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ILLUSION •• Sun
Sun Zhao
Messages : 23
Date d'inscription : 07/06/2021
Age : 24
Sun Zhao
Natifs



ILLUSION •• Sun ♦
Jeu 15 Juil - 20:00
Sun
Zhao
FEAT. Yato (Noragami)
21 ans

Contrôle empathique

Franco-chinois
Bisexuel

Intérimaire

Résistance

physique & mental

Physique

T’as les cheveux ébènes, généralement en bataille et tu les attaches seulement quand tu dois faire un effort. Sans les coiffer, bien évidemment, ça te prend trop de temps. Entre le court et le mi-long, tu as tout juste de quoi faire une toute petite queue de cheval à l’arrière de ta tête (et encore). Tes yeux sont d’un bleu éclatant et c’est ta plus grande fierté.

De ton côté français, tu as hérité de presque tout. Tu as la peau pâle, blanche comme neige, une carrure prononcée surtout au niveau des épaules et tu mesures un mètre soixante-quatorze. Tu as les yeux légèrement bridés, et pourtant, tu es chinois. On te demande toujours tes papiers pour justifier ta nationalité, mais cela n’est pas si dérangeant en général. Inexpressif, nonchalant et désintéressé.

Ton style vestimentaire tourne autour de ce que tu trouves en occasion ou ce que tu recycles de tes années d’avant ; d’où le foulard à moitié éclaté que tu portes assez souvent, ta mère te l’a confectionné pour tes quinze ans et depuis, tu ne le quittes plus - bien qu’il soit presque passé au mixeur un jour. En bref, toujours en jogging et tenue sportive ou décontractée, tu ne fais aucun effort.

Tu as un tatouage sur le bras gauche, un dragon noir, et t’es content avec. Voilà.


Mental

Amical. T’as le contact facile, tu n’es pas du genre à juger qui que ce soit ou à avoir des idées bien arrêtées sur des sujets ; tu accueilles chacun avec bienveillance, tu as tendance à être agréable avec autrui, souvent de bonne humeur - quand tu n’uses pas trop de ton pouvoir. Par contre, les personnes que tu n'apprécies pas passent généralement un mauvais quart d'heure puisque tu deviens l'opposé : un chieur incontestable et irritable à souhait, malpoli, insultant, violent et méchant. Et ils l'auront bien cherché. Tu t'en fous, de toute façon, ce sont des cons.

Attentionné. Ayant une certaine sensibilité aux états d’autrui, tu sais faire attention à eux et trouver ce qui les aiderait à passer certains moments difficiles. Toujours à l’écoute, tu as l’habitude des humeurs changeantes et tu aimes particulièrement venir en aide à autrui. Sauf si tu n'aimes pas la personne là, elle peut aller crever ça ne te dérange pas le moins du monde.

Bavard. À cause de l’habitude d’utiliser constamment ton pouvoir, tu as appris à parler, beaucoup, tout le temps. Tu parles sans t’arrêter. Parce que ça te fait rire, et parce que tu ne peux plus faire autrement à présent.

Courageux. Rien ne t’empêcherait de sauter dans un bain de glaçons si quelqu’un te donnait quelques billets pour le faire. T’as pas peur de grand-chose, et il faut dire que tu ne réfléchis pas énormément non plus avant d’agir, ça aide.

Cultivé. Depuis petit, tu lis des livres et tu te poses souvent devant la télé des journées entières, tu peux passer des heures à lire des articles wikipédia ; t’as rien de mieux à faire. À force, tu as accumulé pas mal de connaissances, mais tu n’étales pas forcément ta science, et pourtant personne ne pourrait dire de toi que tu es inculte.

Curieux. Tu t’intéresses à tout, et pas forcément toujours discrètement. Il faut dire que ta vie n’est pas des plus intéressantes, alors il faut quelque chose pour égayer tes journées : quoi de mieux que celle des autres !

Décontracté. Tu te fous de tout. Aujourd’hui, t’as une tâche grosse comme ça sur ton jogging ? Osef, tu la laveras demain. Et demain, tu diras la même chose. T’es pas du genre à te prendre la tête, jamais ; tu accueilles les péripéties avec un visage tout aussi inexpressif, comme à ton habitude. Rien n’est grave, tu es angoisse-proof.

Distrait. Tu parles tellement que tu t’étales un peu partout. Tu n’es pas le pro de la concentration et tu n’as pas la médaille du mec le plus organisé, mais tu t’en sors. Tu as tendance à faire beaucoup de choses à la fois, t’emmêler les pinceaux et procrastiner derrière.

Excessif. Cela va avec l’adjectif du dessus tout simplement car au vu du nombre de choses que tu fais à la fois, il n’est pas impossible d’imaginer que tu ne sais pas t’arrêter. Tu fais toujours trop, trop longtemps, trop de fois, trop souvent. Tu ne vois pas de limites à tes actions, et c’est ce qui a tendance à t’apporter des problèmes.

Fainéant. Le ménage ? Demain. Un devoir ? Bon, ce soir, mais après tu dors. Un voyage ? Ok, mais tu conduis pas et on te commande à manger.

Fougueux. La demi-mesure, tu ne connais pas. Tu es très loin d'être timide, bien au contraire - tu oses tout. Quand tu t’actives, tu fais la chose jusqu’au bout et avec une énergie hors du commun. Une qualité que tes conquêtes aiment particulièrement.

Fouinard. Allant de paire avec ta curiosité, tu fous ton nez partout. Parce que t’as que ça à faire, et que c’est drôle. Rien ne t’est inconnu, tu connais généralement la vie de tous les étudiants, parce que t’as trouvé un moyen de les espionner un jour.

Généreux. À ceux que tu aimes, tu donnes sans compter. C’est d’ailleurs ce qui te vaut ta pauvreté, bien que tu continues tes missions d’intérim.

Impulsif. Tu ne portes pas beaucoup d’intérêt à ce qui se passe autour de toi en dehors de la vie d’autrui, mais lorsque ça te concerne, toi ou tes proches, tu passes à un tout autre niveau d’intérêt. Du mollusque au TGV, en gros. Aussi, tu n'aimes pas que l'on te prenne en pitié vis à vis de l'argent, et tu as tendance à être colérique à ce propos. Pour gagner de l'argent, tu dois le gagner, et c'est tout.

Inexpressif. Tu ne souris jamais, tu ne sais pas ce que c’est - ton regard est vide et pourtant, même si tu parais dépressif au premier abord, tu es quelqu’un d’enjoué, quelque part. Bon, il t’arrive quelques fois de rire, mais faut pas pousser le bouchon trop loin non plus. Tu es du genre sarcastique, ironique, à rire sans le montrer ; toujours à faire des blagues dans un ton monotone et un air impassible. AH SI ! Tu souris quand t'es méchant, quand tu te fous de la gueule de quelqu'un ou quand tu le taquines. Sadique sur les bords, on dirait.

Influençable. T’es intenable. T’as pas d’avis, sur rien, alors quand quelqu’un te donne les bons arguments, tu t’en fais un. Puis un deuxième passe et te donne de nouveaux arguments, et voilà, tu as déjà changé d’avis. Une vraie girouette, tu suivrais n’importe qui.

Lunatique. L’utilisation excessive - encore une fois - de ton pouvoir a pour effet de détraquer ta sérotonine. Tu peux passer de quelqu’un d’enthousiaste, si l’on outrepasse ton visage flegmatique, à quelqu’un de dépressif en un clin d'œil. C’est pourquoi beaucoup te croient solitaire, parce que tu passes ton temps à abuser de ce don et donc à vouloir t'isoler le temps que tout cela se calme, lorsque ton état dépressif se déclenche. Tu n'es pas très aimé de tous pour cette raison, et à tort.

Menteur. Alors non, tu ne mens pas aux autres. Tu te mens surtout à toi-même. Par flemmardise, tu vas souvent te persuader que tu n'aideras personne - et parce qu'intérieurement, tu te crois intouchable, sans cœur et méchant, ce qui est très vrai parfois, mais pas avec tout le monde. Alors tu vas leur cracher à la gueule en protestant, proclamant que tu n'es pas gentil. Tu tourneras les talons et, quelques heures plus tard, tu viendras leur venir en aide, discrètement, pour garder ta crédibilité et ne pas passer pour un tendre. Évidemment, ta fierté te fera tout nier en bloc ; non, tu as fait ça parce que tu t'ennuyais, bien évidemment...

Observateur. Rien n’échappe à ton attention, quand tu te concentres un minimum. Tu es habitué à analyser les réactions d’autrui et tu as une compréhension accrue des émotions, sentiments d’autrui ; grâce à cet entraînement, aucun détail ne t’échappe. Aucun voleur ne saurait te dérober un effet personnel sans que tu ne lui dérouilles la gueule.

Opportuniste. Quelqu’un a besoin d’aide ? Contre un peu d’argent, tu ne dis pas non pour sécher toute une journée de cours pour pouvoir lui obtenir son colis. T’aimes l’argent, parce que t’en n’as pas et que tu le dépenses trop, et tu aimes gagner. Alors toute occasion est bonne à saisir à tes yeux.

Râleur. Tu râles. Tout le temps. Parce que t’as la flemme d’arranger les choses, alors tu râles pour que ça s’arrange tout seul.

Secret. Y’a des choses que tu préfères ne pas dire à ton propos. Mais ça, personne ne le sait ; tu ne parles jamais de toi, parce que tu n’en n’as pas l’envie. Tu préfères vivre au jour le jour.

Simple. Tu ne comprends pas les gens qui se prennent la tête, qui ont des tabous, qui ont honte de quelque chose dans leur vie, dans leur personnalité. Pour toi, c'est la vie, c'est aussi simple que ça. C'est aussi ce qui fait que tu ne vois pas le mal que tu peux faire avec tes taquineries, parce que pour toi, rien n'est fondamentalement mal sauf la violence et la persécution. D'ailleurs, tu n'hésites pas à donner des coups. Pour toi, c'est la loi du plus fort, c'est normal de déglinguer les gueules de ceux qui nous gonflent ; tu ne vas jamais reculer à ce propos, c'est naturel chez toi. Si tu dois te défendre ou défendre un proche, c'est même une évidence à tes yeux.

Taquin. Le trait principal de ta personnalité et la raison de l’irritabilité d’autrui. Tu es insupportable. Couplé à ton excessivité, ce trait fait de toi quelqu’un de constamment en quête de jeu ; séducteur à tes heures perdues, tu aimes faire croire aux femmes qu’elles tombent amoureuses de toi, ou à certains qu’ils sont enragés. C’est drôle, ça t’amuses, tu ne vois le mal nul part, alors tu fonces. Mais tu en fais trop, tout le temps. Le nombre de baignes que tu t’es pris, à force...

Violent. Alors, je l'ai dit, tu te fous de tout. Donc les gens qui cassent les couilles, tu les déglingues et c'est tout - il ne faut pas te chercher, tu fais assez de musculation et de travaux pour soulever deux fois ton poids, même si on ne dirait pas comme ça. Ta tête quand tu es énervé, elle fait plutôt peur. Encore une fois, si c'est une question de défense, c'est naturel de se battre pour toi.

aptitudes

Pouvoir

Chose que tu utilises constamment.

À la simple écoute de ta voix, une personne se retrouvera automatiquement en proie à ta volonté. Il te suffit de te concentrer pour imprégner tes paroles d’un pouvoir hors du commun ; celui de pouvoir modeler leur état émotionnel et sentimental. Certes, selon les psychologues, ces deux choses sont différentes, mais toi, tu peux les modifier à ta guise sans aucune distinction, et tu ne peux pas l’expliquer. Ainsi, tu peux imprégner chaque émotion et chaque semblant de sentiment - une illusion, tout au plus, liée à un certain sentiment, qui prend fin dès que ton contact oral est terminé - à autrui. Avec le temps, tu as appris à aller au-delà des simples émotions primaires : peur, joie, colère, tristesse ; pour expliquer ton pouvoir, tu te bases généralement sur la roue des émotions de Plutchik. Désormais, et en t’inspirant de sa théorie, tu as pu contrôler bien plus : tu inspires maintenant la confiance, le dégoût, l’anticipation et la surprise. C’est lorsque tu combines ces états que tu arrives à aller encore plus loin. Tu es capable de donner des illusions émotionnelles et sentimentales à tes cibles à l’aide de ces combinaisons :

JOIE + CONFIANCE = AMOUR
CONFIANCE + PEUR = SOUMISSION
PEUR + SURPRISE = CRAINTE
SURPRISE + TRISTESSE = DÉSAPPOINTEMENT
TRISTESSE + DÉGOÛT = REMORDS
DÉGOÛT + COLÈRE = MÉPRIS
COLÈRE + ANTICIPATION = AGRESSIVITÉ
ANTICIPATION + JOIE = OPTIMISME
JOIE + PEUR = CULPABILITÉ
CONFIANCE + SURPRISE = CURIOSITÉ
PEUR + TRISTESSE = DÉSESPOIR
SURPRISE + DÉGOÛT = HORREUR
TRISTESSE + COLÈRE = ENVIE
DÉGOÛT + ANTICIPATION = CYNISME
COLÈRE + JOIE = FIERTÉ
ANTICIPATION + CONFIANCE = FATALISME
JOIE + SURPRISE = RAVISSEMENT
CONFIANCE + TRISTESSE = FADEUR
PEUR + DÉGOÛT = HONTE
SURPRISE + COLÈRE = INDIGNATION
TRISTESSE + ANTICIPATION = PESSIMISME
DÉGOÛT + JOIE = MORBIDITÉ
COLÈRE + CONFIANCE = DOMINATION
ANTICIPATION + PEUR = ANXIÉTÉ

De plus, tu peux pousser chacune de ses émotions à une intensité extrême ou minime. Tu peux insuffler la rage, la vigilance, l’extase, l’admiration, la terreur, l’étonnement, le chagrin et l’aversion en montant à l’extrême les quatre émotions primaires et quatre émotions secondaires, ainsi qu’à leur minimum : la contrariété, l’intérêt, la sérénité, l’acceptation, l’appréhension, la distraction, la songerie et l’ennui.

En bref, tes mots mettent les autres dans tous les états, tu es maître dans ce domaine, roi des nuances et des sensations étrangères. Il te suffit d’une discussion pour imprégner quelqu’un de l’un.e de ces émotions/sentiments et ce, sans que la personne ne s’en rende compte ; subtile, discret, tu peux les contrôler à ta guise. Et tu ne te gênes jamais. Tes spécialités : la peur, la joie, la colère, la tristesse, la confiance, l’amour - tu aimes faire croire aux filles qu’elles tombent amoureuses, bien qu’elles tombent de haut une fois que tu arrêtes de parler -, la soumission, le mépris et l’optimisme. Ce sont celles que tu as eu le plus l’occasion de faire parvenir à tes victimes et, qu’on le croie ou non, tu t’en sers généralement pour aider autrui. Mais tu t’amuses aussi avec, quand tu peux, quand tu veux, un peu partout, un peu tout le temps ; ça t’amuses de mettre tout le monde dans un état complètement opposé à leur état normal. C’est comme ça que tu as appris à courir très vite - au moins, personne ne pourra t’attraper pour te fracasser le crâne contre un mur. Et tu peux continuer tes petites affaires.

Pour parler plus pratique, il y a certaines conditions à l’utilisation de ton don. Il faut noter que lorsque tu arrêtes de parler, que tu t’en vas, la personne gardera l’état que tu lui auras fourré jusqu’à ce que tu décides que cela s’arrête, et ensuite, il lui faudra quelques minutes de remise en question - le temps que son corps comprenne que ce n’est pas réel, que son cœur se calme. Parce qu’après tout, tout cela est chimique. De plus, les combinaisons d’émotions te demanderont toujours beaucoup plus de concentration et de salive qu’une émotion seule ; tout en parlant, tu dois réfléchir à ce que tu veux faire parvenir à la personne en face de toi, et tu n’es pas connu pour être très concentré. Tu n’as pas besoin de parler longtemps pour infliger certains états - simplistes, parce que tu n’es pas un surhomme - à autrui, un simple mot suffit. Pour le reste, il faut davantage de mots, soit une phrase ou deux.

Autant dire que tu parles beaucoup, et ce même pour ne rien dire. Tu es épuisant, et bien trop insupportable pour être apprécié, parfois. À tes risques et périls pourtant puisqu’après environ dix utilisations modestes de ton pouvoir, tu perds une importante quantité de sérotonine ; tu as les effets secondaires de l’extasy sans rien prendre : dépression, troubles de l’humeur, agressivité, troubles du sommeil, comportement négatif, état apathique, irritabilité, démotivation, perte de plaisir, émotivité, impulsivité… Tu deviens un légume exécrable et tu préfères rester seul, c’est d’ailleurs la raison pour laquelle on te prend pour un loup solitaire.

histoire

Né dans une famille pauvre en Chine, d’un père français dont tu as hérité de tous tes attributs physiques - et dont tu as calqué tous les comportements - et d’une mère chinoise, tu n’as pas eu le luxe de connaître les gâteries, cadeaux de Noël et choses qui font sourire certains enfants. Mais tu as acquis les valeurs familiales et a toujours été très proche de tes parents. Tu as globalement grandi dans un appartement très modeste, privé de beaucoup de privilèges, et tout de même heureux.

C’est ainsi que tu as appris les valeurs du travail et de l’argent : on n’en n’a jamais trop, surtout quand on n’en n’a pas assez. Pour aider tes parents, tu as commencé très tôt à confectionner quelques babioles avec des matériaux que tu trouvais un peu partout, en suivant des vidéos tutorielles ; tu t’appliquais tellement que tu arrivais à les vendre, et ramasser un petit montant d’argent notable pour tes parents. Tu as commencé à travailler au black, nombreuses étaient les personnes volontaires pour faire travailler des mineurs illégalement rien que pour soulager leur main-d'œuvre, et tu en profitais grandement - tu n’avais rien contre, et personne ne t’a jamais maltraité. Tu as appris à ne pas te vexer et à rendre les coups au besoin, à faire la différence entre les personnes dans le besoin et les hypocrites, ce qui te rend particulièrement sensible aux enfoirés aujourd’hui.

Seize ans, puberté tardive et nombreux travaux au black pour subvenir aux besoins du foyer. Entre les cours et le travail, tu ne trouves plus le temps de te reposer. C’est également l’âge auquel tu as découvert que tu étais différent des autres et, bien que ça aurait dû servir à soulager tes parents, ta conscience et votre porte-monnaie, la réalité était toute autre. Tu n’as jamais eu de drame dans ta vie quand bien même elle n’était pas très rose, mais celui-ci est resté ancré dans ta mémoire et le sera certainement à vie. La découverte de ton aptitude n’a pas été des plus sereines puisque cela s’est proclamé assez tard et dans des circonstances plus ou moins déplaisantes. L’administration t’a expliqué que tout était normal, que cela arrivait à bien plus d’enfants que tu ne le pensais et que tu n’étais pas seul à avoir traversé de telles horreurs. Ils t’ont toujours conseillé d’en parler à tes proches, à tes amis de l’académie, mais tu n’as jamais osé - et tu n’oseras jamais. Rien ne sert de ressasser le passé et le présent est bien plus attrayant, mais ton sourire ne reviendra que difficilement, malgré tout. Car ce jour-là, c’est la panique qui a déclenché cette aptitude, et c’est la gâchette qui a été enclenchée. Un homme à terre, beaucoup de rouge et ton corps immobile. Un moment interminable, et tu n’avais pas encore fait le lien avec toi ; à tes yeux, c’était une simple situation hors de contrôle dont tu avais été témoin, voire victime. Face à une telle violence, la panique a créé une réaction avec ce don qui était tien et a imposé une rage, une détresse si susceptible qu’il n’avait que d’autre choix que de tirer. Et c’est ce que l’on t’a expliqué après coup, après réception d’une lettre énigmatique et un voyage en avion qui, malgré tout, arrangeait tes parents - tu ne serais plus une bouche à nourrir et tu en étais heureux, ou du moins tu essayais.

Apprendre que l’on a tué contre son gré, alors que l’on pensait à une innocence malheureuse. Ça tue.

Alors tu n’en n’as plus jamais parlé.
Tu es arrivé en classe D, et impossible pour toi de contrôler ton pouvoir après cela ; la peur prenait sans arrêt le dessus. La rencontre avec un certain professeur t’a permis de te libérer de tes angoisses et c’est grâce à lui que tu as perdu toute nervosité envers quoi que ce soit. Tu auras toujours vu pire, de toute façon. Il t’a poussé jusqu’en B, en trois ans seulement. Ton héros. Ton héros tortionnaire, mais ton héros quand même ; grâce à lui, tu es cultivé, tu sais être studieux avec la bonne motivation - tu as été torturé - et au bon moment, ton pouvoir est presque irréprochable.

Ensuite, tu as tenté de gagner ta vie grâce à des missions intérim - parce que quand on goûte au travail, on ne s’en passe plus, du moins dans ton cas. Sauf que tu dépenses tout ce que tu gagnes, alors tu ne peux toujours pas te permettre quelques jeans non-troués. Il te faut redoubler d’effort, ou simplement arrêter de donner à tes potes. Ta vie était simple.

L’attaque de l’académie a bousculé tes standards. Lors de celle-ci, tu étais cloîtré à l’autre bout du dôme, bien loin des différentes zones attaquées. Tu as accouru à l’écoute des coups de feu et autres bruits parasites ; d’abord, tu as cherché Lee, Huan et les autres, en vain. Tu es tombé sur des cadavres. Des amis à toi, des professeurs. L’anarchie. Tu es tombé sur un homme entouré de personnes diverses, qui t’a proposé de le suivre. Dépaysé, paniqué, tu as accepté, pensant que peut-être, tu retrouverais Lee et Huan là-bas.

Tu ne les as pas retrouvé. Mais tu y as trouvé des personnes tout aussi incroyables. Après explications, toi qui ne connaissais rien de toutes ces choses, tu as compris la volonté du gouvernement. Tu n’étais pas si touché par l’attaque de l’académie car tu avais eu la confirmation que tes amis les plus proches étaient vivants, tu en as profité pour rester au QG de la Résistance, là où tu étais logé, pour en apprendre plus sur la situation. Tu as officiellement rejoint leurs rangs quelques semaines après, quand l’on t’a dévoilé les intentions de la Révolution.

Détruire autant les civils que le gouvernement revenait à faire la même chose que ces barbares. Entrer dans un foyer et démembrer tous les résidents devant les yeux d’innocents. Et tu ne voulais pas en faire partie.

Les civils, tu les connais. Ton statut d’intérimaire te fait constamment travailler auprès d’eux. Certes, certains sont de vraies enflures, mais d’autres sont tout à fait normaux et agréables. Tu as des amis, encore aujourd’hui, qui sont civils et qui acceptent ta condition - chose que tu leur a révélée il y a quelques temps maintenant.

C’est là ton objectif maintenant. Tu as retrouvé tes amis il y a de ça quelques mois désormais, et tu habites dans leur appartement ; Lee, Huan, Esther, Nate, Avery et Adam sont tes colocataires. Beaucoup semblent révolutionnaires, et une haine s’est infiltrée dans leurs esprits. Tu dois cacher ton appartenance, du moins, pour le moment, et tenter petit à petit de calmer leurs ardeurs. Tu ne souhaites pas une guerre, et encore moins de nouvelles pertes.  

Ally
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Karna S. Crowley
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Groupe : Classe A
Karna S. Crowley



ILLUSION •• Sun ♦
Sam 17 Juil - 20:49
validé !

voilà ta couleur
Bravo à toi, tu es validé ! Tu peux désormais courir recenser ton avatar et ton pouvoir.

Une fois ceci fait, si le cœur t'en dit, tu peux aller demander un RP et poster ta fiche de relation. Bon courage ♥
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