Le deal à ne pas rater :
Cdiscount : -30€ dès 300€ d’achat sur une sélection Apple
Voir le deal

People don't cry for tears that weren't shed ○ Elynn
Artiome Jeglov
Messages : 29
Date d'inscription : 24/04/2021
Age : 26
Artiome Jeglov
Natifs



People don't cry for tears that weren't shed ○ Elynn ♦
Ven 9 Juil - 21:50
Elynn & Artiome | 2 0 2 3


Can you cry for your mother and your father too
Can you breathe until there's no air left in you

La clope au bec, Artiome il attend sur le pas du hall d'immeuble avec Anton qui fait les cents pas et lui, à observer les gens aller et venir, ceux qui doivent partir au travail et comme le bon soldat qu'il est, Artiome il dit bonjour, il discute, parce qu'il est comme ça, qu'avec le temps il a appris à être sociable et voir même à aimer ça. Alors il parle Artiome, il conte les broutilles qu'il lui arrive lorsqu'il est sur le terrain, des problèmes qu'il rencontre lorsqu'un type bien plus âgé que lui refuse de lui obéir parce que c'est qu'un "jeunot de merde" et qu'il n'a rien à faire ici, mais honnêtement Artiome, ça lui passe au dessus et quand ça devient trop récurrent, il fait vite taire ces imbéciles.
Lorsque le mégot s'éteint il le jette dans la poubelle près du lampadaire et il pénètre dans le bâtiment, monte les étages et toque à la porte, personne ne répond alors d'un revers de main -il l'ouvre et passe seulement la tête, regarde à droite et à gauche et c'est Anton qui se glisse entre ses pattes, aboie à pleine gorge et renifle partout. Il a beau être venu plusieurs fois, il persiste à devoir sentir tout et n'importe quoi -jusqu'à la chaussette qui traine sous un coin du bureau. Alors Artiome il hausse le ton, se retourne et cherche Elynn du regard -peut-être est-elle sous la douche ? Alors il enlève finalement ses baskets et sa veste en cuir pour s'installer sur le fauteuil, attrape son portable et mordille sa lèvre tout en patientant qu'elle daigne enfin sortir de sa cachette.
Ce n'était pas prévu qu'il rentre si tôt de mission mais il a des nouvelles -pas les meilleures, et avant de rejoindre Astrid, il voulait en parler avec Elynn, savoir ce qu'il se tramait, les types qu'ils avaient du attraper à la frontière, torturés pour qu'ils parlent mais ça, Artiome il le garderait pour lui, parce que ses amis ont beau dire, ils ont beau lui dire qu'il n'a pas à le faire, ce n'est pas lui qui choisit depuis qu'il s'est enrôlé, il a beau avoir des gens à ses ordres, il y aura toujours un supérieur dans la hiérarchie et Artiome, il n'est pas encore au sommet.

Ses phalanges pianotent sur le téléphone entre ses doigts puis des bruits de pas et des aboiements plus forts parviennent à ses oreilles, Artiome sourit, Elynn et King lui ont beaucoup manqué -ça fait long, deux semaines sans voir ses amis. Alors il s'étire, se lève du canapé et regarde un peu autour de lui avant de porter son attention sur la rousse qui se décide enfin à pointer le bout de son nez.

Je suis à ton service pour que tu me fasses attendre autant sérieux ? Je rentre d'une mission crevante, tu pourrais faire un effort.

La voix plaignante, une moue sur le visage et voilà qu'Artiome vient vers sa belle qu'il enlace sans crier gare, soulève un peu du sol puis repose pour la regarder un peu mieux : toujours rayonnante Elynn, toujours l'air aussi sûre d'elle. Alors ses bras se détachent de la jeune femme et il retourne vers le canapé, s'y installe et dépose ses bras sur le dossier derrière lui. Il en a des choses à dire, des choses à cacher, à oublier.

Alors quoi de neuf Princesse ? T'as eu des nouveautés ?
C y a l a n a


Revenir en haut Aller en bas
Elynn Nikolaïevna
Idéal : Sans idéal
Messages : 29
Date d'inscription : 23/04/2021
Age : 26
Elynn Nikolaïevna
Natifs



People don't cry for tears that weren't shed ○ Elynn ♦
Ven 16 Juil - 15:34
Comment ça tu peux pas venir ? Tu fais quoi ? s’exclama-t-elle avant de marquer une pause, le temps d’écouter ce que King a trouvé comme excuse. T’es vraiment con ma parole je t’avais prévenu qu’il venait. Tant pis pour toi, tu te feras à manger tout seul ce soir continua-t-elle d’une voix satisfaite.

Elle savait pertinemment que King n’était pas foutu de se faire cuir un œuf. Et ça l’arrangeait. Une petite vengeance de temps en temps ne fait pas de mal, après tout. Cela faisait déjà deux semaines que le trio n’avait pas été réuni, et encore plus longtemps que le quatuor n’avait pas montré le bout de son nez - Isaac, ou l’homme invisible ; ironique, n’est-ce pas ?

Elynn ne crachait pas sur un peu de solitude en temps normal. Mais ces dernières semaines, l’ensemble du groupe était parti en vrille. Entre Artiome qui se la jouait solo et opération commando constamment, King qui se mettait dans de beaux draps et Isaac qui avait disparu de la circulation, globalement, il n’y avait qu’elle. Autant dans l’appartement que dans le groupe. Appartement qu’Artiome avait quitté.

La rancune lui serra la gorge à l’idée de revoir cette grande tête brune alors qu’elle s’en alla reposer son portable sur sa table de chevet ; bientôt à sec, elle le brancha sans plus attendre et s’affala sur son lit, se laissant tomber sur le dos. Le loup toqua à la porte mais Elynn n’eut pas l’envie de se relever pour aller lui ouvrir, d’autant plus que la porte n’était pas verrouillée. Après tout, elle ne lui avait rien demandé, c’est lui qui lui avait envoyé un message disant qu’il daignerait passer - pour une fois.

Elle patienta quelques secondes dans le but de le faire attendre, et de souffler. Les nerfs à vif, il méritait l’une des plus grosses claques de l’univers et elle en était bien consciente - mais il n’était pas du genre à se laisser faire, quand bien même il était habitué au caractère infernal de la rousse.

Finalement, elle se releva sans trop de peine et se dirigea vers l’entrée d’un pas lourd, agacé. Face à son visage, et face à son chien, elle opta pour une mine plus ou moins calme avant que celui-ci ne lui adresse la parole.

Elle, le faire attendre ?

Un effort pour toi ? Et puis quoi encore ? T’en fais pas, toi.

Mais il ne sembla pas l’écouter. Il la serra contre lui, et elle ne bougea pas. Elle le laissa faire sa vie comme si de rien n’était et le foudroya du regard le temps que celui-ci s’installe confortablement. Bien trop confortablement à son goût.

Pas grand chose. On est censés se concerter en permanence et se balancer les infos, mais entre toi qui déserte, King qui se met dans des emmerdes pas possibles et Isaac qui a disparu de la surface de la Terre, j’ai pas beaucoup de nouveautés, non, dit-elle en se dirigeant elle aussi vers le canapé ; elle resta debout et croisa les bras une fois à proximité d’Artiome. T’es au courant qu’on n’est pas là-bas pour les aider, mais pour niquer leurs plans dès qu’on le peut ? Tu prends la chose beaucoup trop à coeur. Et puis t’as fait quoi, ces deux semaines ? Depuis que t’as quitté l’appartement, on te voit plus.

Ça y est. La bombe était enfin sortie. Bien sûr, elle était heureuse de le revoir, mais Elynn ne montre pas ces choses-là ; elle les garde pour elle, contre sa poitrine, en secret et par fierté. Parce qu’elle n’aime pas donner de l’importance à autrui, elle n’aime pas qu’on la voit faiblir. Pourtant, Elynn, elle était seule depuis tout ce temps ; elle s’y faisait, à force, mais elle ne l’acceptait pas. Elle n’aime pas être celle qui est laissée derrière, sur le côté ou encore à l’écart ; c’est comme si tout tombait en ruines, autour d’elle.
agora
Revenir en haut Aller en bas
Artiome Jeglov
Messages : 29
Date d'inscription : 24/04/2021
Age : 26
Artiome Jeglov
Natifs



People don't cry for tears that weren't shed ○ Elynn ♦
Mar 27 Juil - 21:02
Elynn & Artiome | 2 0 2 3


To the first boy who lit me a flame
Does your heart still remember my name?

Des mots durs entre des lèvres de velours, habitude presque oubliée. Artiome soulève les paupières, ses prunelles foncées dans celles de la jeune femme face à lui, aucune réaction ne semblant indiquer qu'elle est contente de le revoir, pourtant le brun est accoutumé à ce genre de choses avec Elynn, pas friande de tendresse, de mots un peu trop doux, un peu trop sincères. Alors il baisse les yeux Artiome, il tend sa main pour frotter le museau d'Anton avant d'ordonner à celui-ci de s'asseoir entre ses jambes pour finalement à nouveau remonter le regard vers son amie.
Cela fait probablement des semaines qu'il n'a pas eu de nouvelles de King, ni d'Isaac -pourtant autrefois, Artiome ne manquait pas une seule journée avec eux, toujours à leur courir après, à savoir ce qu'ils trafiquaient et avec qui. Mais les gens changent et Artiome, il a grandi, il a d'autres priorités dans la vie même si ses amis restent très importants.
Alors sa paume maintient son menton et ses phalanges tapotent ses lèvres lorsque celles-ci s'ouvrent pour enfin s'adresser à la rousse en retour. Les souvenirs remontent et c'est à son arrivée qu'Artiome repense, la cage thoracique qui s'élargit quand il aspire à pleins poumons.

T'es au courant que je fais pas ce que je veux à l'armée ? S'ils viennent à me soupçonner de trahison tu sais ce que je risque ?

Et ça, Artiome il ne peut pas se le permettre, pas vraiment pour lui, mais pour une autre. Alors il râle un peu, il souffle, baisse la tête et passe sa main sur sa nuque. Comme si c'était aussi simple, comme si les choix qu'ils avaient fait étaient aussi frivoles, pourtant ils ne le sont pas et Elynn, elle ne semble toujours pas le réaliser. Artiome s'il a rejoint les rangs sacrées de l'Armée, ce n'est pas seulement pour eux, pas pour lui, mais pour un vieux souvenir, un vieux fragment du passé qu'il porte à son cou. Parce que la sauvagerie du monde le fatigue dès que ses pieds foulent les terres extérieures de Moosbell, et dès lors que son cœur se serre un peu trop, par instinct c'est la plaque qu'il empoigne. Il n'a pas oublié son objectif premier et des informations, il en a mais il veut en profiter, vivre ce qu'il n'a pas pu faire en compagnie de son géniteur.
Chaleur abrasive qui soulève sa poitrine pour en extraire un long souffle, il se soulève, laissant claquer ses articulations et il se pose en face d'Elynn.
Et ce dernier reproche sonne comme une attaque personnelle, en dehors de son travail au Gouvernement, mais une pique contre lui, à son encontre et ça, ça le fait un peu tiquer Artiome, pourtant il se décide à sourire, parce que c'est Elynn, et malgré tout, il est quasiment sûr qu'elle est bien heureuse de le revoir derrière son air agacé.

Je suis là maintenant, c'est bon non ? Je dois pas bouger pendant un moment. Puis j'ai des trucs croustillants, alors arrête de faire la gueule, ça te va pas.

Rictus qui élargit un peu plus son sourire, ses doigts viennent tapoter la commissure des lèvres de la propriétaire du logement et il s'écarte, les mains retrouvant ses poches et il va vers le balcon pour s'en griller une, l'épaule appuyée contre l'ouverture de la fenêtre, ses yeux se perdent vers l'horizon. Le temps est beau, ce serait dommage qu'Elynn continue à faire la tête, alors par dessus son blouson il jette un regard à la demoiselle. Il tire sur sa roulée, puis accole finalement ses omoplates contre l'encolure de la porte, pas sûr que ses mots vont convaincre Elynn, parce que c'est Elynn, qu'elle en fait qu'à sa tête et quand bien même il ne peut pas lui en vouloir.

Alors Princesse, si tu veux tout savoir. On a emmené des types l'autre fois, des gens un peu louches qui trainaient près de frontières installées pas loin par le gouvernement. Mais je t'en dirais plus après, attends.

Il laisse peser un bref silence, pas très long, seulement quelques secondes, seulement le temps de pouvoir cracher le pétrole de ses poumons et il en profite pour sortir de sa poche un bijou, un truc qu'il a acheté à la boutique d'Astrid, une bague avec du quartz dessus, ou une connerie du genre, il n'y a pas vraiment fait gaffe, il a simplement demandé un truc joli, un truc qui plairait comme cadeau, un peu passe-partout.
Alors Artiome il repose la cigarette entre ses lèvres et revient vers Elynn pour attraper sa main et glisser le long de sa phalange droite, sur son majeur la bague.

Si je suis pas un incroyable ami, je sais pas ce que je suis franchement. Tu fais plus la tête maintenant ?

Artiome soulève la main d'Elynn en souriant, la remue doucement et attend enfin un sourire, quelque chose, plus ces traits pliés sous un semblant de colère. Pour retrouver ses amis il n'a pas envie de se prendre la tête, d'entendre Elynn s'énerver pour quelque chose d'aussi idiot que d'un oubli de nouvelles, il veut se rattraper, alors il essaie, il fait de son mieux. Il relâche finalement sa main et sort de sa poche un cendrier portatif dans lequel il laisse faner les cendres, rejette la fumée à l'opposé du visage d'Elynn puis la regarde à nouveau. Il a des bonnes nouvelles et des mauvaises à lui annoncer, il n'a pas vraiment pu beaucoup parler de ce qu'il se passait pour lui en ce moment, des nouveautés qui l'animent, qui le font vibrer. Il voudrait partager ça, alors Artiome relève les yeux vers Elynn, il hausse un peu les épaules et entoure la sienne de son bras.

J'espère qu'on va pas parler boulot toute la journée, ça va vite être pénible sinon. T'as pas des nouvelles croustillantes ? Par rapport à toi, ou King je veux dire. Hors révolution et tout ça.

Artiome parlera plus tard de ce qu'il sait, ça ne presse pas, Rome ne s'est pas fait en deux jours, alors Elynn peut bien attendre dix minutes, le temps qu'ils parlent enfin d'eux, de ce qu'il s'est passé.
C y a l a n a


Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé



People don't cry for tears that weren't shed ○ Elynn ♦
Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 1