Cynique •• Adepte de l’humour noir •• Un maquillage parfaitement maîtrisé, jusqu’au bout des ongles •• Un peu trop férue de boulot •• Eprouve de grandes difficultés à dormir depuis bientôt 2 ans •• Pose toujours le pied gauche au sol en premier lorsqu’elle sort de son lit •• Aussi méticuleuse dans son job que bordélique dans la vraie vie •• Têtue, déterminée, tenace, aucun mot n’est assez fort pour décrire son tempérament de feu •• Une moue hautaine •• Sa saison préférée est l’été •• C’est d’ailleurs un vrai lézard, toujours à la recherche de chaleur •• Une dangereuse envie de gagner toujours, quel que soit le jeu •• Capable d’une tendresse et d’une douceur infinie … aujourd’hui réservé presque exclusivement à son chien •• Déteste le silence •• Sa langue est terriblement acérée •• Met deux paires de chaussettes l’hiver et s’enroule sous de gros plaids tout duveteux une fois rentrée chez elle •• Des yeux éteints •• Une étincelle, seulement, lorsque le danger approche •• En quête de vengeance, plus que de vérité, désormais •• A toujours préféré le sucré au salé •• Ne supporte pas l’injustice et se battrait bec et ongle pour défendre la veuve et l’orphelin … s’il lui en restait encore la force •• Adepte des sensations forte, de tout ce qui pourrait la faire frissonner •• Déteste le mensonge •• Mais la fin justifie les moyens •• Une cigarette de temps en temps, ça ne la tuera certainement pas •• Aime manger des plats très épicés •• Cherche à exposer les secrets du gouvernement, tout autant que ceux des révolutionnaires •• Refuse de prendre parti pour un camp ou l’autre •• Dévastée •• Anéantie
Jézabel la douce, la forte, la maternelle. Jézabel et ce sourire toujours présent sur les lèvres, cette main tendue vers les autres, le cœur débordant d’amour. Jézabel, la grande sœur, la protectrice, la loyale, la fidèle, l’aînée qui aurait tout donné. Jézabel la complice, la rieuse, bien qu’un peu autoritaire. Cette Jézabel-là semble bien morte aujourd’hui. Tout aussi disparue que lui, la prunelle de ses yeux, l’amour de sa vie. Pas de corps, pas de trace et surtout, dans son esprit, le silence. Un silence assourdissant, mortel, pesant. Lui qui lui racontait chaque soir sa journée dans les moindres détails, quelle que soit la distance qui les séparait. Lui qui connaissait tous ses secrets et partageait les siens avec plaisir, entremêlant leurs esprits. Lui qui lui chuchotait des blagues, à n’importe quelle heure du jour, pour le simple plaisir de la déstabiliser.
La solitude la ronge, grignote chaque parcelle de son esprit, de son âme. Elle qui entendait la voix de son petit frère tous les jours dans son esprit, elle qui avait l’impression qu’il se tenait auprès d’elle à chaque instant de sa vie, se sent désormais bien seule, depuis que sa voix s’est tue. Une séparation cruelle, injuste. Jézabel n’est plus. Elle n’est plus que l’ombre d’elle-même, une âme errante, en peine. Sardonique, son sourire s’est transformé en une moue hautaine. Sa peine s’est muée en colère, une rage destructrice, qui brûle tout sur son passage. Elle s’est jurée de le venger. Et quoi de mieux, alors, que d’exposer la vérité à tous. L’immonde, la terrible, l’abjecte vérité. Celle qui gratte, qui dérange, qui perturbe. Pas un ne mérite son absolution. Qu’ils soient partisans du gouvernement ou qu’ils souhaitent une soi-disant paix entre les deux mondes, ils ne valent pas mieux l’un que l’autre. Et puisque la fin justifie les moyens, elle s’est promis de révéler à tous leurs manipulations, leurs manigances, leur pourriture. Elle n’en épargnera aucun.
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