs mais c’est vrai que tu crains les autres et leurs réactions … Lit-elle aussi dans tes pensées ? Cela t’effraie et pourtant, tu y trouves quelque chose de rassurant. Elle reprend la parole et s’opère un léger déclic en toi et enfin, tu parles de manière à ce qu'elle puisse te comprendre :

- Ah oui, pardon. Je viens pour ma tête … Des maux de tête. Tu précises, au cas où.

Ensuite, tu farfouilles dans ton sac à la recherche de ce que tu es venu donner, dedans, les analgésiques que tu as l’habitude de prendre sont notés. Tu sais qu’ils sont costauds et tu te demandes même s’ils ont ce genre de chose ici. D’un geste hésitant, tu lui présentes le dossier et tu enchaines avant qu’elle le consulte. Ca te rend vraiment mal à l’aise de le demander de cette façon mais il n’y a pas de pharmacie ici alors, c’est la seule façon de te fournir … C’est toi que tu hais d’être si dépendant.

- C’est … euh … C’est chronique, j’en ai vraiment besoin.

Tu ne veux plus penser à rien, tu ne veux plus entendre ce que les autres pensent, surtout.
Ezra
Sorry pour l'attente !
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé



Life is a long headache | Medea ♦
Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 1