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too emotional •• Avery
Avery N. Jones
Idéal : Sans idéal
Messages : 32
Date d'inscription : 08/03/2021
Age : 21
Groupe : Classe E
Avery N. Jones



too emotional •• Avery ♦
Jeu 8 Juil - 15:17
Avery Naëlya
Jones
FEAT. Nami (One Piece)
20 ans

Matérialisation de la pensée

Française
Hétérosexuelle

Sans emploi

Sans idéal

physique & mental

Rousse • 1m58 • Fine • Tâches de rousseur • Yeux noisettes • Formes généreuses • Cheveux très longs

Avery, c’est l’incarnation même des problèmes émotionnels. Hyperémotive, hypersensible, peur de l’abandon, insécurités, mais force incontestée. Voilà ce qu’elle est. Malgré son vécu et les horreurs de son passé, malgré ses démons, elle a su trouver la force de se battre pour une vie meilleure. Une petite pile électrique bien trop émotive et bien trop empathique, qui pleure quand vous pleurez et verse au moins une centaine de larmes en un seul épisode de One Piece. Mais elle a un sacré caractère, une grande gueule, et ne vous laissera pas vous en tirer facilement lors d’une injustice ; parce que ça, elle ne supporte pas. Agressive, violente, elle est contrôlée par son corps et ses émotions - n’espérez pas sortir vivant d’un combat contre la jeune femme, car c’est la rage et la haine qui motivent ses membres à vous en faire voir de toutes les couleurs. Toutes ses émotions sont cent fois plus fortes que les vôtres, et celles-ci explosent constamment ; c’est une fontaine à sentiments divers et variés.

En clair, elle vous défonce, parce qu’elle n’a pas de retenue ; c’est comme si elle voyait rouge à chaque fois qu’elle est censée s’énerver un peu. Elle a le sang chaud, elle est colérique et son courroux est tempête, ses réactions sont totalement disproportionnées par rapport aux situations, c’est une dramatique. Théâtrale à cause de ses troubles de l’humeur, on croit souvent qu’elle exagère, mais c’est faux. Avery est sincère, honnête et peut-être même bien trop franche et directe pour être appréciée de tous. Si elle ne vous aime pas, elle vous le dira simplement. Elle vous dira vos quatre vérités comme si vous étiez une vieille merde, parce que vous êtes son ami. Parce qu’elle vous le doit. Elle n’est pas fausse, elle ne sait pas l’être, on lit en elle comme dans un livre ouvert - bien trop expressive, cela lui cause beaucoup de soucis. Mais Avery a bon cœur. Généreuse, aimante, elle ressent l’amour et l’affection si fort qu’elle a elle-même du mal à les contenir ; parfois, elle se retrouve dépassée par ses propres émotions. Elle s’attache vite, la jeune femme ; parce qu’elle ne peut pas faire autrement. Si elle vous apprécie, elle vous aime. Si elle vous aime beaucoup, elle tombe amoureuse. C’est ainsi.

aptitudes

Pour le moment, Avery n’a aucune conscience de l’existence de son nouveau pouvoir. Anciennement pyrokinésiste, ce pouvoir qui a failli lui coûter la vie a été remplacé par M. Swish, bien qu’elle n'en ait aucunement conscience. Aujourd’hui, elle a le pouvoir de matérialisation de la pensée, ou projection mentale. Tout ce qu’elle pense à haute voix ou non est matérialisé physiquement, créé de toutes pièces. Si elle vous imagine avec un tutu, ce tutu apparaîtra soudain et vous serez simplement moqué pour une dizaine de minutes.

La durée de ses matérialisations est encore inconnue ; elle ne contrôle pas du tout son pouvoir et celui-ci peut surgir même quand elle ne le veut pas. Si elle l’utilise, bien qu’elle ne l’ai encore jamais utilisé car celui-ci ne s’est toujours pas déclaré, sa force vitale est mise à rude épreuve en continu. Plus les matérialisations durent, plus son énergie est drainée : c’est un échange.

La taille des pensées qui sont matérialisées jouent également dans le calcul. Ce qu’elle imagine est matérialisé physiquement, c’est-à-dire que tout le monde peut interagir avec, jusqu’à ce qu’elle stoppe la matérialisation - chose qu’elle ne sait pas faire pour le moment.

C’est un grand pouvoir avec de grandes possibilités, et celle-ci n’en n’a même pas conscience. Mais éventuellement, elle pourrait tout à fait projeter ses pensées directement dans la tête de quelqu’un, sous forme de souvenirs ; puisque c’est aussi ça, la projection. En soi, elle pourrait également créer une sorte de nuage sur lequel se déroulent les scènes qu’elle imagine, comme un écran mental, à la vue de tous ; puisqu’il lui suffit de l’imaginer.

histoire

Avery, c’était la petite fille surprotégée par sa maman, atteinte d’un HPI (Haut Potentiel Intellectuel) qu’elle a toujours ignoré mais qui lui causait de se sentir exclue, différente des autres enfants de son âge ; trop intelligente, ou trop bizarre pour ceux qui ne déduisent rien, qui ne comprennent pas les choses assez vite. La peur de l’abandon, elle s’y est abonnée dès la primaire, car elle avait la fâcheuse manie de perdre tous ceux à qui elle tenait, finalement. Depuis, elle s’est toujours demandé si cela venait d’elle, si elle avait quelque chose qui faisait qu’elle ne méritait pas tout ça - et cela l’a suivie jusqu’ici.

Avery, elle ne peinait pas à trouver des petits amis. Mais quelque chose dans le ciel avait décidé qu’elle ne tomberait que sur des fous, des obsédés et, après ces trois années de violences conjugales et la découverte d’un pouvoir destructeur lorsqu’elle avait dû défendre sa propre vie, elle a tout simplement perdu foi en l’amour. Du moins, c’est ce qu’elle s’efforçait de faire - pas facile quand on est hyperémotive, hypersensible et qu’on recherche l’affection comme si c’était notre Graal. La dépression ne l’a donc pas épargnée, et elle a passé une année entière, de ses dix-sept à dix-huit ans, seule dans une chambre sans lumière, à vivre de nuit et dormir le jour - tout pour ne pas distinguer ce qui se trouve au-delà de sa fenêtre. Elle avait abandonné ses études et ne pensait qu’à se fondre dans son lit, là où personne ne viendrait plus jamais lui faire de mal, autant physiquement que mentalement.

La lettre pour une académie spéciale avec pensionnat lui a fait changer d’avis. Elle est forte, Avery, et malgré toutes les envies et idées noires qui lui passaient par la tête, son égo et sa fierté étaient plus forts : satisfaire des fous en s’ôtant la vie, c’était renoncer à la bataille. Elle a décidé de se battre jusqu’au bout et de tester la vie, une nouvelle fois ; elle a rejoint l’académie, et y a rencontré des personnes inoubliables - Lee, lui, était gentil, au moins. Il la faisait vibrer, il lui permettait de se sentir vivante, pour une fois : elle a redécouvert, même si cela n’a duré que quelques mois, la joie de respirer. Et quelquefois, des bribes de son sourire lui reviennent, bien qu’elle ne les comprenne pas complètement.

Elle avait trouvé sa place, son foyer, et peut-être même son amour. Les doutes, bien sûr, étaient toujours présents : était-elle assez bien pour ces gens-là ? Était-elle suffisante ? Était-ce réel ? Doutes auraient su trouver des réponses, si bien sûr le gouvernement n’avait pas décidé d’assiéger l’académie, et de la réduire en cendres. Tous ses espoirs, ses amis, ses peines et ses coups de cœur, tous anéantis en quelques minutes.

Le jour de l’attaque, son TEI s’est déclaré. Une crise de colère comme elle n’en n’avait encore jamais fait. Son pouvoir, largement lié à ses émotions, a dépassé ses limites ce jour-là. La pyrokinésiste a créé une barrière de feu pour protéger, et sauver, une cinquantaine de personnes, leur permettant une fuite en toute sécurité. D’autre part, d’immenses vagues de flammes ont été créées par cette jeune femme. Elle a été répertoriée comme la plus meurtrière de l’incident ; elle a tué plus d’une centaine d’hommes du gouvernement, à elle seule. Bien sûr, un tel pouvoir lui a ôté toute énergie vitale. Alors qu’elle s’apprêtait à être exécutée par ces hommes, et lorsque les flammes cachaient encore son corps frêle tombé à terre, inerte, M. Swish tenta de la sauver. Le calcul était vite fait : elle venait d’assassiner une centaine de leurs hommes et, même s’ils n’avaient pas vu son visage à travers les flammes, il leur suffirait de faire un test pour connaître la nature de son pouvoir et découvrir qu’effectivement, la seule pyrokinésiste dans le coin, c’était bien elle ; elle serait exécutée froidement. Alors, il lui injecta le fruit de ses recherches : ni une, ni deux, celle-ci, bien qu’inconsciente, se retrouva avec un tout nouveau pouvoir. Le gouvernement ne trouverait plus aucune trace de pyrokinésie dans son génome et ce, indéfiniment. Avec un peu de chance, elle serait épargnée.

Et l’intuition de M. Swish s’avéra correcte. Une fois les flammes apaisées, certains se précipitèrent vers la masse de détenteurs toujours à terre, dont faisait partie Avery. Une série de tests, une fois la bataille terminée, fut exécutée en secret ; aucun pyrokinésiste ne fut identifié dans la zone. Ainsi, le meurtrier semblait avoir fui, et Avery fut prise pour l’une des victimes.

Avery fut prise en charge par le gouvernement alors qu’elle était tombée dans le coma. Celui-ci dura quelques semaines et, à son réveil : une chambre vide, terne, blanche, une perfusion, la solitude et surtout, plus aucun souvenir.

On lui annonça qu’elle avait été méchamment atteinte par des débris, que cela avait endommagé sa mémoire ainsi que ses fonctions cognitives et que cela se réparait petit à petit ; la mémoire lui reviendrait, ainsi que le reste. Pour le moment, on lui expliqua qu’elle devait rester ici ; enfermée dans une chambre semblable à celles que l’on trouve dans les hôpitaux psychiatriques, car elle était victime d’un traumatisme, elle était prise en charge par des psychiatres et devait prendre quelques médicaments tous les jours, qui ne lui permettaient pas d’être libérée pour le moment. Elle avait ce qu’on appelait des « épisodes » et, selon les infirmières, bien qu’elle ne se rappelait aucunement de ces phases, il lui arrivait d’avoir des accès de colère dans lesquels elle s’en prenait physiquement à autrui. À chaque fois, elle oubliait ces épisodes et n’avait aucun souvenir de ce qui venait tout juste de se passer. On lui disait que cela ne durerait pas.

En réalité, ces épisodes qui ne figuraient pas dans sa mémoire étaient des séances de tests faits au laboratoire du gouvernement. On lui injectait quelque chose pour lui faire oublier ces choses à chaque fin de séance. Elle faisait partie des malchanceux qui étaient considérés comme des cobayes gratuits et dont le consentement était facultatif. Bien sûr, on lui mentait, et on la gardait prisonnière, soi-disant dans le but de soigner ses accès de colère imaginaires, pour être sûrs de pouvoir mettre la main sur un cobaye en tout temps. Ainsi, de nuit, de jour, elle était récupérée par des hommes en blouse blanche et amenée dans une salle d’examen ; l’une de ces salles dans lesquelles vous ne voulez pas entrer. À chaque sortie, elle a déjà oublié son séjour de quelques heures dans cet endroit.

Cela fait deux ans, déjà. Deux ans qu’elle est utilisée, deux ans qu’on lui ment, deux ans qu’elle croit être folle à lier. Deux ans qu’elle pense avoir perdu son pouvoir ; elle n’arrive même plus à allumer le bout de son doigt, comme elle avait l’habitude de le faire aux côtés de Lee - elle se rappelle encore de quand elle essayait de comprendre le fonctionnement de celui-ci et qu’ils essayaient de souffler sur le pouce de la jeune femme, comme deux bons gros débiles. Au moins, certains souvenirs ont été épargnés. Au fil des ans, certains lui sont même revenus. Le visage de Lee, lui, reste flou ; elle se rappelle de son nom, du fait qu’elle traînait souvent avec et qu’elle s’entendait parfaitement avec - et même un peu trop, mais cela s’arrête là. Elle se rappelle d’Esther. Elle se rappelle de Selji. Les visages sont noirs et incertains, cependant. Mais elle se rappelle qu’elle n’était pas seule. Pas comme aujourd’hui.

Alors c’est ça, la trêve. C’est ça, l’accord qu’ils ont conclu : servir de cobayes gratuitement, contre une vie paisible et contre un semblant de liberté douteuse. Liberté dont elle n’a toujours pas vu la couleur. Aujourd’hui, on lui annonce qu’elle va mieux, qu’elle n’a plus besoin de médicaments. Aujourd’hui, on lui annonce qu’elle peut retourner à une vie normale.

Mais c’est quoi, une vie normale ?

Les autres sont-ils au moins vivants ? Où dois-tu aller ? Que dois-tu faire ? Qui es-tu : une civile, une détentrice ?

Aujourd’hui, tu passes les portes du laboratoire, entourée de sourires et d’applaudissements pour ton soi-disant rétablissement. Tes souvenirs ne sont toujours pas entiers, mais cela s’améliore - on dit que tu dois retrouver tes proches pour qu’ils t’aident à les faire revenir. Mais où sont-ils, tes proches ?

Aujourd’hui, tu restes assise contre le mur d’une ruelle bien trop peuplée au goût de ton agoraphobie ; il est vingt-trois heures, et tu n’as toujours nulle part où aller. Tu attends, peut-être qu’avec un peu de chance, quelqu’un te tendras la main. Il commence à pleuvoir. C’est bien, au moins, les gouttes cacheront tes larmes, et personne ne te prendras en pitié.

Tu aimerais goûter à la vie, une dernière fois. Juste une.

Ally
Franchement je comptais la supprimer, et finalement je lui ai trouvé une histoire. Je suis contente ♥
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Karna S. Crowley
Messages : 89
Date d'inscription : 13/01/2021
Age : 24
Groupe : Classe A
Karna S. Crowley



too emotional •• Avery ♦
Jeu 8 Juil - 20:33
Incroyable ce pouvoir, cette histoire too emotional •• Avery 1782665584

validé !

voilà ta couleur
Bravo à toi, tu es validé ! Tu peux désormais courir recenser ton avatar et ton pouvoir.

Une fois ceci fait, si le cœur t'en dit, tu peux aller demander un RP et poster ta fiche de relation. Bon courage ♥
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