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Don't cry, I'm here now || Avery
Lee Zhong
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Lee Zhong



Don't cry, I'm here now || Avery ♦
Ven 9 Juil - 4:22
Don't cry, I'm here now
11PM
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Avery
Lee


Vingt-trois heures... Tu mangeais un sandwich que tu t'étais acheté au petit 24/24 en face de ton boulot et, en sortant de ce dernier, tu avais fais comme tout les soirs, tu étais parti à la recherche de toutes les personnes que tu n'as jamais retrouvé suite à l'attaque. Jude, Aïko, Naïko, Avery... La liste était longue et malgré les deyx années passées, tu espérais toujours tomber sur eux, tu fouillais partout, chaque ruelle, chaque cul-de-sac, chaque endroit. Tout était bon à être vérifié et revérifié... Tu ne perdais pas espoir, tu savais que tu tomberais sur eux, morts ou vivants.

Il s'était mit à pleuvoir, ce qui avait le don de t'énerver. Tu allais encore être trempé et tomber malade... Tu regardes alors autours de toi, cherchant à te mettre à l'abri, râlant toujours. Après tout, tu ne savais faire que ça quand tu étais en recherche, ton portable était même sur silencieux pour qu'on te laisse tranquille. Accroupi sous la devanture du magasin, tes yeux verts regardaient le sol se faire mouiller. Tu allais devoir rentrer, tu n'avais pas pris de parapluie malgré le fait que ce matin, on t'ai dit quinze fois de le prendre... Comme d'habitude. Mais là, avec ta veste, ça devrait aller le temps du retour. Si en plus tu passes par les ruelles, tu y seras encore plus vite.

C'est comme cela que tu marchais en terminant ton repas, passant dans cette ruelle. Quelqu'un était assit par terre. Peut-être un SDF. Elle ressemblait à Avery de loin mais Avery ne serait pas ainsi sous la pluie, elle serait rentrée... Attend... Elle n'aurait nul part où rentrer... Tu la regardes à distance, cette jeune femme qui attirait les regards d'incompréhension, qui resterait sous la pluie qui avait prévu de s'intensifier bientôt? Tu ronchonnes, incapable de voir avec exactitude si c'est elle ou non.Tu ne veux pas aider une sans-pouvoir dans le cas où ce n'est pas Avery. La ressemblance était trop frappante, au pire tu te ferais mousser et tout irait bien dans ton plan alors... Tu viens retirer ta veste, la posant sur la tête rousse avant de soupirer.

- ... Avery? C'est toi?

Tu sais avoir changé, peut-être qu'elle ne reconnaîtrait pas... Après deux ans de recherche, elle était devant toi, maintenant qu'elle était juste sous tes yeux tu en étais certain. Un sourire soulagé naît sur tes lèvres alors que tu viens lui tendre ta main pour qu'elle l'attrape et se relève.

- Je suis Lee, je te le dis car je suis devenu bien plus beau en deux ans, normal que tu ne me reconnaisse pas~ Pourquoi t'es par terre?



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Avery N. Jones
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Don't cry, I'm here now || Avery ♦
Ven 9 Juil - 13:30

don’t cry i’m here now

juillet • quartier est • @lee

Aujourd’hui, on t’a annoncé que tu pouvais finalement sortir de ta chambre, de ta prison et plus largement, du laboratoire. Durant ces deux ans, celui-ci a presque été ton foyer. La seule chose que tu as connu au-dehors depuis tout ce temps, c’était l’attaque. Cela fait deux ans maintenant que tu te demandes s’ils ont survécu, tous autant qu’ils sont - et Lee, principalement. Deux ans que tu ignores tout de l’extérieur, de ce qu’il s’y trame et de ce que tu pourras retrouver là-bas à ta sortie. Et te voilà, dehors, sans domicile fixe - littéralement, et sans personne sur qui compter. Contre l’un des murs de la place, tu t’es laissée tomber. Assise au ras du sol, tu écoutes le son des pas près de toi, tu fixes le vide comme si quelque chose allait en sortir pour te réveiller. Les gouttes de pluie frappent une à une tes joues, sur lesquelles roulent également des larmes ; que dois-tu faire ? Où dois-tu aller ? Qui dois-tu contacter, et comment ? Tu as perdu tes repères, tu es perdue dans cette foule, dans ce monde qui te semble nouveau.

Un manteau se pose sur le dessus de ta tête, et tu relèves celle-ci d’un air meurtri. Quelqu’un dit ton nom. Un grand brun, asiatique. Tes lèvres s’entrouvrent alors que tu cherches quelque chose à répondre, mais aucun son n’en sort. Il sourit et te tend la main, tu la saisis et t’en aide pour te relever. Maintenant face à face, tu plonges tes prunelles apeurées dans ses iris émeraudes. À l’écoute de son prénom, le reste de sa phrase semble effacé, inaudible - comme tout le reste autour de toi. Tu oublies tout, une bulle se crée tout autour de ton corps et tu n’entends plus rien que ce nom, qui résonne en toi en plusieurs échos. Tu ne bouges plus, et tes lèvres peinent à trembler.

... Lee ? dis-tu enfin, dans un effort monstrueux.

Des larmes se créent de nouveau aux coins de tes yeux, de petits cristaux provenant à la fois de ta surprise et de ta joie, et bien sûr, de toute la peine accumulée. Tu ne t’es jamais considérée comme une prisonnière là-bas, plutôt comme une patiente - après tout, on t’affirmait que tu étais malade, et tu y croyais, jusqu’à un certain moment. Tu n’es pas bête, tu te doutes qu’il devait y avoir quelque chose d’autre, tu n’étais pas là pour être soignée de leur bonté de cœur. Tu te retrouves dehors, tu retrouves ta liberté et, finalement, tu ne sais pas quoi en faire. Tu réalises que tout cela est derrière toi, et que tu n’as plus qu’à tout lui raconter. Mais tu ne sais pas par où commencer, et tu ne sais pas quoi dire. Tout ton corps se met à trembler alors que des larmes coulent sans cesse sur tes pommettes, sur ce visage inerte, inexpressif - pour une fois. Le choc empêche toute émotion de paraître sur ton visage, tu es traumatisée ; finalement, ton séjour dans le but de soigner tes traumatismes de l’attaque t’a créé de nouveaux traumatismes, utile.

Alors quoi ? Tu es censée lui dire que tu viens de passer deux ans dans un laboratoire ?
Et comment ?
La peine et la peur te serrent la gorge. Les mots sortant de ta bouche semblent incertains, tu bégayes, tu trembles toujours un peu plus.

J’ai… Je viens de sortir de… j’ai nulle part où aller. Lee… reste avec moi.

Ton discours est décousu, tu ne sais pas quoi dire, ni comment le dire, tes mots sont timides et tentent de s’accrocher à tes lèvres, ils refusent de s’en aller ainsi et tu ne contrôles plus ton corps. Tout ce que tu veux, c’est qu’il reste près de toi, maintenant et à jamais. Tu ne veux plus y retourner, tu ne veux plus être seule. C’est tout ce que tu sais.

Dans un ultime pleur, tu enfouis ta tête contre son torse, le serrant contre toi comme si tu allais mourir d’un instant à l’autre. Son odeur, sa chaleur, la texture de son haut te rassurent ; tu agites tes doigts dans son dos, serrant davantage ce t-shirt, tu t’accroches à ce dernier comme si c’était ta propre vie, ce premier contact avec la réalité depuis deux ans. Quelqu’un qui te veut du bien. Tu es frigorifiée ; une nuit de juillet, c’est tout de même un comble. Tu resserres de nouveau ton étreinte avec le peu de force qu’il te reste, ta joue se repose contre son torse alors que tu tentes de contenir tes larmes, en vain. Entendre les battements de son cœur, sentir son corps bouger au rythme de sa respiration, toutes ces petites choses te semblent irréelles, presque hors du temps - celui-ci semble même s’arrêter. L’un de tes repères vient de te revenir, et tu penses au miracle. C’est ce qu’il représente pour toi en cet instant.

Pourtant, avant, tu n’aurais pas osé pleurer contre quelqu’un. Tu n’aurais même pas osé montrer tes larmes, et certainement pas face à Lee. Mais tu n’es plus toi-même. Tu ne l’as pas été depuis ces deux ans. Tu es perdue, autant mentalement que physiquement. Sans lui, peut-être serais-tu restée sur le côté d’un trottoir, à pourrir et te laisser mourir ; parce que tu ne sais pas quoi faire d’autre. Tu n’as pas l’envie de bouger. Dans ta tête, tu te trouves deux ans en retard. Tu as été mis sur pause depuis ce jour, et il te faut te retrouver. Avancer le temps. Rattraper ce retard.

Tu appuies toujours ta tête contre lui, et quelques mots tentent de s’échapper à nouveau. Les seuls que tu puisses contrôler. Dans un discours de nouveau décousu, tu essaies de lui faire parvenir ton ressenti le plus franc, le plus profond. Les mots qui se fraient un chemin jusqu’aux oreilles du brun n’ont ni queue ni tête, quand bien même tu donnes tout ce que tu as pour les faire sonner correctement. Quelque chose frappe dans ta poitrine, si fort que tu sais que Lee peut sentir ton cœur à travers ton t-shirt. Il bat à tout rompre. Ce n’est pas de la peur, mais de la terreur qui te martyrise. Tout ce que tu as gardé enfoui durant ces deux ans dans ce qui semblait être ta cellule se décide à exploser dans ton propre corps.

J’avais si peur que tu sois mort. J’avais aucun moyen de le savoir. J’étais toute seule. C’était horrible. Je veux rester avec toi. Toujours.

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Lee Zhong
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Don't cry, I'm here now || Avery ♦
Mer 14 Juil - 14:21
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Elle tremblait, elle t'avait observé et elle était venue contre toi. Toi tu n'avais pas bougé au début, ne t'y attendant pas. La dernière fois où on t'a prit comme cela dans ses bras c'était Selji il y a deux ans... Tu déglutis, tu sentais bien qu'elle pleurait, sous cette pluie. Tu ne savais pas quoi dire ou quoi faire, réconforter les gens ne sont pas de ton ressort à l'origine... Elle était agrippée à toi comme à une bouée de sauvetage... Elle ne voulait pas être loin  de toi. Lentement, tes mains viennent passer sur sa chevelure de feu, sur son dos... Tu faisais du mieux que tu pouvais. Tu aurais pu, toi aussi te mettre à pleurer. Elle est la première personne que tu as retrouvé qui avait vraiment disparu et qui n'avait pas décidé d'ignorer ta présence et d'effacer la sienne.

- Je reste là Avery, promis... Tu vas rentrer avec moi, il y a des chambres de disponible chez Nate...

Tes bras finissent par s'arrêter, la gardant simplement contre toi, gardant ta veste sur sa tête pour qu'elle ne soit pas plus mouillée. L'eau ruisselait dans tes cheveux, sur ton visage... Tu allais être malade mais c'est pas grave. Tu sentais la rousse frissonner, elle avait froid et avec ta température corporelle à 21°C, elle n'allait pas pouvoir se réchauffer, il fallait qu'elle cesse de s'agripper à toi... Pour sa santé. Mais tu savais qu'elle en avait besoin, que devais-tu privilégier? Sa santé ou son besoin? Tu serrais doucement la veste autours d'elle, comme si elle allait se mettre à chauffer, comme si elle allait faire ce que tu ne pouvais pas: Donner de la chaleur.

- Je t'ai cherché partout Avery... Je ne te laisserais plus partir... Je savais que tu n'étais pas morte, je le savais... Tout comme les autres, je suis sûr qu'ils sont vivants aussi. Avery... Désolé de ne pas t'avoir trouvé avant... Désolé d'être en retard de deux ans... Rentrons à la maison, d'accord? On doit te sécher et te réchauffer...



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Avery N. Jones
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Don't cry, I'm here now || Avery ♦
Ven 16 Juil - 0:24

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juillet • quartier est • @lee

Ce sont ses mains sur ton dos, sa voix et son odeur. Tout est à lui, c’est lui qui te serre contre son torse, qui tente tant bien que mal de t’éviter la pluie - dont tu te fous complètement. À vrai dire, à part lui, tu ne ressens rien. Tu n’as pas froid, tu ne trembles pas à cause de cette pluie, tu évacues la peur. Quand bien même tu avais froid, tu aurais pu te réchauffer toi-même à l’aide de ton pouvoir ; mais étant donné son étrange disparition, c’est compliqué. Tu hoches la tête en continu lorsqu’il t’adresse la parole, et tes pleurs s’intensifient au fur et à mesure ; mais une étincelle naît dans le coin de ta paupière lorsque celui-ci mentionne la maison.

J’ai pas froid je… amène-moi loin d’ici, je t’en prie. Je te lâcherai plus jamais, je suis désolée. J’ai été imprudente et ils en ont profité… alors que tu mentionnes finalement la chose qu’il ne fallait certainement pas dire pour éviter d’attiser la colère du brun, ta langue se délie petit à petit et les tremblements s’amenuisent ; tu relèves la tête et ton regard croise le sien. Emmène-moi, s’il te plaît. Je veux pas rester ici, c’est la première fois que je sors depuis tout ce temps, je sais même pas où je suis… je suis perdue Lee, dans tout ce bordel, tu es le seul que je reconnais.

Une extrême détresse se fait savoir dans tes pupilles de verre. Tu t’échappes lentement de son étreinte alors que tu oses soutenir ce regard à la fois inquiet et empli d’une curiosité maladive - Lee ne supportera pas la vérité. Mais tu ne peux pas te permettre de la lui révéler là, à cet endroit précis. Ta main droite vient chercher la sienne et, tâtonnant dans l’obscurité, tes doigts viennent entrelacer les siens ; étrangement, c’est toi qui réchauffe la peau de ses phalanges. Tu es dépourvue de ce don auquel tu tenais tant bien que mal, malgré ce côté imprévisible qu’il fallait adopter à la fois, et tu es toujours capable de fournir un peu de chaleur. Mine de rien, cela te rassure, bien que tu ne saches pas pourquoi.

D’un regard, tu le supplies de t’emmener loin d’ici. De réparer ton cœur et ton esprit, de te dérober à ces infâmes, t’offrir une nouvelle vie, semblable à celle que tu as perdu il y a deux ans déjà. Un peu de répit le temps de reprendre ton souffle. S’il le peut.

SHIP SHIP SHIP SHIP SHIP SHIP


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Lee Zhong
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Don't cry, I'm here now || Avery ♦
Ven 16 Juil - 1:23
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Elle tremblait, elle venait de dire quelque chose d'important, que ton cerveau avait bien retenu. "ils en ont profité". Qui sont derrière ce "ils"? Un groupe? Le gouvernement? Tes dents se serrent, tu ne dis rien mais la colère monte. Deux années plus tôt, tu aurais pété un câble, ici même, dans cette ruelle, sous la pluie. Tu observais le haut de son crâne, essayant de trouver qui était derrière ce "ils". Si c'est le gouvernement tu... En parlerait à la révolution, il doit avoir d'autres personnes comme Avery qui attendent d'être sauvés des griffes de ces sans-pouvoirs. Et s'ils reviennent à la charge pour la récupérer? Tu dois la protéger. Tu ne te pardonnerais  jamais dans le cas contraire. Ton regard capte enfin le sien et cette détresse résonne en toi. Oui, l'appartement. Tu dois l'emmener se réchauffer... Et manger... Il y a des restes de lasagnes qui étaient au dîner de ce soir en plus... Tu en as sauvé trois part de l'estomac sur pattes qu'est Nate.

Une douce sensation naît entre tes doigts, ce sont ceux de la rousse qui se sont entremêlés aux tient. Comme d'habitude, c'est elle qui te réchauffe et, comme il y a deux ans, tu viens porter sa main à ta joue. Comme la fois où vous avez séché les cours pour aller boire au bar, ou toutes les fois d'après. Tu la regardes dans les yeux avant de lui sourire tendrement, hochant la tête.

- Rentrons chez nous, Avery. Tu es en sécurité maintenant.

Tu viens faire quelques pas à l'envers avant de te tourner, gardant sa main dans la tienne, silencieux, tu te diriges vers le centre-ville, lieu où se trouve l'appartement que vous louez avec Nate et les autres. Tu étais plongé dans tes pensée, ayant attiré Avery contre toi, ton bras autours de ses épaules. Une manière de montrer au monde qu'elle n'était pas seule, que tu la protègerais... Tu restais ainsi durant tout le chemin, de ton autre main, tu écris un message sur le groupe où vous êtes tous pour les prévenir que tu as retrouvé Avery et qu'elle rentrait avec toi. Une fois devant la porte de l'appartement, tu retires ton bras de ses épaules pour chercher ton badge, ouvrant la porte et entrant, retirant tes chaussures.

- Bienvenue à la maison. Tu veux prendre une douche d'abord? Ou manger? Je peux te passer des vêtements pour que tu manges tout de même au sec... Il faut faire réchauffer les lasagnes... Et euh... Ah les vêtements.

Tu attrapes ta veste pour la ranger, reprenant la main de la rousse pour la mener à ta chambre qui n'était pas vraiment rangée. Mais c'est un bordel organisé, comme ta chambre à l'académie.

- Désolé pour le bordel... C'est pas encore le jour du nettoyage... Hm, je pense que tu vas dormir ici le temps que je vois avec Nate pour te passer une chambre... J'espère que ça ne te dérange pas de dormir avec moi. Sinon j'irais dormir avec Nate...



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Avery N. Jones
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Don't cry, I'm here now || Avery ♦
Ven 16 Juil - 1:54

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juillet • quartier est • @lee

Ta main rejoint sa joue, son regard se réfugie dans le tien et le son qui s’échappe de ses lèvres t’est destiné. Tes pleurs cessent, remplacés par une lueur de surprise, bousculés par une once de soulagement, anéantis par un cœur battant. Tu n’as jamais autant chéri un instant vécu. Celui-ci, tu aimerais, secrètement, le revivre, encore et encore, sans jamais t’en dérober - alors que les gouttes de pluie prennent peu à peu la place de tes larmes, tu souhaites que le temps s’arrête. Qu’il se fige, qu’il gèle sur-le-champ, vous prenant lui et toi comme otages. Prisonniers d’une boucle infinie, voilà une cellule que tu apprécierais particulièrement.

Tu ne trouves pas les mots, car tes lèvres ne daignent pas en libérer. Tu te perds dans ses yeux, phares grâce auxquels tu as su retrouver ton chemin dans le noir complet. Il te prend par la main et t’emmène loin d’ici, loin d’un fardeau que tu ne saurais oublier - bien qu’à l’instant, tu ne sois plus capable d’y penser.

À la maison

Un sourire t'échappe lorsque Lee te propose tout un tas de choses à la fois. Il s’y perd, et toi aussi. Il agrippe de nouveau ta main, encore humide à cause de l’averse, et tu le suis bien gentiment. C’est donc là que vit Lee ? De ce que tu sais, il vit en compagnie de Nate ; mais au vu de la taille de l’appartement, cela doit être un refuge, ou quelque chose comme ça. Tu observes les alentours alors qu’il te mène à sa chambre.

À la vue de celle-ci, tu te rends compte d’une chose : tu n’as plus vu une chambre décente, ou du moins normale, depuis deux ans. Ta chambre à toi, elle était blanche, immaculée, avec des reflets métalliques. Tu avais une petite fenêtre, bien trop petite pour distinguer autre chose qu’une multitude d’immeubles, tous plus hauts les uns que les autres. Ton lit grinçait, et tes draps n’étaient pas suffisamment épais pour te maintenir au chaud la nuit - ironique, au vu de ton ancien pouvoir.

Chose que tu ne lui as toujours pas dévoilé.

Lee t’extirpe de tes pensées lorsqu’il annonce que tu devras dormir à ses côtés. Le rouge te monte aux joues - et Dieu sait qu’il en faut, pour te faire rougir - et tu bafouilles. Cela ne te dérange pas, bien au contraire - et cette pensée te fait réfléchir. Pourquoi cela ne te dérange pas, au juste ? Plus important encore, pourquoi semble-t-il que ton cœur ait décidé de s’emballer pour si peu ? Peut-être parce que tu as été seule durant deux ans. Désormais, tu pourrais dormir avec n’importe qui, non ? Juste pour avoir un peu de compagnie, te rendre compte de ta liberté ?

Honnêtement, tout me va. Je me sentirai mal de dormir seule je t’avoue, après tout ça je préfère passer mon temps accompagnée, pour le moment... désolée, j’espère que toi ça ne te dérange pas : je débarque comme ça, je chamboule tout… Enfin, c’est aussi si toi tu veux, ça ne me dérange pas non plus de dormir sur le canapé, je n’aimerais pas t’embêter, vraiment...

Quelque part, tu espères qu’il te dise que cela ne le dérange pas non plus. Parce que tu aimerais te sentir rassurée de la présence d’un ami, voilà tout.

Tu baisses les yeux.
Cela fait si peu de temps, tout va si vite, tu te perds dans un torrent d’incompréhension, de douleur. Comme si tu te parlais à toi-même, tu murmures doucement, jetant un oeil à la chambre de Lee :

Ca fait tellement longtemps que je n’ai pas vu de chambre, enfin, une vraie. Avec des affaires, des trucs partout comme ça… ça me fait bizarre. J’ai du mal à réaliser… que je suis de retour. Et auprès de toi.

Ce dernier murmure est accompagné d’un regard vers le brun. Les larmes qui t’ont quitté plus tôt ne sont pas très loin - ce qui est compréhensible, au vu de ta situation actuelle. Tu reviens tout juste à la réalité, la vraie vie, une liberté tant attendue et qui t’étais tant refusée. Tu n’es plus malade, alors ? Ou est-ce simplement qu’ils n’ont plus besoin de toi ?

Merci, sans toi je serai encore dehors... glisses-tu à l’attention de Lee, dans une sincérité incontestable.

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Sam 17 Juil - 1:38
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Tu la regardais rougir, pourquoi rougissait-elle? Tu as tendance à oublier que tout le monde n'est pas aussi peu pudique que toi alors tu ne vois jamais le problème. Lorsqu'elle t'annonce que ça ne la dérange pas mais qu'en plus elle aimerait dormir avec toi, tu hoches la tête, bien sûr que tu vas dormir dans ton lit et bien sûr que non que tu ne vas pas la laisser dormir dans le canapé.

- Alors c'est réglé! On dort ensemble. Par contre, je dors contre le mur, c'est non-négociable. Même Nate n'a pas réussi à ne pas me faire dormir contre le mur.

Tu ris doucement, te dirigeant vers ton dressing pour chercher un pull ainsi qu'un pantalon de jogging qui pourrait lui aller. Mais alors que tu avais les mains entre un hoodie rouge et un hoodie bleu, tu la regardes et tu vois ces larmes qui menacent de couler à nouveau, tu attrapes le pull rouge avant de revenir vers elle, venant attraper ses joues avec ta main gauche. Tu plantes tes yeux dans les siens et tu lui souris.

- Il va falloir t'y habituer, je ne vais pas te laisser repartir avant un moment. Et ta chambre sera encore mieux que celle-ci, je t'aiderais! Alors souris, Avery, la vie est meilleure et je ne laisserais plus rien ni personne te faire de mal, d'accord? Tu as ma promesse. Et puis... Tu es mieux quand tu souris. Et ne t'en fais pas, je le ferais autant de fois qu'il le faut pour te garder en dehors de tout danger.

Tu n'es pas le meilleur pour réconforter mais tu fais de ton mieux, venant la tirer vers la porte de ta salle de bain. Une fois devant tu te stoppes, la faisant entrer en réfléchissant. Il allait lui falloir une serviette. Tu retournes donc à ton dressing pour trouver une grande serviette ainsi qu'une plus petite. Huan utilise toujours deux serviette, une pour ses cheveux et une pour son corps, tu en déduis donc que toutes les femmes font ça... Tu reprends le pull rouge ainsi qu'un pantalon de jogging qu'on peut serrer à la taille. Une fois le tout dans les bras, tu reviens vers la salle de bain. Mais encore une fois, tu t'arrêtes en la détaillant. Comment faire pour ses sous-vêtement???? Tu n'en as pas de féminin... Elle a l'air de faire la même taille qu'Huan... Devrais-tu aller lui en piquer? Mais c'est pas une question que tu peux lui poser, c'est bien trop gênant. Au pire... Elle garde celle qu'elle a non? Raaah, il va falloir lui demander.

- Mes caleçons seront trop grand tu veux que... J'ailles piquer quelque chose à Huan...?

Tu t'étouffais à moitié en posant la question, bien trop gêné.



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Avery N. Jones
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Sam 17 Juil - 2:54

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juillet • quartier est • @lee

Sa main vient se glisser sur tes joues et alors qu’il tient ton visage entre ses doigts, il t’offre l’un de ses plus beaux sourires, auquel tu réponds volontiers. Tes émotions sont semblables à des grains de sable : il suffit d’une simple vague pour en changer la consistance. Ta vague, c’est lui et ses mots. Mais l’un d’eux te fait tiquer, et tu fronces légèrement les sourcils sans pour autant ôter ce sourire, aussi frêle et incertain qu’il puisse être.

Les promesses, chez toi, c’est à vie. Et ceux qui ne les respectent pas sont ceux qui te brisent le cœur. Bien qu’il ait fait partie de ceux qui ont redoré ta confiance en autrui, celle-ci s’est trouvée amoindrie et meurtrie par les deux ans passés en chambre d’hôpital. Tu n’y crois plus. Mais tu hoches la tête. On verra bien.

Il te mène à la salle de bains. Là-bas, les douches étaient plus ou moins confortables, et tu avais le luxe de pouvoir y rester autant que tu voulais. Tu y passais des heures, à pleurer, ou simplement regarder l’eau couler sur ta peau. Parfois, tes émotions se taisaient assez pour faire la place au vide - c’est ta façon de te protéger, tu te coupes de tout sentiment et tu n’es plus qu’une coquille vide, malheureusement cette chose ne dure jamais assez, uniquement quelques jours. Quelquefois, cette chose t'effraie : dans cet état, tu pourrais regarder quelqu’un mourir devant tes yeux, et simplement rester de marbre.

Sa voix te tire de ta rêverie passagère. Et pour cause, il te propose de te prêter des sous-vêtements d’une autre fille, dont tu as très certainement oublié le nom à cause de ton amnésie. Tu écarquilles les yeux et tes joues se colorent d’une traite ; tu bégayes.

Non c’est bon je- réponds-tu du tac au tac sous la panique, avant que la fin de ta phrase ne se transforme en marmonnage inaudible. Je porte rien, sous mon pyjama. Je suis mieux comme ça...

D’un geste, tu fermes la porte de la salle de bain en lui adressant un simple « je reviens tout de suite », un peu gênée. C’est alors que tu te décides à te doucher, le plus rapidement possible, car le peu de solitude que cela te fait subir est déjà trop pour toi, à cette heure.

Et tu as faim.
Une fois nue et sous le jet d’une eau bouillante - l’habitude due à ton ancien pouvoir, très certainement - tu te perds dans un tourbillon de pensées, de souvenirs tous plus flous les uns que les autres. L’avant-bras contre la paroi du carrelage, tu tentes de retrouver les pièces manquantes du puzzle, comme à chaque fois : comment t’ont-ils récupéré ? Que s’est-il passé ce jour-là, exactement ? Une dizaine de minutes s’écoule ainsi.

Soudain, un vertige te prend de court, et tu manques de chavirer. Tu reviens à la réalité et te contentes de terminer ta toilette le plus rapidement possible, pensant que la buée et la déshydratation te jouent des tours.

Une fois séchée et habillée, tu passes tes doigts dans ta chevelure humide pour la décoiffer légèrement, la rendre plus naturelle - tu n’aimes pas les sentir plaqués contre ton crâne. Tu ouvres la porte et trouve Lee sur le bord du lit, assis bien calmement. Tu viens alors t’asseoir près de lui, tête baissée, visage morose - ton humeur change au gré du vent, et le vent souffle à contre-sens. Tu n’aimes pas te savoir amnésique, et tu n’aimes pas lui cacher des choses. Tu souhaites tout lui raconter, mais tu ne sais ni comment, ni quand.

Un gargouilli s’échappe de ton ventre, et un grand sourire se dessine sur ton visage : la gêne, mais la bonne, la drôle.

Ah… il est pas content lui.

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