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Un ouragan d'émotions
Béatrice Hamilton
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Béatrice Hamilton



Un ouragan d'émotions ♦
Dim 31 Jan - 21:57

4 février 2021

Sa première semaine avait été bien, un peu difficile, mais somme tout bien. Béatrice, pour oublier un peu son manque d’interactions sociales, pour oublier sa famille qui lui manquait terriblement, c’était réfugiée dans les livres. Il n’avait pas été bien long pour Béatrice de trouver le chemin jusqu’aux bibliothèque de l’établissement. Là, elle y avait emprunté tous les Harry Potter qui était probablement l’une des plus grandes sources de réconforts pour la demoiselle. Cela lui avait pris que quelques jours avant d’atteindre le cinquième tome et peu d’heures de sommeil.

Même durant les heures de repas, Béatrice lisait, ne s’étant pas encore trop fait « d’amis », ne saisissant pas trop les endroits où elle peut aller ou non, ce qu’elle peut faire ou non. De plus, elle avait de grandes craintes. Elle ne voulait pas déranger qui que ce soit, ainsi, elle posait peu de questions. Trop peu même.  Son repas du soir maintenant terminé, la demoiselle rangea son livre dans son sac, débarrassa son cabaret, après s’assurer que l’endroit où elle s’était assise plutôt était assez propre.

Sortant de la cafétéria après avoir pris son repas du soir, Béatrice croisa une demoiselle qui passa en courant. Manque de chance, l’étudiante en histoire la toucha, provoquant un flot d’émotions chez elle. L’autre demoiselle continua son chemin, comme si rien n’était, mais probablement qu’elle serait apaisée de ses soucis… Du moins, pour quelque temps.  

Si c’était aisé pour la demoiselle qui était déjà fort loin, ce ne l’était pas du tout pour Béatrice. Un mélange de colère et de tristesse l’avait déjà envie. Voilà qu’elle ne voyait plus clair, sa lèvre inférieure s’était mise à trembler, son pouls se faisait plus rapide. Elle sentait son cœur battre dans ses tempes.

La colère.
La peur.
L’abandon.
La tristesse.

Tout ça en même temps. Béatrice avait maintenant l’impression que son cœur était brisé, que personne ne l’aimait. Elle était maintenant laissée à l’abandon de tous ceux qui l’aime et encore plus d’un amoureux qui n’a jamais existé.

La demoiselle qu’elle avait accidentellement touchée était en grande peine d’amour.

Angoissée qu’on la voit ainsi, l’étudiante se précipita dans les couloirs de l’Upper Tower. Elle allait selon son instinct, ayant aucune idée de l’endroit où elle se trouvait. Plus qu’elle se dépêchait, plus elle sentait ses forces l’abandonnée. Elle s’arrêta devant une porte quelconque qu’elle tenta d’ouvrir, mais sans succès, elle la frappa à plusieurs reprises, ne réalisant pas que c’était tout simplement un placard de la conciergerie, ses larmes ne lui permettant pas de voir l’écriteau.

Ayant mal aux poings, Béatrice se laissa glissée contre le mur, se recroquevillant sur elle-même, en proie d’une immense noirceur qui envahissait son cœur et qu’elle ne parvenait pas à calmer.

Seule. Si seule. Voilà comment elle se sentait.

Abandonné de tous.

Sa mère et son frère l’avaient abandonné. Ils ne voulaient pas vivre avec un monstre comme elle.

« Trop émotive ».
« Hypersensible ».

Les pleurs de Béatrice redoublèrent, accompagnés d’hoquets, comme si elle ne parvenait pas à reprendre de l’air.  

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Nitesh Acharya
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Nitesh Acharya



Un ouragan d'émotions ♦
Lun 1 Fév - 3:56

un ouragan

d'émotions

Feat Béatrice


Il avait toujours aidé ; était la voix des plus démunis, des plus faibles. Il avait toujours tendu la main, chercher à attraper celle qui s’en allait, qui glissait - les âmes errantes pour les aider à retrouver leur chemin. Nitesh avait toujours donné de sa personne sans hésitation. Donner sans compter, sans jamais y repenser deux fois. S’investir peu importe le retour qu’il y aurait - parce que ça n’avait jamais été un détail intéressant à ses yeux. Aider - sans jamais rien faire de plus - sans jamais demander rien en retour - était la seule et unique façon qu’il avait de vivre sa vie.

Même dans cette académie, là où on venait lui apprendre comment gérer son pouvoir, comme mieux se comprendre. Même ici, loin de la misère des rues de son Inde natale, ici loin de ses privilèges que lui octroyaient son rang, Nitesh aidait. Nitesh tendait sa main à toutes les personnes qu’il voyait dans une détresse aussi évidente que discrète, sans distinction de genre, de classe, de rang social. Sans distinction de capacité, d’aptitude, de problème. Nitesh tendait la main, attendait qu’on l’attrape - mais connaissait la place qui lui revenait, acceptait les refus. Ce n’était pas tout le monde qui était prêt à recevoir une aide qu’on proposait. Pas tout le monde qui acceptait d’avoir besoin d’aide tout simplement.

Lui-même refusait qu’on cherche à lui offrir une aide quelconque pour les poids pesant sur ses épaules. Il portait le poids du monde sur ses épaules - et ça semblait presque lui convenir ainsi. Nitesh était de ceux qui aidaient, pas de ceux qui se faisaient aider, ceux qui tendaient la main, pas ceux qui l’attrapaient. Refusant catégoriquement d’échanger les rôles, de les inverser - refusant catégoriquement que le rôle qu’il s’est imposé lui soit retiré.
Alors il s’oubliait, se mettait de côté, s’investissait ailleurs. Dans les cours, dans ce travail à temps partiel qu’il avait demandé dès lorsqu’il fut devenu un Upper - parce qu’aider les autres était tout simplement sa vocation. La psychologie était la voie qui lui convenait le plus - qui était la plus logique. Il n’aurait pas pu choisir autre chose, n’aurait pas pu faire autrement.

Silva était tranquillement couché sur ses genoux alors qu’il buvait tranquillement sa tasse de café, lisant le résumé qu’il avait fait du cours auquel il venait assister. La semaine suivante, il y aurait un test et Nitesh comptait bien le réussir haut la main; ce qui demandait bien entendu des études. Des efforts investis pour une bonne note.
Nitesh n’avait jamais craint le travail - le temps passé sur un bureau, à lire, à faire des exercices. Il avait apprécié le temps passé à apprendre l’anglais plus jeune, chez lui - quand ses parents avaient demandé à sa nounou de trouver quelqu’un pour le lui enseigner. Il n’avait clairement jamais été un élève difficile. Sans doute que ça avait été apprécié de la part de celui qui avait été chargé de lui apprendre l’anglais - c’était même à ne pas en douter.

Il avait toujours tout fait pour améliorer le quotidien de ceux qui l’entouraient. De sa bonne humeur, de sa civilité, sa gentillesse - toujours tout pour faire sourire. Aujourd’hui encore, c’était un comportement bien ancré. Il continuait à sourire, à tout faire pour que les autres soient heureux en sa présence, apaiser les tensions. Nitesh n’avait jamais apprécié les tensions, les avait toujours fui - même lorsque la jalousie le consumait, il avait tôt fait de préférer s’empoisonner en silence, jusqu’à augmenter les cauchemars et terreurs nocturnes, qu’empoisonner l’autre. Bien qu’il ne pouvait s’empêcher de poser milles et unes questions. Il essayait, il essayait très fort, mais échouait toujours.

Son café finit, il avait décidé qu’il était temps que Silva retourne dans la chambre pour manger et boire à son tour - pour se reposer également, puisque son chaton avait l’air un peu sur le point de s’endormir. Il l’avait alors dérangé pour se relever, attrapant la laisse et rangeant les cahiers dans son sac, ainsi que son ordinateur portable. Suite à quoi la direction fut simple : Upper Tower. Il devait faire un détour par le bureau du psychologue pour apporter les dossiers des étudiants qu’il avait sur lui, puisqu’il avait eu à faire quelques modifications.

Il n’avait pas été long que la vague d’émotions l’avait frappé, pas été long qu’il avait entendu des sanglots. Que son but premier s’était éclipsé dans le désir d’aider cette jeune femme qu’il venait d’apercevoir. Rapidement, il s’était approché d’elle pour s’accroupir. « Hey… » Douce voix qui avait envahi l’espace, se mélangeant aux pleurs de l’étudiante. Sans la moindre pression, Nitesh avait posé sa main sur son épaule, dans l’unique but d’apaiser. Apaiser toutes les émotions qui se bousculaient en elle. « Tout va bien aller, d’accord ? Tout va bien aller. »
Silva s’était approché, curieux, sans pour autant prendre trop de place. Ce qui n’était pas trop évident pour un savannah. Heureusement qu’il était encore chaton. « Doucement… Tu penses pouvoir reprendre ta respiration ?» Il n’avait cessé de poser sa main sur son épaule - il n’avait cessé l’atténuation des sentiments, laissant son énergie s’évaporer de son propre corps pour influer sur celle de cette étudiante.
Les autres avaient toujours été plus importants que lui-même.
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Béatrice Hamilton
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Béatrice Hamilton



Un ouragan d'émotions ♦
Lun 1 Fév - 19:38

La tempête passait sur son corps, dans son cœur. Le raz-de-marée ne faisait que l’engloutir encore et encore. Tout était sombre, encore plus sombre, toujours plus sombre. Aucune échappatoire possible. Quelques mots semblaient sortir de ces tourments, comme cette main. Cette main sur son épaule. Ce contact. Un contact. Non.

« Non… Il ne faut pas… »

Il ne fallait pas que la personne la touche. Il ne fallait pas qu’ils aient de contact entre eux. Non, elle ne voulait pas en avoir plus, toujours plus, beaucoup trop. Une implosion… Bien que ce soit déjà le cas. Les mots de l’homme résonnaient dans ses oreilles, mais Béatrice avait grand mal à les entendre, à les comprendre. Cela semblait si difficile, si lointain, si inatteignable.

Reprendre sa respiration. Essayer de se calmer. Béatrice ferma les yeux. Elle se sentait légèrement plus calme, assez calme pour avoir cette impression de pouvoir prendre quelques bouffées d’air, de sortir de cette mer et ses eaux noires. Voilà qu’elle parvenait à se calmer. C’était loin de la présence rassurante de son grand frère ou encore la douce musique qu’il lui mettait, mais cela avait quelque chose de somme tout réconfortant. Assez réconfortant pour que ses pleurs cessent, pour que ses hoquets se calment.

Béatrice ouvrit la bouche pour dire quelque chose. Mais dire quoi ? Merci ? N’était-ce pas quelque chose de trop banal, de seulement le remercier ? Rapidement, Béatrice regarda son sauveur ou plutôt son sauveteur tant qu’elle avait eu l’impression de se noyer durant un certain moment. Elle renifla, essayant de garder une certaine grâce, mais tout cela était bien perdu.

Se rendant compte qu’il avait toujours sa main sur son épaule, le regard de Béatrice baissa pour regarder les doigts, la peau. Elle craignait que cette main entre en contact avec la sienne, ou tout autre morceau de peau qui créerait une nouvelle réaction émotionnelle. Cependant, elle percevait bien que l’homme était calme et que le toucher ne serait pas un problème, du moins, en apparence. Béatrice hoquetait encore un peu, mais sa respiration se faisait beaucoup plus facilement. Elle pouvait revivre un peu. Une certaine crainte était toujours dans son cœur alors que la colère et la tristesse s’atténuait petit à petit.

- Com… Comment ?, demanda-t-elle d’une voix cassée.

Peut-être que pourquoi était mieux ? Bien qu’elle comprît l’endroit où ils étaient – dans une école pour des personnes qui ont certaines capacités – Béatrice ne parvenait pas à comprendre que quelqu’un pouvait être capable d’emmagasiner ses émotions… Bien que ce soit ce qu’elle était capable de faire dans la mesure du possible.  

Après un court silence, ayant pensé à remercier l’homme, mais sans l’avoir verbalisé… Béatrice prit un moment avant de le comprendre, puis ses yeux s’agrandirent légèrement alors que ses joues rougissaient et ajouta d’une petite voix :

- Mer… ci ?

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Nitesh Acharya
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Un ouragan d'émotions ♦
Dim 7 Mar - 4:34

un ouragan

d'émotions

Feat Béatrice


Aux dernières feuilles de l’automne; sa main toujours tendue
Aux dernières feuilles de l’automne; lui toujours debout.

Nitesh avait entendu son murmure en lui disant qu’il ne fallait pas; mais n’avait pas écouté. Parce qu’il savait ce qu’il faisait - parce que Nitesh était calme, parce que Nitesh voulait aider - parce que tout ce qui résonnait en lui était un désir profond de faire le bien et qu’il savait. Il connaissait son don à lui et à quel point il savait l’utiliser - il connaissait ses propres limites et les dépassait toujours.
Il avait laissé ses paroles s’évaporer dans les airs, il s’était concentré sur elle, il s’était concentré sur le calme qu’il lui transmettait, sur les émotions qu’il apaisait, sur l’énergie qu’il donnait. Nitesh avait toujours donné. Il avait donné sans hésiter. De son temps, de ses émotions, de son écoute et ses conseils - de son argent, de tout ce qu’il pouvait donner, des fragments de sa personne. Parce que Nitesh donnait toujours sans jamais hésiter, sans jamais reprendre - et il aidait. Il était ainsi.

Il n’avait pas besoin de récompenses, il n’avait pas besoin de remerciements. Le simple fait de voir qu’elle commençait à se calmer, que les pleurs maintenant s’adoucissaient pour disparaître, était suffisant pour le remercier. Il ne voulait que son bien à elle. Il voulait la sortir de l’eau, lui permettre de respirer - peut-être même voir un sourire sur son visage et s’assurer que tout allait bien. Nitesh n’avait pas choisi d’être assistant au psychologue pour rien; non. C’était le moyen le plus direct et rapide d’aider le plus de gens - parce que ce n’était pas tout le monde qui finissait par craquer dans les couloirs.

Il n’avait rien dit de nouveau; se contentant seulement de laisser encore et toujours l’apaisement s’évaporer de ses doigts pour s’imposer dans le coeur de la jeune femme tout près de lui et il avait souri. Il avait souri chaleureusement, amicalement, quand elle lui avait demandé comment. Elle savait comment, mais il ne pouvait pas lui reprocher de ne pas être en mesure de réfléchir correctement avec toutes les émotions qui s’étaient bousculées en elle. Il ne savait pas d’où elles venaient et pourquoi cette élève s’était retrouvée dans une aussi grande détresse, mais le pourquoi et le comment ne l’intéressaient que si elle décidait d’en parler.

« Tu le sais, comment, pas vrai ? »  Sa voix était aussi douce que le contact physique qui lui avait imposé sans lui demander - mais il doutait fortement qu’elle le lui reproche. En voyant qu’elle était plus calme, il s’était légèrement écarté et avait décidé de s’asseoir devant elle. Il allait attendre qu’elle soit encore plus calme pour l’aider à se relever et en attendant, ils pouvaient toujours discuter.
Silva - qui était resté en retrait jusque là - s’était approché d’eux en miaulant, se demandant bien ce qui pouvait se passer et Nitesh avait souri.  « Ce n’est pas nécessaire de me remercier. »  Parfois, les origines aristocrates de Nitesh se trahissaient dans les tournures de phrases; dans la formalité des nouvelles rencontres. Mais il ne pouvait pas faire autrement, on effaçait pas ce dans quoi on avait été élevé. Il ne souhaitait pas, non plus, oublier toutes les manières apprises depuis son enfance. C’était de la politesse et du savoir-vivre, pour lui.

« Je te présente Silva, j’allais le mener à ma chambre. Quand tu seras en mesure de tenir debout, tu pourras m’accompagner si tu veux ? Tu auras bien besoin de boire quelque chose. En attendant… »  Il prit son sac dans lequel il fouilla quelques instants pour en sortir une petite barre chocolatée qu’il lui tendit sans hésiter. « Manger un peu pourrait te faire du bien. Je m’appelle Nitesh, et toi ? »

Entamer une discussion, doucement, tranquillement. La pousser à se concentrer sur autre chose que les émotions tout en continuant de donner son calme, sa douceur - il savait que les rêves n’en seraient que plus violents pendant la nuit, que la migraine allait exploser et battre à ses tempes, s’il continuait ainsi. Mais ça ne lui faisait pas peur, ça ne le dérangeait pas. « Et pour répondre au comment, et bien… C’est visiblement ma capacité spéciale. Ça va un peu mieux ? »  Il avait souri, encore une fois. Il s’inquiétait sincèrement de son état.
Silva s’était approché de la jeune femme en tendant la tête, attendant de recevoir quelques caresses. Le Savannah avait décidé de se montrer affectueux, pour le moment.

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Béatrice Hamilton
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Béatrice Hamilton



Un ouragan d'émotions ♦
Dim 14 Mar - 3:14
« Tu le sais, comment, pas vrai ? » Ces mots résonnaient dans la tête de Béatrice. Entre ses oreilles, elle n’entendait pas autre chose pour l’instant. Bien sûr qu’elle savait. Il ne savait pas à quel point elle comprenait ce qu’il venait de faire. Pour le moment, elle put qu’hocher de la tête pour qu’il lui réponde. Elle n’avait pas encore la force de parler, de dire les mots.

L’homme s’assit en face d’elle et un peu curieuse, nonobstant ce qui venait de lui arriver, lui jeta quelques coups d’œil, plutôt rapides avant de reposer son regard sur ses mains. L’attention de Béatrice fut attirée par le miaulement, permettant de cacher la gêne de la demoiselle alors qu’on lui disait que ce n’était pas nécessaire que l’homme soit remercié. Son frère ne serait pas du tout d’accord avec ce qu’il venait de dire. Béatrice se retint même pour ne pas gonfler les joues pour montrer son désaccord.

Son « sauveur » lui présenta Silva. Le chat était beau, il n’y avait aucun doute. Timidement, Béatrice en approcha sa main de la petite bête, mais sans oser le toucher. L’inconnu lui proposait déjà d’accompagner le félin jusqu’à sa chambre et tout ça. Béatrice ne savait pas si c’était une bonne idée, mais n’avait pas la force de protester. Il lui proposa même une barre de chocolat. Lentement, Béatrice tendit sa main et prit la barre. Elle avait l’impression qu’il était le Professeur Lupin, comme lorsqu’il offrait à Harry des morceaux de chocolat après rencontré un Épouvantard. Cette idée fit sourire très légèrement Béatrice qui se demanda si ce… Nitesh, voilà, il venait de se présenter, connaissait la référence. Doucement, Béatrice ouvrit l’emballage de la barre en faisant le moins de bruit possible. Elle cassa un morceau de la barre avant de tendre le reste à Nitesh. Elle n’oserait pas prendre l’entièreté de ce qu’il venait de lui offrir.

- Eum… Enchantée ?

Hésitante, elle sembla chercher les bons mots avant de pouvoir se présenter à son tour. De sa petite voix, elle poursuivit la conversation.

- Moi c’est Béatrice…

La petite tête blonde passa une main dans ses cheveux qui s’entremêlèrent légèrement, avant de se replacer. Elle ne savait pas quoi faire de ses mains, bien que l’une d’elle tenait le morceau de la barre. Nitesh reprit la parole, ce qui arrangeait bien Béatrice qui ne se sentait plus du tout d’humeur bavarde. Pour le moment, elle avait une grande fatigue qui s’abattait sur elle. Elle retint même un bâillement. Si elle le pouvait, Béatrice se coucherait à même le sol du couloir. Elle s’en fichait complètement. Nitesh parlait de son pouvoir. C’était sa capacité spéciale. Béatrice ne pouvait pas s’empêcher d’être étonnée. Jamais, elle n’aurait pensé que quelqu’un d’autre pouvait avoir la « chance » pour ne pas dire le malheur d’avoir une telle capacité. Elle lâcha bien malgré elle :

- Vous… Vous aussi vous pouvez faire ça ?

Peut-être que lui, ce Nitesh, pourrait-il vraiment comprendre ce qu’il venait de se passer ? Contrairement aux autres, les autres qui n’avaient pas cette « capacité », ils n’étaient pas capables de comprendre, de ressentir, de compatir. Ils ne pouvaient pas comprendre la douleur qui y était associé. Enfin, ça avait toujours été l’impression que Béatrice avait. Maintenant, il restait à savoir si elle avait raison ou pas cette fois-ci. Cependant, elle espérait de tout cœur que Nitesh la comprenne, pour une fois, elle se sentirait beaucoup moins seule dans ce monde.

Silva s’était finalement décidé à bien vouloir un peu d’affection. Béatrice baissa les yeux, après avoir pris un morceau du morceau de la barre qu’elle avait prise et se mit à flatter, timidement la petite bête toute mignonne.
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Nitesh Acharya
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Nitesh Acharya



Un ouragan d'émotions ♦
Jeu 25 Mar - 19:46

un ouragan

d'émotions

Feat Béatrice


Tendre la main - toujours donner, sans jamais reprendre. Telle avait été sa vie depuis toujours; telle serait éternellement son existence. Nitesh ne vivait pas pour lui : il vivait pour les autres. Pour le soleil, pour le sourire et les rires qu'il pouvait apporter; pour les blessures qu'il pouvait apaiser. Il vivait pour serrer la main des égarés, des perdus, des abîmés, des fêlés. Il vivait pour les aider à retrouver leur chemin - pour les aider à comprendre la douleur qui les prenait. Et s'il ne pouvait pas les guérir, au moins les apaiser. Au moins, quelques instants, les faire rayonner.
Il avait aimé, Nitesh, il avait connu l'amour. Celui qui renverse, l'amour d'adolescent et la passion qui fait étinceler les yeux - qui donne le sentiment que le monde lui appartient. Il avait aimé et puis, il avait perdu. Un baiser pour un adieu et l'avion qui s'envole au Canada avant sa douce à l'intérieur.

Nitesh qui sourit, Nitesh qui pleure - le vide et les détresses qui se mélangent. Alors il s'était promis. Dédier sa vie pour les autres et non plus lui-même ; ne pas aimer, mais aider - aider et tendre éternellement la main pour soulever, réconforter et apaiser. Comme maintenant. Devant elle. S'oublier pour l'aider elle. C'était la vie qu'il avait choisi. La vie qu'il allait éternellement poursuivre, le but installé. Nitesh ne souhaitait pas reprendre l'entreprise familiale, non. Petit enfant dérivait du chemin tout tracé, petit enfant déchirait le Destin sans précautions, sans émotions. Plus le temps s'écoulait dans cette Académie, plus sa voie e marquait, se dessinait sous ses yeux et ce n'était pas celle que ses parents lui avaient vanté toute sa tendre enfance.

Un jour, Nitesh allait rentrer et affirmer ne pas vouloir reprendre l'entreprise. Ce jour-là, il allait craindre les explosions d'émotions - se cacher derrière Sohan qui l'avait toujours soutenu, toujours accompagné. Tel était son destin à Sohan. Parce que Nitesh demeurait, au fond, un enfant incapable d'assumer la déception de ses parents. Enfant se cachant comme si ça pouvait tout effacer; enfant interiorisant comme si, en ne disant rien, ça allait s'inscrire inévitablement dans son chemin.
Mais Nitesh savait qu'il allait devoir parler. Un jour, il allait choisir son métier, s'éloigner des attentes familiales. Ne l'avait-il pas déjà fait la seule fois où Nitesh avait aimé ? Tomber amoureux d'une paysanne qui n'avait rien de noble. Une paysanne qui allait siphonné son argent au lieu de l'aider à préserver sa richesse. Nitesh s'éloignait toujours un peu plus de la cage dorée dans laquelle on l'avait élevé.

Il avait souri. Doucement, tout doucement- parce que Nitesh était fait de douceur et de tendresse, de générosité et d'apaisement. La nuit était sa seule ennemie; le seul moment où la douceur laissait place à une terreur indescriptible- le coeur battant quand les sueurs froides coulaient sur son front et que ses yeux s'ouvraient brusquement.
"Enchanté également, Béatrice." Il avait inscrit dans son esprit, dans sa mémoire, les traits de son visage en leur associant le prénom de la jeune femme. Tout en essayant de se souvenir s'il l'avait déjà croisé. Mais non, elle ne faisait définitivement pas partie de sa classe.

Il avait reprit ce que Béatrice lui donnait de sa barre en refermant délicatement le papier pour recouvrir la nourriture. Suite à quoi il la glissa dans une pocue de son sac. Son regard se posa de nouveau sur l'étudiante à qui il venait de porter secours. Elle avait donc un pouvoir similaire au sien. Au vue des émotions violentes qui provenaient d'elle au depart, il aurait presque pu le deviner. "Eh bien... Surement pas de la même façon que toi. Je ressens les émotions des autres au même niveau qu'eux, mais je peux puiser dans mon énergie à moi pour les apaiser, pour les diminuer, voire les faire disparaître..." Ou les provoquer. Provoquer la colère, le dégoût, la panique. Mais Nitesh ne choisissait jamais cette option. Il ne voulait jamais faire de mal. "Et toi, tu veux parler de comment ça fonctionne pour toi ? Il y a quelque part où tu voudras aller ? J'ai proposé mon dortoir parce que c'est proche, mais on peut aller ailleurs. Tant que tu es en sécurité."
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Béatrice Hamilton
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Béatrice Hamilton



Un ouragan d'émotions ♦
Sam 27 Mar - 3:30
Ils parlaient tranquillement. Ils étaient assis dans un couloir, ça pouvait être étrange. Pendant une vague seconde, Béatrice se demanda si ça arrivait souvent aux étudiants de s’asseoir ainsi dans les couloirs… Surtout après les heures de cours. Pendant un instant, la demoiselle fixa l’animal, le caressant distraitement, alors qu’elle écoutait les paroles de son sauveur.  

Finalement, ils pouvaient se comprendre. Nitesh était capable de ressentir les émotions des autres et les apaiser. Il n’avait même pas besoin de les toucher visiblement et, pendant un bref instant, Béatrice en était un peu jalouse. Elle aussi, elle aurait bien aimé apaiser les gens avec son énergie, quelque chose de beaucoup plus simple, qui l’empêcherait de disjoncter chaque fois qu’elle touche quelqu’un qui vivait une émotion trop forte. Il était bien chanceux. Les épaules de Béatrice s’affaissèrent légèrement alors qu’elle se disait que sa capacité était vraiment nulle au final et qu’elle était persuadée que celle des autres était beaucoup mieux.

Nitesh la questionna sur sa propre capacité et bien d’autres choses, de sa petite voix, Béatrice commença à expliquer.

- C’est… Quand je touche les gens… Ça s’active…

Elle fit une petite pause, pour remettre ses idées en place. Elle se frotta légèrement le front, réfléchissant un peu plus au comment elle était arrivée à cet état et un peu timide, elle ajouta :

- Là… La fille, je crois qu’elle venait de se faire laisser par son copain… Quelque chose du genre. Sauf que je n’ai pas su gérer et… Me contrôler. Mais elle, ça l’a calmé…

Il n’y avait pas grand-chose à dire. Il n’y avait que la honte, la honte d’être absolument incapable de régler cela par elle-même. Elle n’était pas une fille particulièrement fière, mais là, ça faisait quand même un peu mal d’avouer tout cela. Elle fut soulagée de repenser au fait qu’il lui demandait où elle voulait aller. En vrai, elle se sentait perdue. Et cela lui prit un moment avant de se souvenir ce qu’elle voulait faire ce soir… En fait, à part lire, rien du tout. Et se rouler en boule dans son lit pour s’apaiser… Quoi que maintenant, elle ne savait plus trop. Béatrice chercha une solution, expliquant ce pourquoi elle traînait dans les couloirs d’abord.

- Ah, oui, je voulais aller porter mes livres à la bibliothèque. J’ai déjà fini les quatre premiers tomes d’Harry Potter… Sinon après on peut aller vers ton dortoir, je ne sais pas trop où aller à vrai dire… Ça ne fait pas longtemps que je suis ici.

Un peu gênée, Béatrice détourna le regard, les joues un peu rouges. Elle était un peu honteuse d’avouer qu’elle venait d’arriver à Swish, il y a quelques jours de cela. Probablement que Nitesh y verrait une fille qui n’est pas du tout capable de gérer son « pouvoir », quoi que ce fût plutôt le cas actuellement. Avec un peu de chance, avec le temps, on pourrait l’aider à faire beaucoup mieux. Timide, Béa se gratta légèrement la joue, ne sachant pas si elle devait se lever ou non, par où ils devaient aller aussi. Parce qu’avec toutes ces émotions, Béatrice était encore un peu confuse et si Nitesh la laisser aller toute seule, il y avait de fortes chances qu’elle se perde.  
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Nitesh Acharya
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Un ouragan d'émotions ♦
Sam 27 Mar - 21:48

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Feat Béatrice


Enfermer ses sentiments à double tour; ne jamais les laisser prendre trop de place, surcharger son coeur et son regard - s'imposer dans une douceur apaisante et réconfortante et s'effacer pour laisser plus de place aux autres. Enfermer ses émotions dans une cage dorée dont la clé était perdue pour une vie consacrée à son prochain - petit enfant roi qui n'a pas su se montrer capricieux et qui a préféré tendre la main pour aider. Pour apporter un réconfort, un apaisement -
Enfermer ses sentiments et respirer doucement; ne pas supporter la douleur et les explosions chez les autres - toujours aller dans la douceur, sur une ligne droite - et multiplier les sourires pour illuminer les journées.

Nitesh n'a jamais fait de vague, ne se l'est jamais permis. Il a oublié ce qu'était la colère, la frustration, a oublié ce qu'était les remous et la puissance des ouragans - jusqu'à les vivre par procuration au travers des autres; en enfermant bien trop loin dans son esprit ses propres émotions. Il s'était juré de ne jamais se démarquer, de ne jamais être autre chose qu'un autre point dans la foule.
Il avait lui-même creusé un vide dont il ne pouvait nommer que les contours; lui-même apporté une absence dans son existence trop remplie - à tout avoir, il avait eu besoin de perdre.

Il n'avait pas toujours été celui qui aidait; il avait déjà été celui qu'on aidait - quand ses cris de terreurs avaient percutés les murs du manoir et que les pas précipités de Sohan s'étaient faits entendre; quand les larmes avaient envahi son visage lorsque Sohan se trouvait bien trop loin dans la maison à son goût - sans qu'il ne puisse le voir, lui parler, l'entendre.
Les crises de larmes et la panique qui prenaient à sa gorge - qu'il a aujourd'hui appris à maîtriser; mais le voile dans ses yeux indique que les heures passées à s'époumoner pour que Sohan accoure ne sont pas si lointaines. Toujours en arrière-goût sur le palais.

Son sourire ne s'était pas effacé quand il l'avait attentivement écouté. Quand il avait essayé de comprendre les quelques mots articulés, mis côte à côte, se bousculant - quand il avait compris que Béatrice voyait ce pouvoir s'imposer à elle quand elle venait à avoir un contact physique avec une autre personne. Dans des couloirs bondés, ce ne devait pas du tout être évident de gérer ; de ne frôler personne - d'éviter un quelconque contact. Était-ce ce qui s'était passé alors ?

« Se contrôler n'a rien d'évident. » Lui-même n'était pas en mesure de mettre des barrières entre lui et le reste du monde; de se séparer des émotions des personnes qui l'entouraient - si bien qu'il se perdait souvent dans leurs émotions; souvent se retrouver seul dans une pièce avec son chat pour se ressourcer. Pour se retrouver. Apprendre à contrôler un pouvoir ne se faisait pas en quelques minutes, ni même quelques heures - c'était un travail ardu et de longue haleine.

Il s'était alors levé en tendant sa main vers Béatrice - maintenant qu'elle savait qu'elle ne risquait rien à le toucher, n'est-ce pas ? Nitesh avait enfermé ses émotions pour ne plus jamais être dépassé.
Provoquer un vide empli de douceur et d'une volonté d'aider, d'une persévérance et d'une détermination, pour que les éclats et les excès ne viennent plus jamais l'affecter de l'intérieur. Nitesh ne savait jamais comment les gérer - alors au lieu de les apprivoiser, il les avait fait disparaître. N'était-ce pas un peu ce qu'il faisait auprès des autres, quelques temps, quelques instants, faire disparaître les éclats pour que le calme revienne ? Oui, mais jamais ce n'était pour lui - toujours pour aider.

Nitesh était pur (parfois un peu trop) - parfois à s'en perdre.

« Je connais le chemin de la bibliothèque, on peut passer y faire un tour et aller à mon dortoir après. Tu vas voir, il est assez confortable. Et je suis seul avec mon.. » Comment décrire Sohan ? En quelques mots, comment expliquer la relation qui les unissaient ? Nitesh savait pas trop. « C'est compliqué. Mais il m'écoute. Mais du coup si tu n'as pas la force de rentrer de ton côté après, tu pourras dormir dans une chambre sans problème. »

La main tendue, Nitesh attendait. « J'aime beaucoup Harry Potter. J'ai les tomes dans ma bibliothèque. » Il souriait.
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Béatrice Hamilton
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Un ouragan d'émotions ♦
Mer 31 Mar - 2:42
Se contrôler n’avait rien d’évident et Béatrice était tout à fait d’accord. Elle se demandait même comment Nitesh faisait pour passer au tavers de toutes ces émotions qu’il pouvait ressentir, absorber, enfin peu importe comment cela fonctionnait exactement son pouvoir. Un peu perdue dans toutes ses pensées, Béatrice prit un moment avant de voir la main de Nitesh tendue en sa direction. Elle prit rapidement une bouchée de la collation qu’il lui avait donné avant de prendre ses effets dans une main et se lever avec l’aide du garçon avec l’autre main. Cependant, elle arrêta son geste à mi-chemin, réalisant ce qu’elle allait faire. Allait-elle absorber de nouveau les émotions, mais cette fois-ci de Nitesh ? Bien sûr que oui, la question ne se posait pas, pas une seule seconde. Pendant un moment, Béatrice eut peur, se disant que peut-être qu’il vivait avec des émotions fortes ? Béatrice l’examina un court moment, le regardant dans les yeux. Une fois qu’elle fut certaine qu’il n’y avait absolument aucune animosité en lui, elle reprit son geste, lent.

C’était doux. Réconfortant. Il était bien rare qu’on transmettre à Béatrice ce genre d’émotions et cela lui prit un moment avant de comprendre ce qu’elle ressentait. Pendant quelques secondes, elle avait même réussi à se demander s’il ne l’avait pas drogué ou quelque chose du genre pour la calmer encore plus. Une fois mise sur pied, la demoiselle regarda de nouveau son sauveur au chat qui lui proposait de passer à la bibliothèque puis à son dortoir. L’idée d’aller dans la chambre d’un inconnu était incongru, mais d’un autre côté, au vu des circonstances cela semblait correcte. Elle opina doucement aux mots du garçon.

- J’aimerais bien que tu m’y conduises… Je sais pratiquement le chemin, mais il m’arrive de me tromper encore, dit-elle en faisant une petite moue bien malgré elle.

Après tout, cela ne faisait que quelques jours qu’elle était à Swish, elle avait bien droit de ne pas encore connaitre tous les chemins… Bien que celui menant à la bibliothèque semblait le plus important : l’endroit idéal pour s’évader dans des mondes et dans les bras de Morphée lorsque le manque de sommeil se faisait un peu trop ressentir. Écoutant tout ce que Nitesh lui disait, elle ne put s’empêcher de lancer, spontanément :

- Pourquoi compliqué ?

Se rendant compte de son impolitesse, après tout, c’était quelque chose d’avant tout privé et qui ne regardait pas du tout la tête blonde, celle-ci rougit, ajoutant d’une petite voix :

- Enfin, pardon, ce… Ce n’est pas de mes affaires. C’est sorti tout seul…

Honteuse, Béatrice ne savait pas si elle avait envie de savoir ou non pourquoi il disait que c’était compliqué avec le félin. Dans tous les cas, ce n’était pas quelque chose de très important, non ? En plus de ça, son petit malaise se fit encore plus ressentir lorsqu’il lui dit qu’elle pouvait dormir dans l’une des chambres qui n’était pas occupée pour le moment. C’était terriblement gênant pour elle. Est-ce que ses colocataires allaient s’inquiéter pour elle si elle ne dormait pas dans sa chambre ? Probablement pas, elles allaient peut-être se faire des films par contre, surtout cette Cassandra un peu bizarre. Le nom « Harry Potter » ramena la demoiselle dans le monde des moldus. Il avait les livres dans sa bibliothèque… Peut-être qu’il avait une bibliothèque fournie ? Ce serait bien d’avoir un ami pour partager sur différents récits, livres, ouvrages. Pour l’instant, elle n’avait pas trop eu l’occasion d’échanger sur des ouvrages livresques… Enfin, sauf avec les bibliothécaires. En réalité, Béatrice n’avait que très peu d’amis et elle s’en rendait compte. Elle devrait faire un effort pour connaître un peu plus de personnes. C’était certainement ce que son grand frère souhaitait ; qu’elle s’ouvre aux autres.

Mais c’était un chemin très ardu pour elle.

- Tu… Tu as un tome préféré ?, demanda-t-elle soudainement pour changer de sujet.

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