C’est pas ton but de simplement rejeter les règles de l’académie sous prétexte que tu aimes la liberté. T’as juste pas vraiment conscience de la gravité de la situation - pour toi c’est simple, c’est juste la vie. C’est comme ça, rien n’est grave ; si tu dois te faire attaquer par des civils, souffrir et te débattre, c’est comme ça. T’es influençable, tu ne crois à rien jusqu’à ce que l’on te prouve visuellement le contraire ; alors la classe X qui surveille le dôme, pour toi, c’est du vent. Si vous êtes tant en danger que ça, tu finiras par le voir et te raviser, mais pour le moment tu n’as rien vu, alors qu’est-ce que ça peut bien faire que tu ailles prendre l’air avec tes potes ? Il faudrait une malchance incroyable pour que tu tombes sur quoi que ce soit pile là, ce soir. Tu n’es pas particulièrement chanceux, mais pas non plus malchanceux, alors pourquoi pas ? Tu ne mets personne en danger, vous êtes trois majeurs consentants à vous barrez et, tant que ça se passe en dehors du dôme, personne ne risque rien.
On va s’évader quand même.
Tout ça, c’est l’avis de Lee ; il aime pas être enfermé, et il le dit. Alors tu prends ses mots et tu les grignotes doucement, les assimilant comme s’ils étaient les tiens. Tu n’as pas d’avis qui t’est propre, parce que tu te fous de tout. Mais ça ne te gêne pas. Tu suis le mouvement, ta fluidité est perturbante.
— Fait vachement sombre ici. Si quelqu’un surveille quoi que ce soit, il lui sera difficile de nous repérer… éteins ta clope toi ! dis-tu en amenant ta main jusqu’à la cigarette de Lee ; tu lui retires doucement pour ne pas abîmer sa lèvre et tu l’écrases de ton pied violemment contre le sol.
La forêt. Vous aviez eu la brillante idée de passer par celle-ci pour atteindre la paroi du dôme, parce qu’une plaine à découvert, c’est déjà plus grillé comme évasion. Ici, vous aviez une chance supplémentaire de ne pas être repérés grâce à la masse d’arbres et de verdure. Même si personne ne vous trouvera, parce que personne ne surveille - quelle bande de mytho...
Tu tournes ta tête vers Huan, préoccupé. Une volonté de protéger ta princesse se fait sentir, et tu sais qu’elle n’est pas particulièrement friande de ta façon de la traiter comme une enfant. Alors tu gardes une expression inexistante, le son de ta voix reste tout à fait monotone quand tu lui adresses la parole, et tu ne daignes même pas la regarder directement dans les yeux.
— Huan… Juste, si t’entends quelque chose de ton côté dis-le-nous… ok, là c’est bon je dis plus rien… T’façon, si quelqu’un te touche il perd sa main. Alors même si tu nous dis rien il a intérêt de ne pas tenir à la vie.
Promis, t’as essayé. Mais t’es excessif, et t’as aucune volonté ; t’arrives pas à faire dans la demi-mesure. T’es obligé d’en faire trop. Tu attends un soupir de sa part, tu le mériterais après tout - t’es chiant, à force. Et le pire, c’est que quand tu commences, tu finis plus ; alors tu continues.
— Nan mais je dis ça je dis rien. J’le déglingue c’est tout, t’inquiète. Reste à côté hein, quand même. Ok ?
Là, tu vas l’énerver. Mais tu t’en fous. Tu sais pas t’arrêter, c’est tout.agora
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Huan Gao
Natifs
E S C A P E ♦
Mer 9 Juin - 22:10
Tu connais le danger, je veux dire, t'as entendu l'annonce comme tout le monde. T'avais même été effrayée sur le coup, tu t'es demandé qui étaient les tarés qui vous voulaient du mal. Mais bon, finalement quel est le problème ? T'as besoin de sortir, t'en as plus que marre de devoir restée enfermée, alors au pire, tu te débrouilleras. T'as toujours su te sortir des situations périlleuses, alors tu ne vois pas pourquoi ce serait différent cette fois-ci. Bien que c'était l'idée de Lee au départ, tu l'avais bien vite acceptée et bien sûr, Sun avait suivit le mouvement comme toujours.
La forêt, quelle brillante idée vous avez eu. C'est bien plus discret que la plaine. Tu avais entendu parler d'une certaine classe X qui surveillerais le dôme, alors autant être prudents. Tu n'es pas sûre qu'ils existent vraiment, forcément, on ne les a jamais vu mais on ne sait jamais. Après tout, avec les têtes brûlées qui t'accompagnent, il vaut mieux être le plus vigilent possible...
Tu tournes la tête vers les garçons lorsque Sun engueule Lee qui fume. Tu soupires légèrement, te disant que c'est plutôt lui qui allait vous faire repérer en parlant si fort. Toi qui aimes le silence, c'était mal parti, mais venant de ton ami, ça ne te dérangeait pas tant que ça. Ce qui te gênais en revanche, c'était son côté surprotecteur, il n'était pas capable de dire une phrase sans que ça ne se sente.
...
Et là, bien sûr, ça n'avait pas raté. Tu soupires simplement à la première réflexion du noiraud, espérant secrètement qu'il s'arrête. Mais évidement, il continua, tu lui lances donc un regard noir avant de lui mettre un léger coup dans l'épaule. Puis, tu grognes :
- T'es pas obligé d'en faire des caisses, je sais me démerder seule.
Sérieux, il ne sait vraiment pas faire dans la demi-mesure. Tu soupires, retrouvant un ton neutre avant d'ajouter :
- Tu peux demander à Lee, t'as vraiment pas besoin de jouer les gros bras pour moi.
Tu regardes dans la direction de l'autre noiraud, espérant avoir du soutien. Tu en doutais un peu, mais avec un peu de chance il sera de ton côté cette fois-ci.
Idéal : Révolution
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Lee Zhong
E S C A P E ♦
Mar 15 Juin - 21:59
E S C A P Eon est trop des thugs
Mais tu es trop con Pour rire, tu avais proposé de t'évader de ce confinement. POUR RIRE. Huan avait accepté et Sun avait aussi suivi le mouvement. Tu étais dans la merde. Et si les types de janvier étaient là encore? Tu devais leur dire de porter des vêtements qui ne laissaient pas la peau au contact. Tu inspires et tu expires, dans ta chambre à te préparer avant que Nate ne rentre. Tu serais incapable de lui mentir en face.
Tu enfiles ton sous-pull noir, ton pantalon de survêtement de la même couleur, il fait assez chaud dehors mais comme tu ne sens pas trop la chaleur, tu peux te permettre de prendre un pull à capuche, toujours dans la même couleur et un masque. Tu ne peux pas risquer de te faire toucher et si jamais ça arrivait, tu bloquerais tes bras pour que les serpents ne ressortent plus. Et ton masque cacherait à tes deux acolytes le sang qui se déversera de tes yeux et de ta bouche. C'était parfait, tu attrapes tes baskets et ton sac à dos où un pull et une veste se trouvaient dedans, toujours noir et tu envoies un SMS à Nate lui disant que tu sortais et que tu rentrerais tard.
C'est comme ainsi que vous vous retrouvez tout les trois à la forêt. Le stress te dévore le ventre, tu es un peu parano, et s'ils étaient déjà là? En boîte vous ne les aviez pas senti arrivés. Tu t'étais allumé une cigarette par réflexe, pour faire passer la peur qui grondait silencieusement entre tes entrailles. S'il arrivait quelque chose aux deux autres, ce serait de ta faute. De la tienne. Sais-tu faire autre chose que mettre tes proches en danger?
Tu les protègerais.
Sun te retire ta cigarette du bec et tu râles un peu, il n'avait pas besoin de l'écraser comme ça, tu aurais pu l'éteindre, c'est dur à trouver les cigarettes avec le confinement. Tu regardes alors ta cigarette par terre.
- Tu aurais pu ne pas l'écraser...
Vous marchiez dans ce lieu sombre, tu avais ton téléphone en mode avion sur toi afin d'éviter tout message ou même tout traçage. Après tout, qui sait de quoi sont capables tout les camps. Alors que tu allais leur dire de faire de même, la voix d'Huan annonce ton nom. Tu baisses la tête vers elle en haussant un sourcil.
- On doit tous se protéger. Ces types sont effrayants... Et les habitants de Moosebell... Je me fais moins de soucis mais nous ne sommes que trois.
Il arrivait même que tu fasses encore des cauchemars de cette nuit en boîte. Vous avez été chanceux, tout le monde s'en était sorti. Tu revoyais Nate se faire bloquer dans son portail puis expulser, tu revoyais les gens crier, Dorian pleurer, tu sentais encore la douleur que tu avais eu ce jour-là. Tu ne voulais pas que ça leur arrive.
- Mettez vos portable en mode avion et en silencieux. Huan, tu n'as pas un vêtement qui cache tes poignets, tient, met ce pull. Et Sun met cette veste. Avec la différence de taille ça devrait pour garder à l'abri... J'espère...
Après tout, tu t'en souvenais clairement de cette main sur ton cou avant que ton pouvoir ne se déchaîne. Peut-être devaient-ils avoir un contact direct avec la peau. Et c'est dans cette optique que tu sors les vêtements de ton sac, ne leur laissant pas le choix.
- Soit vous les mettez, soit on rentre. Je ne veux pas qu'il vous arrive quelque chose à cause de moi.
Tu les défendrais s'ils avaient un problème mais on n'est jamais trop prudent et ça, tu l'as appris à tes dépends.
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