Au grands maux les grands remèdes : Le personnel s'en mêle.
C.H.A.O.S
Quand certains de ses élèves lui avaient proposé de réaliser une petite prestation improvisée, deux ou trois chansons pour fêter le weekend au bar, Gareth ne s’était pas fait prier. Il n’avait pas souvent l’occasion de se produire devant un public, et c’était une bonne occasion de discuter un peu plus casuellement qu’en salle de classe.
Les réjouissances n’avaient été que de courte durée. Quelques mots de travers, une droite bien placée, ...
Le conflit d’intérêt entre A et E avait toujours existé, du moins d’aussi loin que le rouquin s’en souvienne, mais ce soir cette guerre éternelle atteignait son apogée. S’il n’avait jamais pris parti pour l’un des camps pendant sa scolarité, l’idée de simplement ignorer le conflit semblait déraisonnable même pour lui qui d’habitude fuyait les responsabilités comme la peste.
Ce qui n’avait commencé que comme un simple échange de coups réguliers entre deux élèves s’était rapidement transformé en une mêlée générale dans une cohue où tous les coups étaient permis… pouvoirs compris. Jetant un œil autour de lui, Gareth comprit qu’il faisait parti des rares personnes présentes devant faire figure d’autorité, le temps que des renforts n’arrivent. Il se remercia d’avoir fait le tour du bar en arrivant, sans quoi il aurait été privé de sa liberté de mouvement.
En un instant, il apparût au milieu de la mêlée, le temps de sonner l’un des fauteurs de trouble d’un coup de guitare au menton, lui arrachant une dent au passage, avant de disparaître tout aussi rapidement.
Point de symbole projeté dans le ciel pour les héros modernes, un simple message suffisait. Aux côtés de son ami justicier, Isaac déambulait en se faisant la proie du calme de la nuit, bien inconscient qu’à seulement quelques dizaines de mètres brûlaient les feux de l’anarchie.
« Oh. Kurwa.. » Avait-il lâché en posant ses prunelles sur le message, le faisant derechef lire à son acolyte.
Le temps d’un rictus, les deux silhouettes se mirent en route à grandes enjambées. Dans l’obscurité du couloir, sous l’affolement du téléphone qui faisait office de lanterne, l’étudiant fit appel à son don. Les yeux contemplant l’infinité du monde, il communiqua le nombre de réfractaires et leurs positions approximatives.
Arrivant aux abords du chaos, poussant de l’épaule une porte mal calée, il soupira à la vue des affrontements qui éclataient ci et là.
Il s’avança alors d’un pas mesuré, retirant ses binocles d’un geste tout aussi tranquille. L’azur luisant de ses pupilles écarquillées conféra à son regard d’ordinaire désabusé une allure assez terrifiante. Celle de yeux desquels on ne pouvait se cacher.
« Je prend la gauche, tu prends la droite ? » Dit-il d’un air sérieux, deux doigts pinçant les manches de son pull pour les relever lentement.
Une dernière bouffée d’air emplit ses poumons de sérénité, puis sa silhouette alla fendre l’air et se confondre dans la mêlée générale.
A la guerre comme à la guerre.
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Phoebe L. Wood
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Dim 25 Avr - 1:29
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T’avais eu rendez-vous avec Artesia à la fin de la journée, et tes élèves avaient été insupportables une fois de plus. Alors, naturellement, vous allez au bar. C’est en passant devant la porte que vous commencez à entendre des hurlements, des bruits sourds. Un sourcil levé, tu te tournes vers Artesia et, dans un sourire, tu lui prends la main ; vous entrez, friandes de nouveaux conflits. En constatant le nombre de personnes déjà présentes, telles que le crush de ta meilleure amie ainsi que nombreux membres du personnel et autres dégénérés, tu te décides à envoyer un SMS collectif au groupe des autres professeurs, personnel et, surtout, à Karna. Un hématokinésiste ne serait pas de trop, là, tout de suite.
Tu soupires. Tu ne dirais pas non à un peu de divertissement, mais ton statut te murmure de t’interposer. Alors, tu réfléchis à un moyen de faire les deux. Après tout, le recours à la force est justifié en cas d’urgence, c’est stipulé noir sur blanc dans le règlement intérieur. Un nouveau regard vers Artesia, et vous éclatez de rire ; vous vous comprenez sans même avoir à vous parler.
Tu saisis par le bras une fille en train de filmer. Un regard intense dans ses prunelles l’immobilise et tu actives alors ce pouvoir qui te manquait tant.
— Lance de l’eau vers les anarchistes là-bas, tout de suite.
Ta voix résonne dans sa tête comme un ordre absolu et la voilà qui s’exécute.
Voilà bien des délices que tu considérais intolérables lorsque leur origine ne provenait pas de toi. Vos plans avaient été mis à mal et cela ne te convenait vraiment pas.
Regards échangés, vous entriez dans la pièce, complices et en harmonie. L’air survolté agita la protection qui serpentait sur ta peau. L’ombre d’un sourire s’éveilla au creux de tes lèvres lorsque tu balayas la salle du regard.
Impérieux. Péremptoire. L’ordre fut prononcé et, de ton côté, tu murmuras le tien, « Sur mon dos », assurant le maintien de Phoebe d’une main. Le châtiment pouvait débuter.
Vous étiez au cœur de cette flaque qui s’étendait, caressant les chevilles. L’eau s’engouffrait dans les chaussures et éclaboussait les vêtements des malheureux qui se trouvaient sur le passage du déluge d'une circonférence de deux mètres cinquante.
Impatiente, ta barrière grésillait. Une longue expiration chassa l’air de tes poumons et le flux fonça, tel un oiseau de proie vers l’eau déversée.
Serpentant sur le lit d’électrolytes, il zigzaguait en direction des turbulents perturbateurs. Cette puissance s’infiltrait, effleurant l’épiderme, elle mordait. Picotements suivis d’une décharge, le flux ascendant s’immisça, il remontait le long des systèmes nerveux, perturbant les synapses.
L’exaltation te gagna lorsque tu sentis et vis les conséquences de cette transmission, levant la main, tu ricanas en sentant la paume de la rousse taper la tienne.
L’électricité trouvait toujours son chemin, tu étais satisfaite de cette première salve. Les canines dévoilées, tu rappelas à toi, ta protection crépitante.
Explications des conséquences de l'attaque du binôme Phoebe/Artesia :
- Ariel a créé une flaque qui a atteint certains personnages ( à vous de choisir) et dans la foulée, les personnages touchés sont électrocutés. - Ressentis : Picotements puis une décharge similaire à celle d'une main posée sur sur une clôture électrique. Rien de meurtrier ou de très handicapant, cependant, l'intensité suffit à arrêter les altercations durant un moment et à remettre un peu d'ordre dans la salle. - Si vous voulez moduler les "dégâts" car vous aimez faire souffrir vos personnages, libre à vous. - Vous êtes éclaboussés et vos chaussures sont trempées mais vous n'êtes pas mouillés des pieds à la tête non plus. - Petite précision supplémentaire : à la fin du poste, l'eau n'est plus électrisée. Donc come at us bro
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Dim 25 Avr - 17:08
Peignoir de bain gris, refermé par l'étau d'un bandeau de fortune, Tu les juges tous. Du haut de ton superbe tremplin qu'était le comptoir.
[...] Le sms d'Hadès te laisse perplexe. Le pensionnat bar ? Et rester avec ces marmots ? Sans façon. Tu préfères ta solitude à de quelconques enfantillages. Un autre sms t'arrache à ce bain moussant. Putain, il peut pas le lâcher deux secondes ? {Shiori : "Clyde-chan, c'est le chaos au bar avec les élèves, ralliement du personnel. Des paris sur qui gagne ?"}
Tu convulses. Les yeux blancs. Et plonge ta tête dans l'eau. Pour oublier ces merdeux. [...]
Vingt minutes plus tard, tu n'as pas eu le temps de te changer, t'es pied nu, en peignoir, les cheveux relachés... tu vois le débâcle. T'avais répondu quoi déjà ? {Lee, comme toujours.}
D'un regard entendu à Shiori, tu vas vers le comptoir et le chevauche, avant te faire bonne figure devant tous les élèves. Mains sur les hanches. - Calmez-vous les merdeux. Personne t'entend. Ta voix porte que dalle.
La zone se remplit d'eau... Fucking shit, elles sont sérieuses ? Ils sont tous électrocutés. Le silence reprend sa place. - Bon, vous avez fini, on vous dérange pas ? Une nouvelle tournée "survoltée" peut-être ?
Yes, il les incitait clairement à continuer. Mais le combo des filles, c'était de la bombe quand même, faut s'l'avouer. Petit regard désabusé sur Hadès .
Quelle plaie. Shiori avait attrapé ce qui lui passait sous la main lorsqu’elle avait reçu le SMS envoyé par Phoebe. Un bonnet de Yu sur la tête, la Japonaise avait enfilé un jogging et un sweat-shirt avant de partir tout en composant un message destiné à Clyde. Un sourire s’était dessiné sur ses lèvres puisqu’au fond, elle était amusée par la situation. Cela lui remémorait les bonnes années étudiantes. Le souci, c’est que là, elle était en train d’attendre quelqu'un en profitant de l’absence de ses colocataires. Mauvais timing. {Clyde-chan : Meh. Je voulais dire Lee aussi… Je parie sur Yu.}
Elle était arrivée en communion avec le brun. Sourire aux lèvres, regard entendu passé, la jeune femme observa Clyde grimper sur le comptoir avant de l’imiter. Accroupie, elle balaya les lieux du regard afin d’estimer les dégâts. Le combo bien pensé de Phoebe et Artesia aurait pu être dangereux, mais en l’occurrence, cela conférait à Clyde la possibilité de se faire entendre. Amusée par les propos du brun, elle finit par se redresser tranquillement, posant le bout d’un doigt contre la joue de Clyde.
« Vous avez pas honte d’avoir fait bouger le meilleur prof du coin en peignoir ? »
Il fallait avouer que la tenue de Clyde lui donnait bien envie de rire.
« Bien, la fête est terminée ! Un bisou d’excuse et on se rassoit gentiment. » Fit-elle en tapant dans ses mains, doutant fortement que le chaos s'apaise. D'ailleurs, elle gardait son sourire mutin.
Quand Ayden arriva au pensionnat auprès d’Isaac, c’était la déjà la fête au bar. Du niveau Projet X, mais en moins agréable ; certains avaient déjà des yeux au beurre noir et d’autres saignaient du nez, pendant que certains riaient aux éclats. Alors, Ayden ria à son tour.
— Mec, ce soir, je suis Rocky, adressa Ayden à son complice.
Lorsqu’il se décida à lui proposer de passer par la gauche, le surveillant refusa d’un hochement de tête hâtif. Lui, se battre de son côté alors que Daredevil s’occupe de la meilleure partie ? À gauche, tous les plus vils étudiants se tabaissaient sans cesse alors qu’à droite, il n’y avait qu’une ribambelle de professeurs - et Artesia. Il lui fallait lui en mettre plein la vue, pas la contourner, et encore moins lui faire face. Ayden n’avait pas le temps pour tout ça, et il n’avait pas envie de parler dans ce vacarme : ses poings se trouvaient déjà rouillés par le temps.
— Plus on est de fous, plus on rit, alors on prend la gauche ensemble. On dira qu’on s’est fait agresser, expliqua le surveillant.
Il s’élança dans la foule comme pour plonger la tête la première dans une piscine. Là-bas, une fille crachait des bulles et Ayden, alors qu’il jeta son poing en arrière pour tenter de sonner légèrement un étudiant qui perdait son sang froid, lui affligea un coup de coude sans le vouloir, en plein dans le nez.
Assidu, les mains fraîchement bandées, tu étais encore là à te battre contre le néant. Tu exécutais une série de crochets suivi d’uppercut, travaillant ton nouvel enchaînement. Le cœur palpitant, la sueur coulant sur ton front, tu ne bronchais pas. Ta volonté de fer, celle de tout protéger, te poussait à devenir plus fort, à t’entraîner jusqu’à l’épuisement pour ne jamais tomber. Cette vigueur te consumait de jour en jour passivement et malgré toi, cela allait mener ta perte.
Vingt-deux heures passées, le bruit de l’horloge signait la fin de ton exercice. Repos imposé, tu consultais ton smartphone. Légère vibration, c’était un message de Phoebe. Tu ouvris le sms avec anxiété. Une fois la lecture terminée, tu ne perdis pas de temps, recouvrant ton dos de ta veste bleuté.
Respiration lente et contrôlée, tu cheminais jusqu’au fameux bar. Calmement, tu avançais dans les couloirs laissant ton ombre disparaître dans l’obscurité. Les prunelles déterminées, les muscles congestionnés, tu étais prêt à en découdre.
Une fois arrivé, tu reconnais à peine les lieux. L’endroit était méconnaissable, entre l’eau au sol, les tables et les chaises cassées, c’était l’anarchie. D’un œil froid, tu dévisageas les fauteurs de troubles. Il était temps de les recadrer, de leurs faire comprendre que ce n’était pas la foire ici.
Tu attrapas le malin avec sa guitare, tout en solidifiant le sang de la personne qu’il avait malmené. Sans retenu, tu lui envoyas ta plus belle droite dans sa face… Pauvre homme.
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Medea I. Kierkegaard
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Lun 26 Avr - 23:04
Chaos
Emerald ?
Ft. Trop de gens...
« Qu’est-ce que... »
Mes mots ne s’entendirent pas dans le brouhaha du bar. Je restai interdite à son seuil, en observant le chaos qui régnait et je me questionnai sur ce qui avait ainsi pu faire dégénérer les choses. Je n’osais pas m’avancer davantage, par crainte de recevoir également un coup perdu.
Je fronçai délicatement des sourcils en remarquant quelques têtes familières au milieu de la mêlée - dont celle particulièrement reconnaissable d’Isaac avec ses mèches neigeuses, puis Shiori sur le comptoir. Une grimace prit vite possession de mes traits. Que faisaient-ils, au juste ? À mes yeux, ils alimentaient le conflit alors qu’ils devaient au contraire le calmer.
Le stress commençait à monter. Avec mes maigres moyens, je ne parviendrais pas à faire cesser ce bordel insensé. Les blessés se multipliaient sous mon regard désespéré. Y avait-il une seule personne ici qui me permettrait d’éteindre ce feu ? Une personne utile à hypnotiser ?
Je notais Hadès, particulièrement occupé dans un coin à... Oh. Je détournai aussitôt le regard de sa silhouette. Phoebe ? Déjà en train de mettre la main à la pâte, accompagnée d’Artesia. C’était à la fois un duo imbattable mais aussi chaotique... Je me tapais le front du plat de la main, exaspérée par la situation. Je n’allais tout de même pas devoir attendre qu’ils se calment d’eux-mêmes et réparer ensuite les pots cassés ! … Si ?
Je devais rejoindre Shiori. Dans une minute, ou deux.
Vendredi soir signait le week-end. Adam, déjà en service depuis quelques minutes, savait très bien que les vendredi étaient sources d'événements. Les rares élèves déchainés dans les couloirs profitaient de cette fin de soirée pour disparaître bruyamment. Le reste de la population des académiens devaient se trouver en ville, ou tout du moins dans une partie hors du pensionnat.
Adam tourna à l’intersection d’un long couloir, plus précisément celui menant à la maison des pensionnaires. Le bruit l’avait attiré jusque-là, et il comptait découvrir le brouhaha en question.
Tension dans l’air. Adam s’arrêta devant la porte de la MDP. Qu’est-ce qu’il allait y trouver ? Comptable en secondes, sa main poussa la porte. À ce même moment, un jet d’électricité s’éteint, comme un rapide éclair dans le reflet d’une vitre.
« Oh, ow. »
De là où il se trouvait, Adam pouvait apercevoir la scène avec un certain brio. Carnage, c’était le mot principal de ce moment particulier. Une chahut prenait place dans le centre de la pièce - il y avait tellement de monde dans cette partie qu’il était difficile d’apercevoir une quelconque personne. Les autres environs comportaient également leur lot de tragédie. Les élèves semblaient s’amuser particulièrement bien - enfin, d’une certaine manière.
Facilement, il repéra quelques têtes enseignantes. Adam réfléchissait à un plan pour calmer la foule et surtout découvrir l’origine de ce débat. Mais difficile de stopper une ampleur pareille (peut-être avec de l’aide, tout était possible).
C'était le bordel. Tu avais commencé à te battre et d'un coup, tout le monde s'était engouffré dans le truc... Tu es tout de même fier du Chaos que tu as créé mais en même temps, si ce A n'avait pas cherché, tout le monde serait en train de boire tranquillement. En parlant du A, tu vois Nate venir le frapper, Nash qui te rejoint, Tatiana faire des bulles, Hadès prendre feu, Avery qui se bat à tes côtés... La classe E c'est vraiment la meilleure. D'un coup, il y a de l'eau au sol... Oh-oh. Tu le sens très très mal. Et ça n'a pas loupé. Un coup de jus se fait sentir, tu serres les dents sous le coup qui parcourt ton corps, tu sais qui est la source mais là, autre chose a attiré ton attention... Selji. Elle a perdu son appareil? Tu regardes à tes pieds le A qui râlait puis tu entends les insultes à son encontre.
- Désolé Nash... C'est trop tard pour ne pas faire de vagues.
Ton pied vient s'écraser dans l'estomac de celui qui est au sol, et tu attrapes un autre A par le col, collant ton poing dans sa figure. Tu avais des doutes sur l'intégration de Selji mais là, plus de doutes possible, ces A allaient regretter de ne pas avoir considéré Selji comme une A normale.
- Le prochain qui ouvre sa bouche sur Selji... 我操你祖宗十八代
NB:
"我操你祖宗十八代" est une insulte particulièrement violente en chinois, c'est une malédiction sur 18 générations hihi :)))
Des gens arrivent sur la scène du crime. Quelqu’un lui saute dessus et déblate des choses incompréhensibles tout en crachant des bulles, Nate tombe à la renverse subitement et sur la personne en question, qu’il se met à regarder attentivement : une fille. Il rougit instantanément et se redresse tout en se protégeant des projectiles ; il lui tend la main pour l’aider à se relever.
— D-Désolé j’ai pas fait exprès, je t’en paierai une autre. Ça va tu t’es pas fait mal ? demande alors le blondinet à la jeune femme aux bulles.
Un regard vers l’un des professeurs qui assène un grand coup de guitare à un étudiant et- quand est-ce que ça a dégénéré à ce point ? Un A hurle à ses côtés et s’apprête à écraser son poing contre la joue de la jeune femme ; Nate lui assène un bon uppercut sous le menton avant d’amener la fille tout contre lui pour la protéger, il se sent d’humeur héroïque aujourd’hui. Voyant que Lee continue à se battre malgré les tentatives d’Esther, qui défend quelques A, Nate se décide à acquiescer. Il se contente de dévier les coups et de se protéger, lui et… Tiplouf. Nate n'a pas le temps de comprendre la raison pour laquelle il se fait asperger d'eau qu'un coup de jus se fait sentir ; il se crispe sur place, mais celui-ci s'avère être plus doux que ce qu'il s'imaginait. De simples picotements, et on est repartis.
Alors que je m’apprête à claquer des doigts avec mon gant de Thanos, je vois de l’eau qui inonde la salle. J’me tourne, j’vois la foule, j’vois flou… Je commence à sentir la fatigue monter, je sens que je vais m’écrouler maintenant, au pire moment…
Bzzz. Petit coup de jus qui réveille, mais bordel ça fait mal. Mais, il faut que je continue, je dois pas m’arrêter, Max m’a… Ce serait pas Nate le mec blond que j’vois là-bas. Hmmm si c’est totalement lui, ça tombe bien il fallait que je le vois.
— Yo Nate ! Tu vas bien ? Déso pour la dernière fois, tu verras j’ai bricolé un truc pour me faire pardonner.
Je lui souris accompagné d’un air démoniaque.
— Mate un peu mon gant de Thanos, j’vais claquer mes doigts et tu vas voir la magie opérer.
Avant de claquer mes doigts, je sors cinq drones de mon fourre-tout, puis je les laisse s’envoler. Une fois les engins au plafond, je cris :
— Vous êtes prêt ?!!!
Puis je claque des doigts… C’est bon la moitié des gens vont…. DANSER ! Bah ouais les drones font office de boule disco, d’enceinte et de confetti. Pouaa c’est énorme, j’suis vraiment un génie. Par contre le son est peut-être un peu fort, on s’entend plus parler. Puis en plus j’ai perdu le blond avec les mouvements de foule…
— Nate ! T'es où ?
Ah mince il y a Max aussi…
— Max ! T'es où ?
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C.H.A.O.S ♦
Mer 5 Mai - 13:02
C.H.A.O.S
gros bordel
En sautant sur le blond, je tombe à la renverse. Je lâche un petit cri de douleur, le gars me tends la main pour m'aider à me relever. Je l'attrape en grognant.
Si j'ai mal aux fesses. Et c'est noté pour la pinte, ne reviens pas sur tes mots!
Ensuite, tout se passe trop vite. A peine relevée, le garçon m'attire contre lui et envoie balader un sale A. Mon cœur n'a pas le temps de s'affoler que je sens une immense fatigue peser sur mes paupières. Ah.. Il sent bon. Je passe mes bras autour de son torse, prête à m'endormir quand un gros coup de jus me parcours le corps, me faisant sursauter.
Hein? Quoi?
Je me retourne pour essayer de comprendre ce qu'il se passe quand un coude atterri dans mon nez!
AOUCH!
Je balance toutes les pires insultes que je connais au surveillant qui se tient devant moi. Merde, je saigne du nez. Et d'un coup la musique devient ultra forte et je me mets à danser sur place. Mais qu'est-ce qui se passe au secours! Je me tourne sur moi-même et entame ma plus belle chorée devant le shooteur de pinte. C'est trop. Je me mets à rigoler des bulles, le cerveau éteint. Je hurle presque pour me faire entendre.
JE CROIS QUE J'AI FUMÉ UN TRUC SANS FAIRE EXPRES! JE SUIS HIIIGH!
Résumons la situation. Il venait de prendre feu. D'être éteint. On venait de le faire chier. Il voulait juste se casser, lui. Pourquoi fallait-il qu'il soit prit dans cet élan de... Puis c'était quoi, ces pseudo-profs qui grimpaient sur des tables, là ? Ils comptaient faire un show ? Hadès ne bougeait plus, c'était sans compter le fait qu'il manqua de se retrouver par terre rapidement sous les bousculades des plus grands. Que ça commençait à monter et l'agacer fortement.
Il retira alors son pantalon, son haut, dans le plus grand des calmes, se retrouvant ainsi en sous-vêtements. Il posa alors ses affaires dans les bras du type qui était à coté de lui et qui venait de lui renverser le verre d'eau dessus.
"Ta geule, aquaman, rends-toi utile et me touche pas."
Il le souleva alors, le portant comme une princesse.
"Protège ce qu'il reste de mes fringues et mes affaires, et tu sortiras peut-être vivant d'ici."
Il ne pouvait pas protéger ses affaires et sortir de là intact, visiblement, alors il porterait un paquet qui servira de bouclier avec jusqu'à la sortie. Il accordait plus d'importance à son téléphone par exemple, qu'à là moindre âme vivante ici. Il marchait alors vers la sortie en boxer, se doutant bien qu'elle était verrouillée mais trouverait bien quelqu'un pour péter tout ça, en portant le jeune homme aux cheveux bleus. Comme s'il lui avait laissé le choix, ceci dit.
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C.H.A.O.S ♦
Ven 7 Mai - 13:42
c h a o s
La douce sérénade se transforme en un bruit assourdissant.
Bruit qui parvient aux oreilles du brun.
Quelle chaleur.
Du feu.
Mais que se passe-t-il ? Nash constate les coups qui se perdent, les pouvoirs qui s’activent, le bar n’est à présent plus un bar.
Il retourne son regard vers son ami.
Il l’entend.
Et il le voit riposter.
Encore une fois.
On avait dit pas de vague mais l’eau vient toucher ses pieds et… décharge électrique.
Ça picote, ça réveille, perdu dans ses pensées jusque-là Nash reprend conscience : cette scène de guerre est bien la réalité.
Soupire échappé.
Il se fait entendre, enfin.
« Je vois. » simples mots qui s’échappent de sa bouche quand il constate que ce n’est pas fini, un proche a été attaqué, il comprend, il faut protéger.
Nash abandonne.
Ça le dépasse.
Sans un mot de plus, il assène un coup de poing dans la tête d’un A qui n’a pas apprécié que son collègue se fasse attaquer et puis, il s’en va. Signe de main à Lee. « Les profs sont là, je me casse, ils ont eu leur compte. »
Il se dirige vers la sortie.
D’un pas décidé.
Pouvoir activé, s’il pouvait saisir cette infime chance d’atteindre la porte de sortie.
Il en serait ravi.
Il ne fera pas de cadeau à ceux qui lui barrerons la route.
Il est simple de constater que les tensions ne s’apaisent pas, bien au contraire. Chaque minute passée au sein de ce chaos semble y ajouter une nouvelle personne déterminée à se battre, et par conséquent, un nouveau don qui pourrait probablement te faire souffrir davantage. Ce qui a d’ailleurs été le cas de cette eau électrique qui t’a remis les idées en place ; le terrier dans lequel tu t’étais nichée n’étant plus un abri suffisant pour te protéger de ce chaos, tu déduis rapidement qu’il fallait en sortir et chercher un chemin vers la sortie. C’est pas si loin que ça, mais la foule fait barrage.
Les narines encore un peu saignantes et toujours pincées par l’une de tes mains, tu termines par sortir de sous cette table, table qui risque de se faire démolir d’une minute à l’autre. À ta grande surprise, tu peux observer ces drones qui s'envolent jusqu’au plafond. Killian ne doit pas être loin, mais impossible de se faire entendre dans cette espèce de discothèque improvisée.
Quant à toi ; tu te faufiles Max, le regard encore humide. Puis tu finis par te cogner à quelqu’un, on t’a probablement poussé, tu n’en sais trop rien, tu as un mal fou à suivre ce qui se passe. Tu fais signe d’une main pour t’excuser, incapable de te faire entendre au milieu de ce capharnaüm. Une autre étudiante te fait alors face.
C’est probablement la première fois que tu souhaites croiser Maxence. (Juste histoire qu’il te téléporte ailleurs, hein.)
HRP : Max se cogne à Esther
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Esther Lesath
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Sam 8 Mai - 12:57
C.H.A.O.S Insérer un sous-titre badass
F E A T Everyone ░ 250 Mots
Malgré son intervention, les choses vont de mal en pis. La jeune femme avait toujours les bras écartés pour repousser deux débiles qui voulaient se taper dessus. Un court instant, elle avait eu l’espoir que les adultes présents arrangent les choses, mais en voyant quelqu’un se prendre un coup de guitare du coin de l’œil, cet espoir s’évanouit rapidement. Si elle n’avait pas été entre deux gros bras, elle se serait certainement permise de soupirer. Une violente douleur la fit poser un genou à terre, c’était bien trop intense pour venir d’un autre élève, mais avant qu’elle ait pu se questionner sur l’origine de cette douleur, elle disparut.
Le chaos autour d’elle était tel, qu’elle fut presque soulagée que les deux gaillards qu’elle maintenait jusqu’ici s’étaient fait la malle. Elle s’apprêtait à les repousser une ultime fois quand on la percuta dans le dos. Esther s’affale de tout son long dans l’eau sur le sol. Elle se redresse et se retourne, elle commence à en avoir marre et elle est en colère. Puisque la raison n’existe plus ici, autant se faire plaisir. En découvrant le visage de la jeune femme, cette envie de frapper se calme légèrement, du moins sur elle puisqu’on dirait qu’elle en a déjà bavé. La pauvre a l’air mignonne en plus.
- Ca va ? Tu veux que je pète des genoux ?
Pure rhétorique. Puisqu’elle envoie le prochain qui les approche au sol d’un coup de poing en pleine tête. Légitime défense, non ?
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Liones Callahan
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Ven 14 Mai - 1:21
Décadence primaire. Rien de plus qu'une violence presque gratuite. Quelque chose qui aurait pu être arrangé en quelques instants. En quelques mots. Et leurs sauveurs qui ne font que renchérir. Que ce soit la décharge ou les coups portés, les mots plus hauts les uns que les autres. Plus rien ne faisait sens. Et c'était sérieusement agaçant. Sérieusement contraignant.
Les poings serrés, elle se trouve là au milieu de tout se bazar, ses mots ne servent à rien chacun est trop prit par sa petite querelle inutile. A savoir qui est le meilleur, A ou D qu'importe, la meilleure ce sera elle et personne d'autre. Pourtant est elle en train de le faire valoir comme une saltimbanque, non. Car les vrais numéros un, le sont en silence. Et ici pas de silence, un chaos abstrait et sans âme qui se repend comme une tâche de vin sur une nappe blanche.
L'air vibre autour d'elle, les particules se déchirent pour finalement disparaître ne laissant place qu'au vide, intolérable. De tout point de vue. Et à ce stade, la question n'était plus de savoir qui avait commencé. Chacun avait ses torts dans cette affaire et elle n'en démordrait pas quand bien même elle aussi sûrement serait punie pour sa seule présence. Déchirement spatial, l'une des tables se retrouve complètement écrasée dans un fracas, des craquements sonores. Un geste maîtrisé, coûteux en énergie. Elle crie.
Désolé pour le retard. Et pour vore culture un orchidoclaste est un "casse-couilles". :D
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Avery N. Jones
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Ven 14 Mai - 1:42
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C.H.A.O.S
Le bordel continue, ça ne s’arrête plus. Quelqu’un qui pète une dent à un mec avec une guitare, une autre qui fait des bulles, Selji te demande de l’aide et elle a perdu son appareil, alors tu te penches et tu la tiens par le bras pour éviter qu’elle se fasse balader. Tu balayes le sol du regard, tentant de retrouver l’appareil de Selji - la pauvre, les A se foutent littéralement de sa tronche et toi t’as qu’une envie, les tuer. Mais au moment où tu comptes leur dire deux mots, tu te mets à bailler bruyamment. Une fois, deux fois. Puis voilà, tu t’écroules par terre, endormie. En plein milieu de la foule. Ni le boucan, ni le mouvement autour de toi ne peux te réveiller - la Belle au Bois dormant vient de faire son apparition. Tu es désolée pour Selji, tu aurais aimé l’aider davantage, mais la fatigue a été bien plus forte que toi.
HRP : Avery est K.O, vous pouvez passer son tour maintenant !
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epsilon
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