Des traits fins, de grands yeux bleus foncés, le teint légèrement pâle et des cheveux noirs aux reflets bleus… Siobhan a longtemps été le portrait craché de sa sœur jumelle, si bien qu’il ne comptait plus le nombre de fois où l’on le mé-genrait. Certes, on ne pouvait nier ses traits androgynes, mais de là à le considérer comme une fille… Ça le faisait juste soupirer. Oui, ils étaient faux-jumeaux, oui, ils se ressemblaient malgré tout comme deux gouttes d’eau, était-ce si étrange que cela ? Aussi loin qu’il s’en souvienne, Siobhan était pourtant toujours différenciable par sa coupe de cheveux, celle-là même qu’il a gardée des années, et des années. Une frange un peu trop longue, qui se sépare légèrement de part et d’autre de son visage, les mèches encadrant ses joues d’un carré presque parfait, si seulement le côté droit n’était pas plus long que le côté gauche, et la partie arrière de ses cheveux formant cette longue queue de cheval qu’il ne quitte pratiquement jamais. (Sans parler de cet indomptable épi qui trône sur le haut de son crâne.) Peut-être aussi que sa taille (1m76), qui diffère de quelques centimètres de celle de sa sœur, lui permet de se sentir un peu plus grand qu’elle, presque plus vieux. Ça lui donne cette impression d’être ce grand frère protecteur qu’il a toujours essayé d’être envers elle… Même si autrement, sa taille reste dans la moyenne.

Si l’on regarde un peu plus dans les détails sa tenue, on peut facilement remarquer que l’irlandais possède les deux oreilles percées, dont l’une possédant une boucle d’oreille pour le moins surprenante et originale. Un peu lourde à porter, cela dit ; pourtant, il ne la quitte jamais. Ce sablier, au sable de la couleur de ses yeux, est l’un des items les plus importants qu’il puisse posséder à ce jour. S’il venait à le perdre, croyez-le ou non, mais ce serait très problématique. Aussi, plus discrètes, Siobhan cache deux dagues au niveau de sa ceinture, sous son habituelle veste, qu’il saura dégainer plus rapidement que vous ne pouvez le penser. Au cas où, il possède aussi une version beaucoup plus petite, qu’il range dans sa botte droite.

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Autonome - Appliqué - Courageux - Économe - Dévoué - Honnête - Protecteur - Méfiant - Indifférent - Discret - Arrogant - Insolent - Réfléchi (même si très Impulsif) - Direct - Renfermé - Sans pitié - Opportuniste - Secret - Sûr de lui - Perspicace- Tenace

Bien différent de celui qu’il était enfant, et pourtant, il garde cette même flamme au fond de son cœur. Celle qui l’incite à foncer dans le tas, à ne pas avoir peur. Ce sourire enjoué qu’il arborait tout petit, s'était désormais transformé en un sourire ironique, en un sourire en coin, signature même de son attitude désinvolte et quelque peu arrogante. Il pourrait être en situation de difficulté qu’il ne flancherait même pas, allant même peut-être à rigoler de sa situation. Parce qu’il y a cette dose d’adrénaline dans son sang qui lui donne envie d’aller encore plus loin. Lorsque son rythme cardiaque augmente soudainement, que sa respiration s'accélère, c’est à cet instant là qu’il a le plus l’impression de vivre, Siobhan, et qu’il en oublie ses maux.

Il a cette personnalité, l’irlandais, qui fait qu’on l’aime, et qu’on le déteste à la fois. Un peu trop direct, un peu trop honnête parfois, une longue liste de défaut, et pourtant on peut réussir à le trouver attachant, si l’on vient à le fréquenter un peu plus que la normale. L’ami qu’on rappelle souvent à l’ordre, qu’on trouve mystérieux car trop peu bavard quant à sa vie privée, mais dont on peut apprécier la compagnie, dont on apprécie le je m’en foutisme dont il peut faire preuve à un moment, et son côté particulièrement sérieux à un autre. En fait, Siobhan, c’est compliqué de réussir à le décrire correctement, et de dire pourquoi on l’apprécie.

Autrement, Siobhan, il se déteste. Et par-dessus tout, il déteste son don. Pas un jour ne passe sans qu’il ne soit hanté par la personne qu’il est devenue, et plus particulièrement, par son reflet. Et si le garçon n’a pas peur de la mort, s’il n’a pas peur du danger, s’il n’a presque peur de rien, il ne peut rester indifférent face à son image. Ne cherchez pas plus longtemps, ce n’est pas chez lui que vous trouverez un miroir, ni même quoi que ce soit de réfléchissant. Siobhan… Il ne se voit plus, et il est terrorisé par la vision qu’il a de lui-même. Des frissons qui parcourent son corps de la tête aux pieds à chaque fois qu’il l’aperçoit, à chaque fois qu’il y pense. Des nausées qui le prennent et l'envie de se recroqueviller sur lui-même, d’oublier... de tout oublier… de s’oublier. Tout ce qu’il voit, ce sont de grands yeux bleus, et un sourire qui hante ses nuits.

Siobhan a mis un certain temps avant de comprendre le pouvoir qu’il avait reçu de Mr. Swish, avant de réussir à l’utiliser à bon escient. Et si au départ il l’avait trouvé révolutionnaire et particulièrement pratique, il en avait bien rapidement subi les effets.

La prosopagnosie, vous connaissez ? C’est un trouble rare, et pourtant bien réel. Pour être plus précis, c’est un trouble visuel rendant difficile ou impossible l'identification des visages humains (wikipedia). Siobhan, il a une capacité bien similaire à ce trouble, il sait “flouter” son existence, il sait se rendre indescriptible aux yeux des autres. Non, il n’est pas invisible, mais c’est tout comme. Lorsque l’on essaie de se souvenir de lui, lorsque l’on essaie de le décrire… Les mots manquent, les souvenirs de ses traits aussi.

Si l'on fait un peu plus attention au moment où son pouvoir s’active, on peut remarquer que la couleur de ses yeux change légèrement, pour un bleu plus électrique. C’est à cet instant que l’on peut se rendre compte que l’effet est déclenché pour une durée indéterminée. Siobhan n’a jamais vraiment su quelles étaient les limites, à vrai dire, combien de temps cela pouvait durer au maximum, et il n’a pas envie d’essayer. Qui sait quels en seraient les effets. Tout ce qu’il sait c’est qu’au bout de 60min, il se peut que les effets deviennent permanents et commencent à s'attaquer aux souvenirs de la personne si l'image de Siobhan y apparait, et c’est généralement tout sauf ce dont il a envie. Alors il se contente de ne jamais dépasser les 30 minutes, bien qu’il n’ait que trop rarement besoin d’aller jusque là.

C’est par un contact visuel que Siobhan arrive à rendre effectif son pouvoir. Il se doit donc d’être à une distance minimum pour que le contact puisse se faire. Si son pouvoir est activé, mais que le contact visuel dure moins de 5 secondes, les personnes ne se souviennent plus de ses traits lorsque le contact a eu lieu, ce qui peut lui permettre de passer plus ou moins inaperçu aux yeux des personnes se trouvant sur son passage. Lorsque le contact dure plus de 5 secondes, c’est à ce moment-là que le temps d’activation dépend de Siobhan. Pour l’aider à se repérer dans le temps, Siobhan utilise le sablier qu’il porte à son oreille, un artefact qu’il a commandé à un vieux marchand un jour, alors qu’il passait par hasard devant sa boutique. Sans lui, Siobhan peut rapidement perdre la notion du temps, le rendant plus nerveux à l’idée d’utiliser son don, et par la suite beaucoup moins stable.

Il lui arrive souvent de finir la journée avec des migraines ophtalmique, le clouant dans le noir et l’incitant à ne vouloir voir personne. L’une des pires choses au monde d’après lui, c’est ce mal de crâne qu’il se tape pendant des heures et des heures. Parfois cela lui arrive dès le réveil, et il n’en faut pas plus pour ne pas le voir de la journée. Aussi, plus Siobhan utilise longtemps son pouvoir par jour, plus son reflet devient cette masse amorphe qui le hante. Une simple ombre, dont les yeux ne sont que deux taches bleues, et dont le sourire était digne d’une poupée maléfique tout droit sortie d’un film d’horreur. Cet effet secondaire, il n’en avait pas conscience au début, jusqu’à ce qu’il se reconnaisse de moins en moins dans un miroir, jusqu’à ce qu’il se rendre compte que son reflet évoluait au fil des jours, et que moins il utilisait son don, plus l’ombre reprenait sa forme originale. Malgré tout, il se demande si un jour il sera en mesure de revoir son véritable reflet… Est-ce que les autres aussi, le voient comme lui se voit ?

Lorsque l’on s’attarde sur son physique, c’est à se demander si le jeune est en mesure d’affronter qui que ce soit tant le manque de muscle est visiblement flagrant. Non pas qu’il n’en a pas, mais disons qu’à vue d'œil, l’on est bien loin de se douter que Siobhan est du genre à se mesurer à bien plus fort que lui, beaucoup trop souvent d’ailleurs. Sa force ne provient pas particulièrement de ses bras, ni de ses jambes, mais plutôt de son agilité à se mouvoir, de la rapidité de ses gestes. C’est qu’il s’était longuement entraîné le gamin, il se devait d’être en mesure de la protéger, à n’importe quel moment. Alors, oui, depuis qu’il a croisé la route de ce mystérieux homme aux idéaux discutables, le don qu’il possède a eu tendance à lui sauver la vie bien plus d’une fois. Lorsque l’on s’en prend à plus grand que soi, il faut s’attendre à des représailles. Et si par le passé le gosse qu’il était s’était retrouvé plusieurs fois bien amoché par des esprits vengeurs, que peuvent-ils désormais faire face à quelqu’un dont ils se souviennent à peine du son de la voix, dont les traits ne sont que mirages et flous perpétuels. Rien. Ils ne peuvent rien faire, il n'y a personne à qui s'en prendre en retour. Loin de se considérer comme invincible, le garçon sait néanmoins quelles sont ses limites, quand s’arrêter, quand savoir utiliser la carte de la fuite. Avoir le bon timing est ce qu’il y avait de plus important désormais. Sans ça, qui sait ce qui pourrait lui arriver, hm ?

L’irlandais est né sans don, sans pouvoir, sans rien. Un humain des plus lambdas, qui n’avait jamais pensé croiser la route de celui qu’il avait un jour considéré comme son sauveur, comme celui qui lui avait permis d’améliorer sa vie. Siobhan Callaghan n'avait pour lui que l'amour qu'il portait à sa famille, l'amour qu'on lui portait, une jumelle -Ayleen-, de beaux yeux bleus et son côté tête brûlée. Un gamin aux airs innocents qui avait pourtant plus d'un tour dans son sac pour en faire baver ses parents. Mais il était comme ça, Siobhan, fonçant tête baissée dans un groupe de garçons embêtant sa sœur, embêtant un(e) ami(e), ressortant de tout ça la tête haute, mais sans avoir pu échapper à divers coups non plus. Un sourire sur les lèvres tandis que du sang coulait de son arcade sourcilière ouverte, laissant derrière lui des gamins jurant à tout va qu'ils se vengeront, qu'il ne payait rien pour attendre. Ce même air inquiet dans les yeux de sa sœur, de ses proches, qui n'avaient jamais compris ce qui le poussait tant à vouloir jouer les héros. Certes, Ayleen l'admirait, elle l'avait toujours admiré, mais elle n'avait jamais eu ni son courage, ni son cran de se jeter aux lions de la sorte, sans avoir peur de l'état dans lequel ces histoires allaient pouvoir le laisser.

Il avait grandi comme ça, comme un gamin dont l’insouciance donnait des sueurs froides à ses parents. Et puis, un jour, il y a eu cet homme : Mr. Swish. Siobhan n’avait aucune idée d’où il pouvait bien sortir, mais rien qu’à sa tenue, on devinait facilement qu’il n’était pas du coin. C’est son père qui l’avait rencontré, et bien qu’il n’ait pas vraiment tout compris du haut de ses 17 ans, il avait plus ou moins assimilé l’idée qui se cachait derrière la tête de son père et de cet inconnu. Un pouvoir ? Comme ça ? Cet homme était-il vraiment en capacité de lui donner un pouvoir via une simple injection…? Est-ce qu’ils ne se croyaient pas trop dans un film ? Pourtant, les deux hommes avaient un air si sérieux sur leur visage que le jeune garçon fut vite convaincu, sans se douter de tout ce que cela allait engendrer par la suite.

Siobhan n’aurait pu dire combien de temps s’était écoulé depuis que ce pouvoir qu’il semblait avoir reçu s’était manifesté pour la première fois. Il ne s’était rendu compte des diverses fois où il l’avait utilisé, personne ne lui avait fait aucun retour. Si bien qu’il pensait s’être fait entourlouper par cet homme bizarre. Qui sait quel produit on lui avait injecté dans le sang. Puis, il y a eu cette fois où il avait fait face à sa sœur, s’avançant vers elle tout sourire, et lui attrapant la main pour l’inviter à le suivre. Mais l’hésitation dont elle avait fait preuve à son égard l’avait surpris. Comme s’il lui avait fallu un moment avant de le reconnaître, comme si elle avait l’espace d’un instant fait face à un parfait inconnu, à une pâle copie de l’image qu’elle pouvait avoir de lui. Et ça l’avait interrogé, sur le pourquoi du comment une telle réaction, sans pour autant oser lui demander plus d’information. Mais, bizarrement, ce n’était pas la première personne de son entourage à réagir de la sorte à son égard. Depuis qu’il l’avait croisé. “Depuis quand tu as les yeux si clairs ?” Qu’elle lui avait finalement demandé. “C’est bizarre, pendant un instant j’ai cru que ce n’était pas.. toi ?” C’est à ce moment-là qu’il a commencé à comprendre, qu’il avait finalement fait le lien entre les différents commentaires et actions des gens autour de lui. “T’inquiète pas, qu’il lui avait répondu. Tout va bien, c’est moi.” Mais à force de ne pas savoir se contrôler, Siobhan brûlait inconsciemment les souvenirs de sa sœur. Petit à petit, les traces de son visage étaient remplacées par un flou permanent. Comment pouvait-il se douter que le simple fait de croiser son regard aurait un tel effet, lui qui aimait tant se perdre dans le bleu de ses yeux. Elle le reconnaissait de moins en moins à mesure que le temps passait. Ce n’était pourtant pas faute de faire des efforts, il ne savait juste vraiment pas comment se contrôler… Ça avait commencé par sa sœur, puis ses parents, et ses amis. Avez-vous déjà ressenti cette chose étrange au fond de votre cœur ? Lorsque quelqu’un de longue date ne vous reconnaît plus, comme si vous étiez un parfait inconnu à leurs yeux ? Lorsque vos propres parents réfléchissent à deux fois avant de réaliser qu’il s’agit de leur fils ? C’était douloureux. Ça lui faisait mal. S’il restait avec eux, est-ce qu’ils finiraient par définitivement ne plus le reconnaître ? C’est ce qu’il craignait le plus. N’était-ce pas censé lui faciliter la vie, de recevoir un tel don ? Et puis, était-ce vraiment un don ? Ou une malédiction ? C’était quoi ce truc, finalement ? Il ne savait même pas le maîtriser, à quoi bon obtenir quelque chose qui semblait plus lui porter préjudice qu’autre chose.

Siobhan ne trouvait plus sa place au sein de sa famille, pas dans l’état actuel des choses.  Eux, ils attendaient quelqu’un d’autre, ce n’était plus lui que l’on attendait le soir à la maison. Tout ce qu’il réussissait à faire, c’était se renfermer sur lui-même, c’était se sentir de plus en plus étranger et seul. Il faisait face à cette vision cauchemardesque de lui-même jour et nuit. Il voulait que tout s’arrête, que tout redevienne comme avant. Et alors qu’il commençait à sombrer de plus en plus, il s’était rappelé de cet endroit dont Mr Swish lui avait parlé, une académie où il serait la bienvenue, où l’on prendrait soin de lui, et où on l’aiderait à maîtriser ce pouvoir. Ni une ni deux, c’est en retournant sa chambre qu’il avait retrouvé cette carte de visite où se trouvait l’adresse de son futur chez lui. Il ne voyait pas d’autre solution à tout ça, si ce n’est que d’apprendre à maîtriser cette chose, avant de revenir auprès de sa famille. Encore mieux, s’il venait à retrouver Mr Swish, peut-être savait-il comment faire pour lui retirer ce qu’il lui avait donné, non ?

Alors il n’avait pas réfléchi plus longtemps et avait laissé derrière lui les êtres auxquels il tenait le plus, leur annonçant partir faire ses études ailleurs quelques années, dans une simple lettre manuscrite. Il leur avait promis de leur écrire, et c’est ce qu’il avait fait. Il leur avait décrit une académie sympathique, des gens incroyables - sans pour autant évoquer l’existence des pouvoirs de chacun - et même de nombreux amis… Mais ce dernier point n’était ajouté que pour enjoliver la réalité. A vrai dire, Siobhan était plutôt du genre à rester dans son coin. Tout ce qui lui importait, c’était de réussir à contrôler son pouvoir, rien d’autre. Il n’avait pas de temps à perdre…

Ce n’est qu’au bout de quelques mois qu’il avait enfin compris comment tout cela pouvait fonctionner, comment l’activer, comment le désactiver, et par-dessus tout, comment s’en servir. Et puis, il y a eu cette attaque à l’académie. Le gouvernement qui souhaite mettre la main sur les natifs, c’était quoi cette histoire ? Il n’avait pas signé pour ça, lui. Il avait juste voulu rejoindre une académie où il aurait pu apprendre tranquillement comment utiliser le don qu’on lui avait donné, avant de retourner d’où il venait. Il en a vu des gens mourir devant ses yeux, sans avoir rien pu faire. On a essayé de mettre fin à ses jours, à lui aussi, mais il fut le premier à avoir du sang sur les mains. Est-ce que c’est ce qu’il fallait pour pouvoir sauver des innocents ? Cette âme du héros toujours implanté en lui, qui l’avait poussé à en tuer deux, puis trois, puis quatre. Il n’avait plus compté sur la fin. Et même s’ils avaient perdu, Siobhan avait su user de son pouvoir pour enlever tout soupçon de meurtre sur son dos. Les témoins n’avaient pas vu son visage, pas vrai ? Ils n’allaient tout de même pas accuser un innocent, hm ?

Et le temps est finalement passé, Siobhan forcé malgré lui de rester à Moosbell, alors même qu’il n’avait qu’une envie : se barrer et rejoindre sa famille. Il ne sait pas ce qu’il peut faire ici, y trouve-t-il sa place, d’ailleurs ? Il n’avait trouvé son bonheur dans les diverses propositions d’insertion dans cette ville. Tout ce qu’il savait faire, c’était se faire oublier des gens, et se faire le plus discret possible. Peut-être qu’un jour, il arriverait à trouver un moyen de quitter cet endroit. En attendant, il s’occupe comme il peut, gagnant son argent via des renseignements qu’il vend, ou qu’il va chercher pour un client x ou y. Après tout, c’est son point fort, non, s'infiltrer sans être véritablement vu, récupérer ce qu'il souhaite, et repartir ? Certains renseignement plus dangereux à obtenir que d’autres, mais tant qu’il était payé derrière, il se fichait de l’état dans lequel il pouvait finir… Comme il l’avait toujours fait. A la différence que, maintenant, peut-être qu'il se fiche aussi de l'état dans lequel les personnes en face peuvent finir aussi.